« Aigle royal et pie bavarde »: Décaillet se met une poutre dans l’oeil

Anti soixante-huitard de la première heure (il avait dix ans), pseudo-intellectuel, échotier des bas fonds de la pensée journalistique de Suisse francophone (bien voir l’oxymore entre « pensée » et « journalistique »), prophète de cataclysmes illusoires et impénitent donneur de leçons, voici que notre Pascal Décaillet s’en prend aux chroniqueurs de la presse.

Il encense Mauriac et Clavel puis tire à vue sur les « cercles parisiens où l’on ricane et se congratule entre soi ». Pas une seconde, il ne réalise que l’entre-soi, pour lui, est devenu l’entre moi et moi et moi. Tout à son égo, tout gonflé d’une importance qu’il s’imagine bien plus qu’elle n’est réelle, il assène ses leçons de journalisme à qui mieux mieux.

Un dépôt si typique de sa Sainte Suffisance journalistique, finalement. A voir la paille dans l’oeil de ses voisins, il n’a pas conscience du splendide effet-miroir qu’il nous livre.

Tout cela après nous avoir dit sa haine de mai soixante-huit.

« J’ai passé un demi-siècle à haïr 68 » nous dit-il. Mais n’oublions pas qu’il a passé son adolescence à admirer la république « démocratique » allemande.

Voilà, voilà. Un personnage très reluisant.

Un commentaire sur “« Aigle royal et pie bavarde »: Décaillet se met une poutre dans l’oeil

  1. M. Décaillet, comme à son habitude une fois sur deux, a censuré mon commentaire qui disait en substance que je pourrais reprendre presque mot à mot son billet pour faire l’apologie de mon héritage soixantehuitard.
    Bon je reconnais que j’ai peut-être été un peu loin en lui suggérant d’essayer les pétards.

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s