Sandrine Salerno au Conseil d’Etat? Surtout pas

Ainsi soit-il, les socialistes genevois ont choisi leurs candidats pour le Conseil d’Etat. Tout d’abord, on se réjouira que Kast, Sainte-Marie et le gros Sommaruga aient été écartés. Bien fait pour eux.

En revanche, on peut d’ores et déjà commencer à faire campagne contre l’ex-mairesse Salerno qui, évidemment, est habitée (si l’on ose dire) par l’envie de se recycler après trois mandats au Conseil Administratif de la Ville de Genève.

Il conviendra bien entendu de s’opposer par tous les moyens à cette candidature. Tout d’abord Sandrine Salerno (ci-après SS) n’est pas apte à mener cette tâche. Elle n’est ni consensuelle, ni capable de négocier quoique ce soit avec qui que ce soit.

En second lieu, elle est sectaire.

Enfin, elle s’est comportée en petit tyran au département des finances de la Ville de Genève. Employés écartés après des « enquêtes administratives » coûteuses et iniques, à l’instar des procès d’un autre siècle où l’accusé était coupable par défaut. Injonctions en contradiction avec le statut du personnel de la Ville et autres petits délits indignes. Des méthodes très gauche, en quelque sorte.

La République n’a pas besoin de cela. Donc, Salerno au Conseil d’Etat? Surtout pas.