Pour Pascal Décaillet, le trumpisme n’est pas mort

Dire que Décaillet n’apprécie pas le résultat de l’élection présidentielle aux Etats-Unis est un euphémisme. Il bout de rage.

Rage contre la presse dite «mainstream», Le Temps RTS en tête qu’il accuse de «jouir» de l’élection de Donald Trump. Notre journaleux de bas étage a la mémoire courte car, il y a quatre ans, c’est lui qui n’en pouvait plus. Il allait même jusqu’à comparer Donald J. Trump à Franklin D. Roosevelt.

Il concluait sur cette remarque d’une insondable platitude:

L’Histoire est totalement imprévisible. Nul d’entre nous ne sait de quoi demain sera fait

Là où Décaillet fait très fort, c’est lorsqu’il affirme que non seulement le trumpisme n’est pas mort, mais que l’on peut le comparer aux «lignes de fractures» existant aujourd’hui en Europe et en Suisse, celles qui séparent les souverainistes (dont il fait partie) et les « cosmopolites » (on appréciera tout particulièrement ce terme qui fait très années trente).

Mais il ne s’arrête pas là. On retiendra ce morceau d’anthologie :

Les lignes de fracture, entre nous ici en Suisse, de novembre 2016, demeurent, au millimètre, celles de novembre 2020. Les ruptures de l’époque demeurent valables. Nous sommes face à deux conceptions du monde. Ce sera l’une ou l’autre. Cela porte un nom : cela s’appelle la guerre

La guerre. Il l’a dit. Il est en guerre contre les cosmopolites, en guerre contre ceux qui ne pensent pas comme lui. En cela, il est d’une indécence crasse. Et il est très, très trumpiste. On le verra bien en ministre de l’information et de la propagande d’un régime dont on espère qu’il ne verra jamais le jour.

La liberté de la presse permet-elle ce genre d’appel? Non, vraiment, ce type est nuisible à la démocratie.

Maudet: c’est un adieu, pas un au revoir

Le margoulin de la République a décidé de démissionner et de s’en remettre au suffrage universel. Il faut dire que rester devenait de plus en plus difficile pour lui.

On ne parlera pas de son arrogante obstination à ne pas voir ou comprendre ses propres égarements, sa totale absence de clairvoyance à constater que ses malheurs étaient la conséquence de ses mensonges, dissimulations et manipulations.

Il conviendra que le peuple de cette bonne République accomplisse son devoir électoral massivement et renvoie ce freluquet à la vie du commun des mortels. Et notamment d’apprendre à se comporter de manière responsable, apprendre les rudiments de la conduite managériales, apprendre à rechercher un emploi et apprendre à assumer les conséquences de ses actes.

Mieux vaudra tard que jamais.

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Décaillet: tout est prétexte à vomir la presse mainstream

Dans un récent billet, Pascal Décaillet démontre (le fallait-il encore?) que son objectif principal est de vomir la presse mainstream, qu’il s’agisse de la RTS ou du journal Le Temps.

Cette fois-ci, il prend prétexte du décès de Ruth Bader Ginzburg, juge à la cour suprême des Etats-Unis, pour asséner ses rengaines habituelles.

Il convient de noter que Sa Sainte Suffisance Journalistique se prend pour un grand apôtre de la démocratie en général et de la directe à l’helvétique en particulier.

Dans le cas de la cour suprême des Etats-Unis, ce qui choque la presse mainstream – mais aussi une bonne partie des citoyens des Etats-Unis – est la manière dont le parti républicain, à l’instigation de Trump, va tenter de manipuler une seconde fois la nomination d’un juge à la cour suprême.

Rappelons-nous: en 2016, le GOP majoritaire au Sénat a bloqué la nomination de Merrick Garland à la cour suprême car il était proposé par Obama durant une année électorale. Au prétexte qu’il incomberait au président élu de faire son choix.

Cette année, nous sommes dans la situation inverse. Trump est candidat et sa réélection est incertaine. Et ce même GOP affirme, sans honte, qu’il faudrait absolument nommer un remplaçant à Ruth Bader Ginzburg avant l’élection. La manoeuvre ne trompe personne et c’est exactement cela qui est révoltant car c’est une captation de démocratie commise par un parti noyauté par toutes sortes de tendances fascisantes, comme le Tea Party ou l’obscur mouvement QAnon.

