… Jean-Dominique Michel, gourou négationniste, nous dit que nos gouvernements ne font rien de juste et qu’il n’y a pas de deuxième vague.
Il nous prend pour des imbéciles.
… Jean-Dominique Michel, gourou négationniste, nous dit que nos gouvernements ne font rien de juste et qu’il n’y a pas de deuxième vague.
Il nous prend pour des imbéciles.
Jean-Dominique Michel… Encore lui, toujours lui. Complotiste, expert autoproclamé, prétendu « anthropologue de la santé », on n’en peut plus de ses incantations.
En résumé, son message est le suivant: les experts qui ne sont pas lui se sont trompés et continuent de se tromper s’agissant de la pandémie et de sa gestion. Il n’est pas complotiste, mais fraie régulièrement avec ces milieux. Il suffit de voir sa tête enfarinée se délecter d’une discussion avec Silvano Trotta, celui qui affirme que la lune est creuse.
Si l’on ose contredire ses positions, on sombre dans l’ignominie, l’ordure et les délires et l’on se voit infliger des « droits de réponse » aussi stupides que sont dénués de fondement ses propres propos.
Le pire est que cet olibrius est invité à dispenser sa pseudo-science (à Liège et à Menton) qui ont été l’occasion pour lui de se faire mousser une fois de plus, en vomissant au passage la représentante de la RTBF et le compte-rendu qu’elle a fait de sa messe insipide. Pour lui, cet article est « abject » – évidemment.
Non, décidément, quel triste sire. A ses agitations, délires paranoïaques et autres incantations, il convient de ne rien dire ni ne rien faire en nous contentant de nous taire et de le laisser braire. Finalement, être con n’a jamais tué personne.
Le professeur Didier Raoult a une page Facebook officielle. Rien de moins.
Celle-ci permet à ce mandarin de mes deux de faire la promotion de l’hydroxychloroquine sous toutes ses formes et pour toutes sortes de pathologies.
La dernière en date serait que l’HCQ « marche pour les malades du cancer ». Là, vraiment, ce Raoult et son raout nous empapaoute. Je voudrais bien savoir depuis quand un médicament antimalarien peut traiter le cancer… Et, surtout, quelles sortes de cancers.
Et il se trouve plus de 200 peigne-culs pour liker cette affirmation qui est sortie de tout contexte, sans aucune explication digne de ce nom, ni sur l’étude, ni sur rien.
Décidément, Raoult se faoult de nous.
Jean-Dominique Michel se présente (je devrais dire se vend) comme un « anthropologue de la santé ». Il a un troupeau de suiveurs inconditionnels sur sa page Facebook et son blog. Depuis le début de la pandémie liée au Covid-19, on le voit partout, on l’entend partout et il dégoise ses théories à la mord-moi-le noeud à tort et à travers.
Il se fait passer pour un professionnel de haut niveau. Malheureusement pour lui, il a eu la bêtise de publier son parcours de formation sur sa page LinkedIn. Impressionnant parcours…
Il débute dans les années 1986 – 1994 à l’Université de Montréal ou il aurait obtenu des « certificats » en études théâtrales, cinématographiques, anthropologie ainsi qu’un Bachelor en « Arts & Sciences ». Quels diplômes? On n’en sait rien.
Il poursuit avec un brevet d’instructeur suisse de ski et patente vaudoise en 1990 – 1991, ce qui prouve qu’il a du revenir en Suisse pour ses vacances d’hiver. Et ce brevet est sans aucun doute très utilie pour développer ses connaissances en anthropologie de la santé.
Et ça continue avec un certificat en ethno-linguistique et un diplôme d’études supérieures en anthropologie de la santé, délivrés par un mystérieux « Psycho-Physics Academy » à Londres, en 1993 – 1995. Cette académie n’a aucune existence sur Internet ailleurs que dans le curriculum vitae de Jean-Dominique Michel. Un simple recherche sur Internet nous apprend que cette société à responsabilité limitée a été créée en 1993 par un certain Jean-Paul André Gérome (artiste peintre de son état) et a été dissoute en 1999. Ca commence à sentir le souffre.
Il poursuit par une formation en biogénéalogie dispensée par Esclarmonde à Genève en 2005 – 2006. Cet institut est spécialisé dans les formations du domaine de la naturopathie et, sur son site actuel, ne fait aucune mention de biogénéalogie.
Ce n’est pas terminé! Notre imposteur fréquente ensuite l’Institut de Coaching et de Thérapies d’Evolution à Genève, entre 2009 et 2013, où il aurait obtenu un diplôme de praticien et de formateur en « accompagnement individuel et groupal »… Cet institut n’a pas d’existence sur Internet.
