Il n’y a pas de pire sourde que celle qui ne veut pas entendre

Hélène Richard Favre, slaviste et apologiste du régime de Moscou, se fait tirer les bretelles par le responsable de la plate-forme des blogs de la Tribune de Genève. Ce dernier lui fait part de sa perplexité quant à ses dépôts bloguesques.

A relever, la monotonie des sujets traités (la Russie, son président et ses justes causes, cela commence à bien faire), ainsi que les aspects elliptiques de ses positions. En effet, HRF a poussé à son paroxysme l’art de dire tout et son contraire dans une seule phrase.

Bien ancrée dans ses certitudes, HRF se défend en arguant qu’elle prend le contrepied de la « pensée unique » (mais sans réaliser que son argument est déjà, en soi, une pensée unique en inverse de celle qu’elle n’aime pas).

Inutile de relever que HRF est outrée de ces remarques – ainsi qu’elle l’est systématiquement lorsqu’un importun émet un avis différent du sien.

Et, comme d’habitude, le troupeau de moutons suiveurs (les inévitables Charles 05, Daniel, Jean Jarogh entre autres) bêle à qui mieux mieux pour la soutenir.

Il n’y a pas de pire sourde que celle qui ne veut pas entendre. Mais qui va s’en étonner?

Maudet, l’absurde obstination

Pierre Maudet est sur une autre planète. Il est complètement déconnecté de la réalité.

Il est sans aucun doute une cause essentielle de la débâcle de son parti, le PLR. Au point que Christian Lüscher, dans une mémorable interview diffusée sur la RTS, l’appelle à démissionner. Non pas de sa fonction de conseiller d’Etat, mais du parti lui-même.

J’avais prédit cette déroute dans un précédent billet, datant de novembre 2018…

M le Maudet n’a toujours pas compris qu’il est devenu indésirable, même pour son propre parti.

Au contraire, dans une récente interview, notre freluquet accuse Lüscher d’être un théâtral « père de la vertu ».

Tout en ajoutant qu’il a « l’expérience de se faire poignarder ». Il s’accroche (à rien) et se défend (de tout).

Il y aurait de quoi pouffer si cette posture n’était si aveuglément arrogante et affligeante.

Pierre, pour l’amour de ton parti, redescends sur terre! Et démissionne, vite.

Un claque à la droite la plus bête du monde

C’est fait, la droite la plus bête du monde, composée de l’improbable assemblage de l’UDC et du PLR, s’est pris une baffe monumentale aux dernières élections fédérales. Bien fait. Car à force de ne rien écouter ni entendre des aspirations des populations, cette issue s’imposait évidemment.

C’est Décaillet qui va être content, lui qui se réclame ouvertement des plus bas fonds du populisme tendance Blocher – culotte en cuir – souliers à clous – bratwurst et frontières nationâââââles.

Je pouffe.

Il ne reste plus qu’à espérer que cette nouvelle majorité ne tombera pas dans les travers de la précédente minorité, à savoir taxer à tout va, Ca, c’est bien moins sûr, surtout avec la présence de Mazzone, la femme au clavier étincelant, au Conseil des Etats. Il y a fort à parier qu’on est parti pour 4 années de leçons et de discours pontifiants.

Je pouffe moins.

Elle sera accompagnée du gros Sommaruga, apologiste du régime castriste, dont l’arrogance est à l’avenant de sa corpulence.

Je ne pouffe plus.

Maudet est toujours aussi amusant

Pierre Maudet est toujours aussi amusant.

Interviewé ce matin sur la RTS, il a osé cette sortie: « je veux être jugé sur mon action ».

C’est cette tournure au singulier qui nous le rend si drôle. Son action, pas SES actions. Car il est vrai que dans le compte de ces dernières, on pourra trouver ses mensonges répétés, sa fourberie, son arrogance et sa prétention à nous faire oublier l’essentiel: il a menti comme il respire, des mois durant.

Cet homme est petit. Sa suffisance est insoutenable.

Qu’il parte, avec sa retraite à vie s’il le faut. Se débarrasser de lui n’a pas de prix.

L’exaltation de la Russie par la slaviste de service

Tout est prétexte à la slaviste Hélène Richard Favre pour glorifier la Russie. Dans un dernier dépôt de son blog, particulièrement nauséabond, elle va jusqu’à prétendre que c’est la Russie, et non les alliés, qui ont vaincu le nazisme en 1945. C’est édifiant. Si on l’écoutait, on devrait croire que l’URSS à elle seule a été l’artisan de la victoire. Yalta, les Etats-Unis et l’aide apportée à l’URSS, le Royaume-Uni, tout ça, effacé, d’un coup de bâton, ça n’existe pas.

Et le pire, ce sont les suiveurs habituels de ce torchon électronique, qui en ajoutent ad nauseam. On reconnaîtra la marque de l’indélébile stupidité des Daniel et Charles 05 qui saisissent une fois de plus l’occasion de la réécriture de l’histoire par la slaviste pour déballer leur lot habituel de commentaires aussi stupides qu’orientés, donnant des leçons à tous ceux qui auraient le malheur de ne pas bêler, à l’unisson, avec eux.