Mais cela, Décaillet n’en n’a cure, tant sa haine de la RTS le ronge. Ce personnage est vraiment petit, petit, étroit dans une vision quasi obsessionnelle d’un monde passé, révolu à jamais.

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Pascal Décaillet ne vit pas sur la même planète que nous

Pascal Décaillet vit sur une autre planète que le reste d’entre nous. Dans un récent billet, il fait l’apologie du bilan de Donald Trump, ce qui lui donne aussi l’occasion de vomir la presse mainstream – une habitude chez lui – le Temps, en l’occurrence.

Quel benêt. Il faut le citer:

Mais il y a les faits. En quatre ans, Donald Trump n’a emmené les États-Unis dans aucune guerre. Son prédécesseur, Barack Obama, de la Somalie à l’Afghanistan, de la Libye à l’Irak, avait tapissé le monde de ses bombes, souvent dans l’indifférence générale des médias, qui ont toujours sanctifié sa figure. La bienpensance mondiale ne lui avait-elle pas attribué le Nobel de la Paix au tout début de son mandat, ruinant ainsi pour toujours le crédit de cette institution ? Sur le moment, passablement seul en Suisse romande, nous avions condamné cette scandinave pantalonnade.

Donald Trump, sur le plan économique et social, a rendu l’espoir à des millions d’Américains. Il a jugulé le chômage, créé un climat de confiance pour l’emploi. Il y a eu le Covid, c’est vrai, mais je ne sache pas qu’il puisse en être tenu pour responsable.

Deux paragraphes qui, comme d’habitude, visent à côté de la cible. Et qui sont d’une malhonnêteté crasse. Ne serait-ce que parce que les guerres d’Obama étaient celles de son prédécesseur, George W. Bush.

Trump a jugulé le chômage: mensonge.
Il a rendu l’espoir à des millions d’américains: mensonge.

Ca ne gêne pas notre échotier des bas fonds, qui pense sans doute que proférer un mensonge à trois ou quatre reprises en fait une vérité. C’est la méthode Trump, aussi.

Car le bilan de ce dernier est objectivement calamiteux. Sans même prendre en compte ses habitudes de communication qui, chaque jour, touchent le fond, plus profond encore que le précédent.

Vraiment, Décaillet est une carpette au service de l’ait-droite la plus bête de l’univers. Il est très content de lui.

PD

Le Gogol, c’est lui

Sa Sainte Suffisance Journalistique, jamais à court de stupidités à proférer, peste contre le port obligatoire du masque dans les transports en commun.

Il enrage contre les médecins cantonaux, affirmant cette ineffable vérité:

« mais quel Gogol, quel Pirandello bureaucratique a laissé surgir de ses méninges cette fonction qui sublime la noirceur du caporalisme le plus étriqué?« 

Le « caporalisme le plus étriqué »… Il fallait trouver. A force d’écrire stupidité après stupidité, on pourra bientôt les rassembler en un recueil de type « Best of ».

On pense chaque jour avoir touché le fond, à lire ses sornettes et ses vagissements quasi-hystériques. Mais chaque jour, on n’est jamais déçu, tant les propos de cet olibrius s’enfoncent plus profondément dans la vase de la pensée – si toutefois pensée il y a, ce qui est moins que certain.

Le Gogol (non, pas Nicolas Gogol, mais le niais attardé) c’est lui.

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La morbide fascination de sa Sainte Suffisance Journalistique pour la « DDR »

Son Eminence persiste et signe. Sa morbide fascination pour la République « démocratique » Allemande a à nouveau été exprimée dans un dépôt qu’il convient d’appeler un torchon.

Il nous apprend qu’il a « toujours eu un faible » pour cette dictature, au point qu’il aurait voulu y étudier.

Il pourrait aujourd’hui « écrire plusieurs livres sur la DDR ».

