On croit rêver. BoJo, le bouffon de l’empire désuni s’est rendu à Bruxelles hier.
Et devinez quoi: il a été tout étonné de ne pas avoir été invité à dîner avec ses homologues de l’Union Européenne. Il a du se contenter d’un aparté avec Federica Mogherini. Le pauvre.
Mais là ou BoJo dépasse tout, c’est lorsqu’il affirme, sans honte, que son pays voudrait « continuer à jouer un rôle moteur » en Europe. L’hôpital qui se moque de la charité.
Et puis, les britanniques vivent dans la nostalgie de l’Empire. Quand se rendront-ils compte qu’il est perdu depuis longtemps? La mentalité d’insulaire, c’est amusant un moment. Maintenant, l’humour anglais est à l’article 50 du traité de Lisbonne.