L’insoutenable vacuité de la dialectique de Hani Ramadan, ou de l’abus du droit de réponse

Notre meilleur ennemi Hani Ramadan s’est fendu hier, dans le journal Le Temps, d’un morceau d’anthologie dialectique. Répondant à l’article de Michel Danthe publié la semaine dernière, notre directeur du centre islamique nous explique que nous n’avons rien compris:

«Commençons simplement par affirmer que nous pensons qu’il n’y a pas de «théorie du complot», mais que complot il y a. Il suffit de remplacer le mot «complot» par celui de «stratégie» pour rendre à nos approches non conventionnelles leur caractère objectif».

Et voilà, c’est fait. On remplace un mot par un autre et le tour est joué. Et d’une hypothèse théorique fumeuse, on fait une certitude. En voilà un gentil garçon.

Et en plus, il y va de son couplet complotiste tendance paranoïaque:

«Tout le monde sait que nos Etats suivent des «stratégies politiques». Il ne fait aucun doute que les oligarchies transnationales agissent d’un point de vue géostratégique pour défendre les intérêts d’une minorité de gens fortunés, aux dépens de populations qui se comptent par millions, livrées à des dictateurs qui n’ont aucun respect pour la vie», parachevant sa thèse par la sempiternelle affirmation de son antisémitisme et de son antiaméricanisme primaires en plaçant «le soutien de l’alliance américano-sioniste euro-compatible au putschiste al-Sissi», sujet qui, comme tout le monde le sait, est directement lié à la tentative d’attentat du train Thalys.

Complotisme et islamisme, dangereux tous les deux.

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