2015: Charlie.
2020: la décapitation, en pleine rue, d’un enseignant du Val d’Oise qui avait montré les caricatures à ses élèves collégiens.
L’auteur de ce dernier crime a écrit:
De Abdullah, le serviteur d’Allah, à Macron, le dirigeant des infidèles, j’ai exécuté un de tes chiens de l’enfer qui a osé rabaisser Muhammad
Il a été abattu comme un chien par les forces de l’ordre, Abdullah.
Cette barbarie obscure, ignorante de toutes valeurs d’humanité, frappe encore. Et cela suffit. Nos concitoyens musulmans doivent impérativement comprendre que la liberté des cultes leur donne le droit de pratiquer leur religion dans la liberté. Mais les lois du monde civilisé leur donnent également l’obligation du respect des idées, croyances et convictions des autres.
La République française garantit le droit au blasphème, pour autant que celui-ci ne vienne pas perturber l’ordre public. Les musulmans doivent se mettre ce principe dans la tête et l’accepter. S’ils refusent de le faire, il y a suffisamment d’endroits sur la planète qui pourront les accueillir.
A ce stade, nous sommes tous des infidèles, et fiers de l’être.