Pascal Holenweg: le dernier des crypto marxistes-léninistes

Pascal Holenweg est une sorte de musée à lui tout seul. Conseiller municipal socialiste de la Ville de Genève, il a un parcours politique amusant.

Tout d’abord anarchiste, il est ensuite devenu socialiste autogestionnaire, employé de librairie autogérée (la mise en pratique de la théorie) qui a lamentablement foiré, puis socialiste (en suivant le mouvement des gauchistes des années soixante et soixante-dix qui voulaient se refaire une virginité en politique).

Sur le tard, il est devenu sociologue, puis assistant de Jean Ziegler.

Il ne lui manque que la citation au grand ordre des camarades du grand soir et de la révolution.

N’ayant que peu à faire, car il vit depuis toujours aux crochets de cette société qu’il abhorre, il pond régulièrement de tristes et longues tartines « à peu près quotidiennes et parfois socialistes« .

Il fait partie de cette gauche qui considère que tous les gens de droite sont des imbéciles incurables. Et du coup, il fait la leçon à tout le monde.

Son dernier opuscule s’en prend à Macron qui, au nom du principe précité (tous les gens de droite=des imbéciles) et il se fend d’un long torchon ne brillant ni par l’intelligence, ni par l’esprit, dont voici un extrait:

Bref, Emmanuel Macron était élu. Parce qu’il n’y avait personne en face de lui,. sinon Marine Le Pen. Et qu’un choix politique déjà réduit par une élection au scrutin majoritaire se réduisait encore plus par l’identité, personnelle et politique, des deux protagonistes. De sorte que si on ne voulait pas de Le Pen on ne pouvait que voter pour Macron, que si on ne voulait pas de Macron on ne pouvait que voter pour Le Pen, et que si on ne voulait ni de Macron, ni de Le Pen on ne pouvait que voter blanc, nul, ou s’abstenir. Et donc sortir du jeu et laisser le terrain aux deux seuls joueurs qui y restaient. Et trois ans plus tard, où en est-on ? malgré tout ce à quoi s’est heurté Macron, des « gilets jaunes » à la pandémie en passant par la mobilisation contre la réforme des retraites, on est est presque au même point, avec comme horizon une présidentielle en 2022 se jouant vraisemblablement, au deuxième tour, entre Macron et Le Pen… A moins que

A moins que quoi, on ne le saura jamais. Et puis, le bon peuple se fout de ses péroraisons comme de l’an quarante. C’est très bien comme ça.

Mais Holenweg est un clown, il n’y a qu’à voir la photo qu’il publie lui-même.

Holenweg

Décaillet a la rage

Décaillet a la rage!

Ô fou rire qui me prend.

Il a la rage contre ceux qui ne pensaient pas comme lui avant et s’y mettent à la vingt cinquième heure… Qui se trouvent à adopter les valeurs qu’il défend depuis vingt ans…

Il faut citer de morceau de bravoure intellectuelle:

Mes quelques compagnons de route de ces années difficiles, où il a fallu se battre avec acharnement pour faire valoir ses idées, et payer parfois fort cher (oh oui !) ce combat, je sais exactement qui ils sont. Une poignée ! Avec eux, dans l’ordre d’une invisible communauté d’appartenance et de combat, je communie.

Les convertis de la 25ème heure, je les identifie aussi, un par un. Sur eux, nul commentaire. Juste la rage.

Une communauté « d’appartenance et de combat« … Je pouffe. De quel « combat » veut-il parler, lui qui reste tranquillement derrière son clavier et son écran à rabâcher les mêmes sornettes à longueur d’année?

Non seulement il ne combat rien, mais il ne fait que pérorer, en ne prenant aucun risque (celui de la démocratie directe, par exemple).

Non, décidément, Saint Pascal, prenez un Xanax. Ca calme.

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Conoravirus: délires, faux prophètes, complotisme et pseudo-scientifiques

Je ne sais pas vous, mais moi, depuis le début de la pandémie, je suis consterné de voir tous les Illuminati, médecins et prophètes auto-proclamés qui sont apparus au grand jour.

On commencera par le Président des Etats-Unis qui, selon son habitude, a prêché tout et son contraire tout en affirmant qu’il ne prenait aucune responsabilité sur rien. Du déni de l’existence même du virus à la recommandation de s’injecter du désinfectant, de s’exposer aux UV, on aura tout vu et tout entendu.

Il est suivi de près par Hani Ramadan, qui nous explique que le coronavirus est la conséquence de nos moeurs dépravées… Mais, attends! Et Tariq, ses moeurs ne sont pas dépravées? Vraiment, cet imbécile ne sait plus ce qu’il raconte (s’il l’a jamais su).

Il y a ensuite les complotistes de toutes sortes, qui tentent de nous faire croire que le virus est une création humaine, ou qu’il n’existe pas et que la pandémie n’est qu’une vaste conjuration, ourdie par l’industrie pharmaceutique et les gouvernements, la Chine, les écolos… Et je suis certain d’en oublier.

