Nous sommes tous des infidèles

2015: Charlie.

2020: la décapitation, en pleine rue, d’un enseignant du Val d’Oise qui avait montré les caricatures à ses élèves collégiens.

L’auteur de ce dernier crime a écrit:

De Abdullah, le serviteur d’Allah, à Macron, le dirigeant des infidèles, j’ai exécuté un de tes chiens de l’enfer qui a osé rabaisser Muhammad

Il a été abattu comme un chien par les forces de l’ordre, Abdullah.

Cette barbarie obscure, ignorante de toutes valeurs d’humanité, frappe encore. Et cela suffit. Nos concitoyens musulmans doivent impérativement comprendre que la liberté des cultes leur donne le droit de pratiquer leur religion dans la liberté. Mais les lois du monde civilisé leur donnent également l’obligation du respect des idées, croyances et convictions des autres.

La République française garantit le droit au blasphème, pour autant que celui-ci ne vienne pas perturber l’ordre public. Les musulmans doivent se mettre ce principe dans la tête et l’accepter. S’ils refusent de le faire, il y a suffisamment d’endroits sur la planète qui pourront les accueillir.

A ce stade, nous sommes tous des infidèles, et fiers de l’être.

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Pourquoi blasphémer

Dans un billet publié le 30 septembre dernier, Hani Ramadan pose la question de savoir « pourquoi blasphémer ». Il a évidemment à l’esprit l’actuel procès des survivants des attentats de Charlie et de l’Hyper Casher perpétrés par des fous de dieu en janvier 2015.

On retrouve la dialectique chère à Hani. Il pose la question

Pourquoi injurier, blasphémer, s’en prendre de façon outrancière à ce qui est cher à nos voisins?

Et il ajoute cette perle, la liberté d’expression version islamiste obscur:

La liberté d’expression n’est légitime que si elle se tient à une limite qu’elle est tenue de ne pas transgresser: cette limite s’appelle la dignité de nos semblables

Il omet un élément essentiel à sa rhétorique. En France, le droit au blasphème est un droit écrit dans la loi. C’est ainsi et il doit être utilisé, n’en déplaise aux punaises de mosquées et autres agités du bocal.

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Il fallait oser, Ramadan l’a fait

Cet extrait du dernier torchon de Hani Ramadan vaut son pesant de stupidité crasse, de déni de réalité, d’obscurantisme irrémédiable:

Allâhu Akbar! Voilà une expression qui dans la conscience de beaucoup est liée au terrorisme et à la violence. À force de répéter que tel islamiste supposé a crié: «Allâhu Akbar!» avant de commettre son crime, ces termes sont devenus le signe d’un ralliement fanatique à une foi obscurantiste

C’est vrai, quoi.

Les crétins fanatiques qui se font exploser devant des terrasses de café ou des écoles, les agités du bocal qui tirent dans le tas au Bataclan ou à la rédaction de Charlie, les fous dingues qui écrasent des promeneurs avec des véhicules volés ne sont que des « islamistes supposés ».

Il fallait oser écrire une telle connerie. Il l’a fait.

Ramadan vit sur une autre planète. Qu’il y reste… Cet islamologue de mes deux finira sans doute par y trouver les vierges promises aux martyrs et nous foutre la paix.

Le « malaise » des musulmans de Suisse

Dans un article publié aujourd’hui, le journal Le Temps se fait l’écho du malaise que ressentiraient les musulmans de Suisse, après le troisième attentat djihadiste perpétré en France depuis janvier 2015.

Comme d’habitude, les musulmans condamnent, mais aussitôt fait, y vont de leurs litanies habituelles. « Nous sommes fatigués de devoir nous justifier de quelque chose qui n’a rien à voir avec nous », et que les terroristes ne sont pas « représentatifs en regard du nombre de musulmans dans le monde ». C’est fait, on tombe dans la basse rhétorique du nombre.

Certes, les terroristes ne constituent qu’une infime minorité de ces « croyants ». Il n’en demeure pas moins qu’ils se réclament de l’islam et tuent pour devenir des martyrs de cette cause, si l’on ose dire. En ce sens, ils sont une dangereuse minorité agissante – leur nombre n’ayant rien à voir avec leur potentiel de nuisance. Et puis, on n’a jamais vu de chrétiens se faire sauter ou écraser des innocents au XXIe siècle, jusqu’à preuve du contraire.

Le pompon est décerné, comme d’habitude, à l’islamiste Hani Ramadan qui, après avoir condamné l’attentat de Nice, se met à mégoter, puis à invoquer l’islamophobie et les méfaits des approches journalistiques. Et puis, très logiquement, il en vient à disculper les illuminati du califat.

Plus malhonnête, on meurt. Car faut-il rappeler, encore et toujours, que ces musulmans, radicalisés, se réclament précisément de leur religion?

De deux choses l’une: ou Hani Ramadan est stupide, ou il nous prend pour des idiots. Pourquoi pas les deux?