De tels propos sont malheureusement un signe des temps obscurs qui nous rattrapent. Si d’aventure la Russie devait imposer son joug au reste de l’Europe – ce qu’un certain nombre de ces moutons semble souhaiter ardemment – on sait déjà qui seront les collabos.

J’arrête là, une petite nausée me prend.

Les prophéties de Saint Pascal

Sa Sainte Suffisance Journalistique, Pascal Décaillet, ressasse ses incantations ad nauseam et à longueur d’année.

Il n’aime pas Emmanuel Macron, président élu de la République française dont il se plaît à prédire l’échec. Selon lui, Jupiter est élu par défaut, un « président à rebours du bon sens ».

Notre échotier national oublie bien évidemment de souligner que le « défaut » est l’élection au suffrage majoritaire à deux tours. Malhonnêteté intellectuelle jusqu’au bout.

Car en France, il y a toujours un élu par défaut. Il suffit de se rappeler de la lamentable élection de Jacques Chirac contre l’infâme Le Pen père.

Tout ça pour dire que Décaillet n’a pas compris que la répétition de ses incantations ne saurait constituer une quelconque vérité. Et puis, c’est assez lassant.

Amen, ainsi soit-il.

Les banquiers d’UBS ne font pas pitié

Le verdict rendu par le Tribunal de Paris condamne UBS à une amende record de 3.7 millions d’Euros. Il fallait évidemment s’y attendre. C’est lourd, très lourd, mais les banquiers d’UBS et leurs avocats avaient refusé un accord à 1,1 million d’Euros, se croyant dans leur bon droit. Quand même.

Les suisses n’ont jamais été connus pour assumer les conséquences de leurs actes (il n’y a qu’à voir les interminables discussions liées à l’accord-cadre avec l’UE). Et donc, il fallait les entendre geindre, avec leurs avocats, expliquant que le verdict était « impitoyable » et les « laisse pantois ». Les pauvres. On aurait presque envie de leur tendre un paquet de mouchoirs.

Il n’en reste pas moins qu’UBS avait monté une vaste entreprise d’évasion fiscale en France (et ailleurs également). Ont-ils éprouvé ne serait-ce qu’un atome de compassion envers le Trésor Public français? Pensez donc. La seule chose qui les motivait était une insatiable âpreté au gain, guidée par cette incroyable arrogance du banquier suisse qui tente toujours de se disculper en invoquant le droit. Cette fois-ci, ça n’a pas marché, et c’est bien fait pour eux.

Ils ont fait appel. Il y a fort à parier que ceux qui gagneront quelque chose dans cette nouvelle procédure, ce sont les avocats. On est content pour eux. Mais, en finalité, qui va payer? Vous, les clients d’UBS. Pour ma part, il y a longtemps que je me suis évadé de cette institution « too big to fail » et, surtout, trop stupide pour assumer ses actes.

Non, décidément, les banquiers d’UBS ne font pas pitié.

M le Maudet fait « Pschitt »

Il fallait absolument entendre M le Maudet le mercredi 16 janvier, dans l’émission de la RTS La Matinale. Fort du vote assez minoritaire des militants de son parti de la veille, (341 pour, 312 contre et 56 abstentions), le jeune prodige nous a infligé une leçon d’arrogance et d’auto-satisfaction.

Très en verve, il n’en n’avait que pour les « pseudo-révélations », « systématiquement partielles » et autres nouvelles qui, d’après lui, ont fini par « faire pschitt ».

Sauf qu’il est toujours inculpé et, depuis quelques jours, déchargé des affaires de la sécurité. Décidément, M le Maudet n’a toujours rien compris. C’est la faute aux autres, à la presse, aux fuites de l’instruction, et on en passe et de bien meilleures. Décidément, c’est un homme sans dignité et sans honneur.

Contrairement à Alexandre de Senarclens, ex-président du PLR genevois, démissionnaire au terme de ce plébiscite qui ressemble davantage à une farce grossière qu’à de la démocratie. Tout en retenue et en dignité. Quel contraste par rapport à M « Pschitt » le Maudet.

M le Maudet a de la réflexion

On est littéralement consterné de lire dans la Tribune de Genève du 14 janvier que M le Maudet a dû réfléchir avant de concéder que son acte de subornation de témoin est « totalement indigne ».

Vraiment. On croit rêver.

L’enfant prodige a de la peine à réaliser que le monde qu’il s’est créé n’est pas, et de loin, la réalité des genevoises et genevois et probablement non plus celles de ses coreligionnaires en politique.

Son indignité ne faisait plus de doute pour personne, excepté lui-même et ses irréductibles aficionados qui enfument le bon peuple depuis des mois, prétextant que la présomption d’innocence doit être respectée (ce que personne ne conteste) et que d’autres ont également commis des délits. Cette ligne de défense est pitoyable et, en l’occurrence, totalement indigne également.

Aujourd’hui se tiendra l’assemblée générale de son parti, le PLR. Puissent ses membres entendre et comprendre que le bon peuple est plus que las de la déshérence de Maudet et que la seule solution qui ne soit pas « totalement indigne » consiste à prendre la porte.

Là, on lui dirait « Well done, old chap ».

M le Maudet