Enfin, les pseudo-médecins, virologues et scientifiques qui dispensent leurs prescriptions à longueur de confinement à tel point que l’on se demande comment la science a pu se développer avant leur récente apparition.

Tous les jours, on touche le fond de l’insondable stupidité humaine, de la bêtise crasse des complotistes et autres crétins alpins.

Décidément, plus je fréquente l’humanité, plus j’aime mon chien.

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« L’aide de la Confédération ne doit pas devenir un oreiller de paresse »

Pour une fois, et c’est à marquer d’une pierre blanche, je suis d’accord avec Décaillet, Sa Sainte Suffisance Journalistique. Les récents propos de Guy Parmelin, conseiller fédéral à plus de quatre cent mille francs par an, sont indécents.

Il faut citer cette insondable stupidité verbatim:

L’aide de la Confédération [aux indépendants] ne doit pas devenir un oreiller de paresse

Pour qui ce technocrate de cinquième zone se prend-t-il? Alors que le gouvernement suisse a fourni des aides massives aux salariés et se prépare une nouvelle fois à sauver une compagnie aérienne médiocre, il ose faire la leçon aux indépendants frappés de plein fouet par la crise?

Non, vraiment, les limites sont franchies. Non, que dis-je? Pas les limites, le mur du çon.

Topelement 2

Décaillet dans le texte

Pascal Décaillet, éminence journalistique de la presse échotière de quatrième zone, n’aime pas l’Union Européenne et ses succédanés. Il n’aime pas non plus les moralistes mais ne se prive jamais de la faire aux autres, la morale.

Dans un récent billet, publié sur la plate-forme des blogs de la Tribune de Genève (dont la tolérance à la répétition et à l’ennui est consternante) il s’en donne à coeur joie, expliquant au PLR tout ce qu’il devrait changer dans sa doctrine pour devenir une copie conforme de l’UDC tendance dinosaure de Schaffouse.

On retiendra tout particulièrement ces morceaux d’anthologie:

si l’aile libérale du PLR voulait bien admettre qu’elle se fourvoie depuis plus de trente ans

si le PLR voulait bien mettre en avant la nation, comme lieu de référence de la mémoire et de la projection sur l’avenir ; couper avec l’idéologie supranationale ; envoyer Bruxelles dans les choux

Et le point culminant de ces éructations est digne d’être coulé dans le bronze de la stupidité:

eh bien, ma foi, je me découvrirais, si ces minimes conditions étaient remplies, de magnifiques proximités avec ce parti!

Si j’étais le PLR (Dieu soit loué, je ne le suis pas), je renverrai cet égocentrique à ses alpages, muni d’un ticket CFF aller simple, avec cette injonction péremptoire: « restez-y ».

PLR, l’effet Maudet, Salerno, Bayenet et les autres

Et pan!

L’effet Maudet a frappé ses copains du PLR en pleine poire. Les défaites électorales sont considérables et c’est bien fait pour eux.

L’ex-député Deneys n’a évidemment pas raté l’occasion de la ramener en raillant sur Facebook en utilisant le hashtag #PierreResteEncore. Pour une fois, je suis d’accord avec lui, cependant.

La palme de l’imbécillité revient tout de même au PLR battu sèchement, Simon Brandt qui affirme, sans rire:

Je suis triste face à ce résultat. Si Madame Barbey avait accepté une large alliance à droite, il y aurait deux élus de droite au Conseil administratif. Mais elle a préféré s’allier en sous-marin avec la gauche plutôt qu’avec des personnes avec qui elle a travaillé depuis cinq ans. Je souhaite bonne chance à ce gouvernement monocolore de gauche. Sans quelqu’un dans cet Exécutif qui veut vraiment changer les choses, tout va continuer comme avant, les dysfonctionnements resteront cachés.

Pas une once d’autocritique de la part de celui qui avait déjà fait imprimer ses propres affiches électorales solo au soir du premier tour. Vraiment, à prendre l’électeur pour un imbécile, on finit par prendre une baffe en retour.

C’est fait, et personne ne s’en plaindra. Finalement il n’y a que le malheureux Bertrand Reich, homme d’honneur contrairement à nombre de ses coreligionnaires, qui prend la pleine mesure du désastre:

C’est une déconfiture.

Personne ne pourra le contredire.

Il faut bien dire que Madame Barbey Chappuis a été bien aidée, en effet, par la future ex-mairesse, Sandrine Salerno, ce que Simon Brandt lui reproche amèrement. Elle aussi, s’est illustrée par ce propos magnifique:

Merci de ne pas me prendre pour l’idiote que je ne suis pas.

Qu’elle se rassure, on la prend juste pour celle qu’elle est.

On se félicitera aussi de l’éjection sans gloire de la « gauche de la gauche » du conseil administratif de la Ville. Bayenet pourra tranquillement se réinstaller dans ses campagnes. Et là également, personne ne le retiendra.