« A Genève comme ailleurs en Suisse, ne votez plus pour ces sinistres et cyniques personnages PLR-PDC qui font office de larbins des caisses maladie aux Chambres fédérales et qui vous affament ensuite au niveau cantonal en faisant des cadeaux fiscaux aux plus riches!”
Cette joyeuse invective a été proférée par Roger Deneys, candidat genevois à l’élection au Conseil National. En plus d’être candidat à l’élection au Conseil National, Roger Deneys est candidat au prix de la mémoire courte.
Car comment ne pas se rappeler que son propre parti avait fait de l’instauration de l’assurance maladie obligatoire un thème stratégique? Et comment oublier que Ruth Dreifuss, conseillère fédérale socialiste en avait été la cheville ouvrière? Elle avait non seulement fait passer la pastille au bon peuple suisse, mais avait aussi couvert les égarements de l’Office fédéral de la santé publique, chargé de surveiller les coûts de l’assurance maladie.
Décidément, nos camarades socialistes sont très inspirés ces temps-ci. Et puis, ce genre de déclarations donnent le ton de la campagne. Attention, ça ne va pas voler très haut, mais juste en-dessous de la ceinture. On se réjouit de la suite.