A ce stade, la « DDR » alimente cette fascination qu’il a de lui même dont il nous rabat les oreilles depuis des années. En voici un extrait, à graver à jamais dans le monument aux apologistes du communisme dans sa plus pure tendance stalinienne:

« Et puis, il y a la culture. Dès l’âge de vingt ans, j’ai lu les auteurs de la DDR. J’y ai immédiatement trouvé autre chose que de simples chantres du communisme, ce qui eût été un peu court pour capter les appétits littéraires du jeune homme que j’étais. Plus tard, j’ai découvert Christa Wolf, Heiner Müller, et tant d’autres. Nous sommes loin de la DDR ramenée (par la propagande occidentale) à la seule image de la Stasi, la redoutable police politique, en effet détestable« 

Décidément, rien ne peut arrêter les délires épistolaires de cet olibrius. Tout ça me fait penser à l’adage qui dit que si l’on est pas communiste à 18 ans, c’est que l’on n’a pas de coeur. Mais si on admire encore ce système à 40 ans (ou davantage) c’est que l’on n’a pas de tête. Tout est dit.

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Les envolées lyriques de l’échotier

Décaillet vomit tellement l’Union Européenne qu’elle lui inspire de grandes envolées, lyriques, prophétiques et incantatoires.

Sous le titre « Le gisant et les fausses écritures » (il fallait le trouver, quand même) il nous livre un morceau d’anthologie digne des raclures que l’on trouve habituellement sur les tas de fumier. Une sorte de Nostradamus raté.

Tout cela serait risible si ce n’était aussi pathétique.

Comme je l’ai toujours dit, on a la presse que l’on mérite. Et les faux prophètes, aussi.

Ainsi soit-il.

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« L’aide de la Confédération ne doit pas devenir un oreiller de paresse »

Pour une fois, et c’est à marquer d’une pierre blanche, je suis d’accord avec Décaillet, Sa Sainte Suffisance Journalistique. Les récents propos de Guy Parmelin, conseiller fédéral à plus de quatre cent mille francs par an, sont indécents.

Il faut citer cette insondable stupidité verbatim:

L’aide de la Confédération [aux indépendants] ne doit pas devenir un oreiller de paresse

Pour qui ce technocrate de cinquième zone se prend-t-il? Alors que le gouvernement suisse a fourni des aides massives aux salariés et se prépare une nouvelle fois à sauver une compagnie aérienne médiocre, il ose faire la leçon aux indépendants frappés de plein fouet par la crise?

Non, vraiment, les limites sont franchies. Non, que dis-je? Pas les limites, le mur du çon.

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Un claque à la droite la plus bête du monde

C’est fait, la droite la plus bête du monde, composée de l’improbable assemblage de l’UDC et du PLR, s’est pris une baffe monumentale aux dernières élections fédérales. Bien fait. Car à force de ne rien écouter ni entendre des aspirations des populations, cette issue s’imposait évidemment.

C’est Décaillet qui va être content, lui qui se réclame ouvertement des plus bas fonds du populisme tendance Blocher – culotte en cuir – souliers à clous – bratwurst et frontières nationâââââles.

Je pouffe.

Il ne reste plus qu’à espérer que cette nouvelle majorité ne tombera pas dans les travers de la précédente minorité, à savoir taxer à tout va, Ca, c’est bien moins sûr, surtout avec la présence de Mazzone, la femme au clavier étincelant, au Conseil des Etats. Il y a fort à parier qu’on est parti pour 4 années de leçons et de discours pontifiants.

Je pouffe moins.

Elle sera accompagnée du gros Sommaruga, apologiste du régime castriste, dont l’arrogance est à l’avenant de sa corpulence.

Je ne pouffe plus.

Les prophéties de Saint Pascal

Sa Sainte Suffisance Journalistique, Pascal Décaillet, ressasse ses incantations ad nauseam et à longueur d’année.

Il n’aime pas Emmanuel Macron, président élu de la République française dont il se plaît à prédire l’échec. Selon lui, Jupiter est élu par défaut, un « président à rebours du bon sens ».

Notre échotier national oublie bien évidemment de souligner que le « défaut » est l’élection au suffrage majoritaire à deux tours. Malhonnêteté intellectuelle jusqu’au bout.

Car en France, il y a toujours un élu par défaut. Il suffit de se rappeler de la lamentable élection de Jacques Chirac contre l’infâme Le Pen père.

Tout ça pour dire que Décaillet n’a pas compris que la répétition de ses incantations ne saurait constituer une quelconque vérité. Et puis, c’est assez lassant.

Amen, ainsi soit-il.