Pascal Décaillet est un nostalgique du IIIe Reich

Sa Sainte Suffisance Journalistique l’ineffable Pascal Décaillet est un nostalgique du IIIe Reich. Dans un billet publié sur la plate-forme des blogs de la Tribune de Genève – dont on se demande pourquoi elle permet encore à cet olibrius profiteur de l’utiliser – il se lâche et nous sort la totale.

Il nous fait part de la moiteur qu’il a éprouvée à la fréquentation de vétérans du front de l’Est, à l’âge de 14 ans. Il nous dit toute la fascination que cette Allemagne provoquait chez l’adolescent pas encore attardé qu’il était. Il va jusqu’à dire qu’il trouvait que les nouvelles radiophoniques de la république démocratique allemande « n’étaient pas si mal faites », effaçant au passage le fait que l’appareil de la RDA était composé pour l’essentiel d’anciens nationaux-socialistes.

Il la ramène si souvent avec l’importance de « la mémoire », mais il feint d’ignorer que cette Allemagne-là était porteuse du rêve pan-européen et sans frontières qu’il abhorre aujourd’hui. Le rêve d’une Europe purifiée, nettoyée de ses populations inférieures (juifs, tziganes, slaves, homosexuels ou handicapés). Il passe sous silence que ce sont ces allemands et ces armées qui ont mis l’Europe à feu et à sang.

Pour un peu, à l’instar de ses copains facho-populisto-UDC néo-trumpiens, il en réécrirait l’histoire, inventant un passé aussi irréel qu’idéalisé.

Cette nostalgie est dérangeante. Heureusement, l’Allemagne fantasmée par notre échotier local a bien changé. Et pour le meilleur.

Trump a gagné, Décaillet n’en peut plus

Pascal Décaillet n’en peut plus depuis la victoire de Donald J. Trump à l’élection présidentielle américaine. Sa cible privilégiée est la presse mainstream qu’il vilipende avec toute l’ardeur d’un jusqu’au-boutiste qui aurait perdu le sens des réalités.

Mais il touche le fond du fond lorsqu’il compare Trump avec Franklin D. Roosevelt, « une référence, qui affleure », affirme-t-il, tout certain qu’il est qu’il a raison en tout et sur tout, de sa position d’échotier de quartier.

Il oublie (mais ne devrait-on pas plutôt parler de mémoire sélective) que Roosevelt était un démocrate et que Trump est un républicain. Et qu’actuellement, le GOP ne veut qu’une seule chose: détruire les acquis de la présidence de Barack Obama, diminuer les impôts, diminuer l’impact du gouvernement fédéral, notamment en ce qui concerne le soutien aux défavorisés (qui, comme par hasard ont voté en masse pout Trump). Tout cela en créant d’immenses chantiers visant à renouveler les infrastructures.

Un enfant d’école primaire du Nebraska ou de l’Alabama s’aperçoit de la supercherie en un instant. Il n’y a que Sa Sainte Suffisance Journalistique pour émettre des idées aussi absurdes et dénuées de toute analyse en profondeur. Il ne s’y connaît qu’à donner des leçons du type:

« L’Histoire est totalement imprévisible. Nul d’entre nous ne sait de quoi demain sera fait ».

Ben voilà, comme ça, c’est dit. Les portes ouvertes sont définitivement enfoncées et Décaillet remporte la palme d’or du lieu commun. Tout seul comme un grand.