Voilà que Vladimir Poutine provoque Bernard-Henry Lévy en “duel à mort”. Les chaussettes nous en tombent. Dans une interview diffusée par la chaîne de télévision aux ordres Rossiya 1, notre copain Vladimir déclare, tout fier:
« Si il a un problème avec moi, j’invite ce garçon à venir m’affronter en face, je lui demande d’arrêter de jouer l’enfant trouillard qui hurlerait à la vue d’un simple ours enragé. J’ai cru comprendre qu’il est accro à la présence médiatique et aime se mettre en scène, je lui donne donc rendez-vous au sommet du mont Elbrouz (5642 mètres) pour un combat mortel à mains nues. Des centaines de journalistes, du monde entier, seront là pour le prendre en photo dans un combat titanesque. À très bientôt, petit BHL »
Il faut dire que BHL avait osé prétendre que Vladimir Poutine est un dictateur faisant l’éloge de l’homophobie. Voilà un crime de lèse-poutine dans les environs de Moscou.
Ce serait risible si Poutine ne se prenait pas tant au sérieux, à rouler des mécaniques.
Il n’y a guère que Guy Mettan pour se complaire dans le rôle de petit télégraphiste de Moscou. Il nous a concocté un opuscule vouant à la Géhenne la presse occidentale russophobe. Pour Mettan, on devrait organiser non pas un duel, mais une séance d’idolâtrie avec Poutine. Au milieu de l’Oural, si possible.
Et qu’ils y restent, tous les deux.