Les obsessions de l’échotier: diagnostic psychiatrique

Le « grand journaliste » du paysage audio-visuel de Suisse romande nous livre, jour après jour, ses obsessions. Le diagnostic psychiatrique est intéressant et assez facile à effectuer.

L’olibrius souffre:

– d’égocentrisme aggravé

– d’une fixation négative sur l’Union Européenne

– d’une adoration pour l’UDC et pour le dinosaure de Schaffouse

– d’une vénération du vote du 14 février

– d’une exécration de mai 68 et de ses succédanés

– d’une misère intellectuelle permanente

Mais, surtout, et c’est un développement récent, d’une logorrhée caractérisée sur le scrutin du 27 septembre prochain, sur l’immigration. Et il nous sert toutes, absolument toutes les vieilles et éculées rengaines xénophobes que l’on connait depuis le siècle dernier, malgré ses dénégations:

Il ne s’agit absolument pas de xénophobie : réguler les flux migratoires n’implique aucune espèce de jugement dépréciatif sur l’étranger, en tant que tel. Ceux qui brandissent ce terme, xénophobie, dans le débat du 27 septembre, doivent être implacablement remis à leur place. Au besoin, par des procédures en diffamation

En plus, il se fait menaçant, le bougre. Du délire de la persécution à ajouter à la longue liste de ses pathologies.

Vous rendez-vous compte? Des plaintes en diffamation? Moi je l’affirme haut et fort – et je prédis déjà que son éventuelle plainte en diffamation se retrouvera à sa place, aux oubliettes de l’histoire – que cet homme est foncièrement, irrémédiablement xénophobe.

C’est grave, docteur? Oui! Il lui faut ses petites gouttes tout de suite, ça le calmera, et cela soulagera le bon peuple qui n’en peut plus de ses élucubrations.

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Décaillet dans le texte

Pascal Décaillet, éminence journalistique de la presse échotière de quatrième zone, n’aime pas l’Union Européenne et ses succédanés. Il n’aime pas non plus les moralistes mais ne se prive jamais de la faire aux autres, la morale.

Dans un récent billet, publié sur la plate-forme des blogs de la Tribune de Genève (dont la tolérance à la répétition et à l’ennui est consternante) il s’en donne à coeur joie, expliquant au PLR tout ce qu’il devrait changer dans sa doctrine pour devenir une copie conforme de l’UDC tendance dinosaure de Schaffouse.

On retiendra tout particulièrement ces morceaux d’anthologie:

si l’aile libérale du PLR voulait bien admettre qu’elle se fourvoie depuis plus de trente ans

si le PLR voulait bien mettre en avant la nation, comme lieu de référence de la mémoire et de la projection sur l’avenir ; couper avec l’idéologie supranationale ; envoyer Bruxelles dans les choux

Et le point culminant de ces éructations est digne d’être coulé dans le bronze de la stupidité:

eh bien, ma foi, je me découvrirais, si ces minimes conditions étaient remplies, de magnifiques proximités avec ce parti!

Si j’étais le PLR (Dieu soit loué, je ne le suis pas), je renverrai cet égocentrique à ses alpages, muni d’un ticket CFF aller simple, avec cette injonction péremptoire: « restez-y ».

Blocher déraille, une habitude

Le dinosaure de Schaffouse déraille. Rien de nouveau sous le soleil, tant ce vieil homme nous a habitué à ses discours qui fleurent bon les chaussures à clous et les chemises brunes auréolées d’une transpiration virile.

Bon. dans un article paru ce jour sur le site de la Tribune de Genève, il nous reparle de son obsession favorite: l’immigration.

On passera sur les discours à tendance Udécé canal historique époque du jurassique antérieur. Mais il nous sort cette perle: « Nous ne sommes pas très innovants ». Ca, c’est un chef d’oeuvre du lieu commun, ou comment on enfonce les portes ouvertes à l’Udécé.