En 2016, MD Consultation Institution de Santé lui aurait délivré un diplôme de formation REMAS (reprogrammation émotionnelle par les mouvements alternés et la sophrologie)… Il se trouve que cettte organisation « offre une approche de soins ambulatoire en psychiatrie générale et une approche plus spécifique pour les problèmes de dépendances à un produit ou d’addictions à un comportement pour les problèmes d’Hyperactivité chez l’adulte (TDA-H) et pour les personnes « Haut Potentiel »… Le site fait cependant mention de « traitements plus spécifiques comme: l’intégration d’outil TCC de troisième génération, la résilience, le mindfulness, le R.E.M.A.S (technique proche de l’E.M.D.R) basées sur les mouvements alternatifs pour le syndrôme de stress post traumatique, les phobies et certains troubles anxieux »… On s’approche, mais de formation, il n’y en a pas. Il y a fort à penser que notre olibrius y a été admis comme patient plutôt que comme étudiant.
Et pour parachever le tout, il nous dit avoir suivi une formation en « neuro coaching » à la Loyola Marymount University. Cette université catholique existe bel et bien, mais sur son site Internet, aucune trace de formations au coaching ou au « neuro coaching »… En revanche, Mark Waldman qui est effectivement titulaire d’une chaire au sein de cette université, propose un cours en ligne de neurocoaching dont on ne sait pas grand chose sinon qu’il n’est en aucun cas affilié à la Loyola Marymount University.
Enfin, le site Google Scholar ne fait aucune mention de quelconques publications académiques signées de la main de Jean-Dominique Michel.
Tout cela n’est pas reluisant du tout. Jean-Dominique Michel n’est titulaire d’aucun diplôme universitaire digne de ce nom, n’a eu aucune carrière académique, aucune publication autre que ses deux livres et un article sur « L’importance de la croyance dans le processus thérapeutique », publié en 2008.
Si l’on ne se base que sur son curriculum vitae, on doit donc conclure que Jean-Dominique Michel n’est pas qui il prétend être. Sa posture relève davantage de celle d’un gourou illuminé que d’un scientifique de niveau académique.
Pour autant, cela devrait-il lui interdire de proférer ses absurdités? Certainement pas… Pour autant que l’on soit pleinement conscient que cet individu est un imposteur.
Quelques manifestations se sont déroulées samedi 29 août, à Berlin et Zurich notamment, aux fins de dénoncer les « atteintes liberticides » que représentent le port obligatoire du masque. Et les manifestants de repartir sur les rengaines que l’on regrette d’avoir à qualifier d’habituelles. On notera ces monuments de stupidité:
Il n’y a pas de pandémie.
Le Covid-19 est un complot ourdi par l’industrie pharmaceutique aux fin d’asservir les gouvernements et leur populations.
Le masque est une muselière dont la fonction est d’enjoindre les gens de se taire.
Le Covid-19 n’est pas contagieux (celle-ci est tirée du blog du complotiste en chef Jean-Dominique Michel).
Raoult est un saint.
L’OMS est à la solde de la pharma internationale…
La meilleure est que ces imbéciles évoquent que l’apparition du virus VIH était aussi un complot.
Je ne suis ni épidémiologue, ni virologue, ni médecin, ni scientifique, mais juste un citoyen, conjoint, père grand-père et ami qui ne veut en aucun cas participer à la propagation de ce virus. Et j’en ai plus qu’assez des faux messies, prophètes à la petite semaine et gourous de mes deux.
Peut-être qu’un tout petit peu de bon sens devrait ramener ces illuminés à une certaine raison. Car refuser le masque, sachant qu’il est bien sur une contrainte mais fait partie des mesures simples de protection, c’est un peu comme si dans les années SIDA, on refusait de faire l’amour à n’importe quel inconnu – ou inconnue – sans préservatif.
Décidément, l’imbécillité n’a pas de limite.
Bon, je l’avoue, j’ai regardé les 39 minutes et 59 secondes de la vidéo des « America’s Frontline Doctors ».
Presque quarante minutes d’incantations sectaires visant à dénoncer un prétendu complot et, surtout, à discréditer toutes les études qui démontreraient l’inefficacité de l’hydroxychloroquine.
Il faut en effet voir et entendre la Doctoresse Stella Immanuel, accessoirement pasteure dans le Texas, appeler ces études « fake science ». Pour elle, le Dr Anthony Fauci n’a pas utilisé de stéthoscope avec un patient depuis la nuit des temps et n’a donc qu’à se taire. On en tombe de sa chaise. Et également, entendre les discours complotistes de ces médecins qui hurlent à l’imposture, à la tromperie généralisée et à la manipulation. Et c’est – évidemment – le rôle des America’s Frontline Doctors de prétendre qu’ils sont les détenteurs de la vérité, puisqu’eux seuls sont en contact avec de vrais patients.
C’est d’ailleurs là l’une des caractéristiques du sectarisme: on évacue toutes les informations ou les opinions contraires, de sorte à créer une réalité ne permettant aucune divergence.
Mais finalement, le pire n’est pas que quelques obscurs amerloques s’agitent le bocal comme des forcenés. Le pire est l’écho qu’ils trouvent ailleurs, tout particulièrement chez le gourou Jean-Dominique Michel, devenu l’apôtre de ce sectarisme consistant à effacer toute contradiction, à s’abreuver des « nouvelles » des réseaux de type Fox News en prétendant que ce ne sont pas les canaux de diffusion qui comptent, mais les informations.
Il va même jusqu’à affirmer que la Doctoresse Simone Gold aurait été licenciée de l’hôpital Providence de Burbank (Californie) à la suite de la fameuse vidéo… Sauf que l’on ne trouve aucun article là-dessus dans aucun média « traditionnel ». Fake news, quand tu nous tient.
Sauf que ces prétendues « informations » sont tellement sujettes à caution, tellement trompeuses et manipulatoires qu’elles ne peuvent être prises au sérieux, sauf par les innombrables troupeaux de moutons bêlants et stupides.
On appréciera par contre la tribune de Christian Lehmann, publiée le 2 août dans Libération. Il y évoque notamment « l’intuition d’un mégalomane narcissique, dont l’absence de doute a enflammé tous ceux qui sont devenus virologues sur YouTube en deux semaines ». Devinez de qui il parle là?
Depuis le début de la pandémie liée au Covid-19, on lit à peu près tout et son contraire.
Raoult est un génie, Raoult est un con.
L’hydroxychloroquine doit être administrée, ou pas.
On nous ment, ou pas.
Les gouvernements nous privent de nos libertés fondamentales, ou pas.
Les statistiques sont truquées, ou pas.
Je détiens la vérité, toi pas. Ou le contraire.
Ces polémiques sont alimentées par quelques gourous plus ou moins inspirés, le plus célèbre d’entre eux étant l’anthropologue de la santé Jean-Dominique Michel. Il s’est trouvé un rôle de gourou et a même réussi à publier un livre, fomenté en quelques semaines, dans lequel il nous explique tout ce que nos gouvernant ont fait faux. Et il assomme le bon peuple d’un blog aussi pénétré qu’emmerdant (et je pèse mes mots).
Pour dire ma vérité, j’en ai plus qu’assez.
Si quelques crétins ne veulent pas respecter les quelques consignes de distanciation sociale et de port du masque dans des lieux fermés ou des transports publics, qu’ils crèvent. Je ne sais s’ils seront comptés dans les statistiques morbides du Covid-19, mais au moins, il ne nous ferons plus suer.
Quant aux gourous, il convient de leur dire que les chiens aboient et que la caravane passe. Et merde aux gourous.
Sa Sainte Suffisance Journalistique, jamais à court de stupidités à proférer, peste contre le port obligatoire du masque dans les transports en commun.
Il enrage contre les médecins cantonaux, affirmant cette ineffable vérité:
« mais quel Gogol, quel Pirandello bureaucratique a laissé surgir de ses méninges cette fonction qui sublime la noirceur du caporalisme le plus étriqué?«
Le « caporalisme le plus étriqué »… Il fallait trouver. A force d’écrire stupidité après stupidité, on pourra bientôt les rassembler en un recueil de type « Best of ».
On pense chaque jour avoir touché le fond, à lire ses sornettes et ses vagissements quasi-hystériques. Mais chaque jour, on n’est jamais déçu, tant les propos de cet olibrius s’enfoncent plus profondément dans la vase de la pensée – si toutefois pensée il y a, ce qui est moins que certain.
Le Gogol (non, pas Nicolas Gogol, mais le niais attardé) c’est lui.
Le bon docteur perd les pédales. A quelques semaines d’une retraite qu’il aurait pu anticiper, Jacques-André Romand préfère semer le trouble et interdire que de récolter des données et étudier.
Il prétend en effet que les études sérologiques
ne permettent pas encore de savoir avec certitude à quel point les anticorps sont protecteurs, ni pendant combien de temps. De plus, ils ne fournissent aucune information sur l’absence de contagiosité. En effet, il n’y a pas de relation établie entre la production d’anticorps et la présence du virus infectieux
Et, du coup, il les interdit.
On reste ébahi devant tant d’arrogance. Refuser de mener une étude scientifique en période de pandémie, c’est fort.
Allez, il est temps que le bon docteur se barre. Personne ne le regrettera.
Il faut voir et entendre le médecin cantonal genevois, Jacques-André Romand, parler du traçage des citoyennes et citoyens qui pourraient être infectés par le Covid-19 dès le 11 mai.
Quarantaine obligatoire de 10 jours, enquêtes, contrôles, flicages, tout y est. Et le pire, c’est ça a l’air de lui fair plaisir.
S’il est vrai que la mission du médecin cantonal comprend ce qu’il est convenu d’appeler la « police sanitaire », il ne faudrait toutefois pas exagérer.
Jusqu’ici, la responsabilisation des citoyennes et citoyens a plutôt bien fonctionné en Suisse. Alors pourquoi cet individu pense-t-il pouvoir réveiller le flic qui sommeillait en lui?
Vraiment, à prendre les gens pour des cons, ça finit par déteindre.
Il est temps que Jacques-André Romand prenne une retraite bien méritée. Bon vent.