Recep Tayyip Erdogan s’érige contre la laïcité française

Pour qui se prend-il? Le président turc appelle à boycotter les produits français, en suite de l’interminable et sanglante affaire des caricatures.

De fait, le fantoche d’Ankara participe pleinement à la posture victimaire des musulmans, qui s’affirment injuriés et méprisés par l’exercice la laïcité.

Quand les musulmans de tous bords pourront-ils comprendre que la laïcité est la garante de la démocratie telle qu’on la conçoit en Europe – mais évidemment pas en Asie mineure?

Quand les musulmans installés dans les pays européens comprendront-ils que si les démocraties ai sein desquelles ils vivent ne leur conviennent pas, il existe quelques dizaines de pays musulmans dans lesquels la charia est appliquée rigoureusement et qui les accueilleraient à bras ouverts?

A commencer, sans doute, par la Turquie d’Erdogan…

Il convient de renvoyer Erdogan à ses petits ou grands soucis et de lui signifier clairement que les affaires intérieures de la République ne le concernent en rien.

Et j’ajouterai: Monsieur le Président turc de mes deux, le citoyen de la République française, laïque et libre que je suis vous dit de vous occuper de vos affaires et de laisser les démocraties européennes vivre – et elles le font très bien sans vous.

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Et pour le coup, je vous la remet:

Mohammad

Pourquoi blasphémer

Dans un billet publié le 30 septembre dernier, Hani Ramadan pose la question de savoir « pourquoi blasphémer ». Il a évidemment à l’esprit l’actuel procès des survivants des attentats de Charlie et de l’Hyper Casher perpétrés par des fous de dieu en janvier 2015.

On retrouve la dialectique chère à Hani. Il pose la question

Pourquoi injurier, blasphémer, s’en prendre de façon outrancière à ce qui est cher à nos voisins?

Et il ajoute cette perle, la liberté d’expression version islamiste obscur:

La liberté d’expression n’est légitime que si elle se tient à une limite qu’elle est tenue de ne pas transgresser: cette limite s’appelle la dignité de nos semblables

Il omet un élément essentiel à sa rhétorique. En France, le droit au blasphème est un droit écrit dans la loi. C’est ainsi et il doit être utilisé, n’en déplaise aux punaises de mosquées et autres agités du bocal.

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Il fallait oser, Ramadan l’a fait

Cet extrait du dernier torchon de Hani Ramadan vaut son pesant de stupidité crasse, de déni de réalité, d’obscurantisme irrémédiable:

Allâhu Akbar! Voilà une expression qui dans la conscience de beaucoup est liée au terrorisme et à la violence. À force de répéter que tel islamiste supposé a crié: «Allâhu Akbar!» avant de commettre son crime, ces termes sont devenus le signe d’un ralliement fanatique à une foi obscurantiste

C’est vrai, quoi.

Les crétins fanatiques qui se font exploser devant des terrasses de café ou des écoles, les agités du bocal qui tirent dans le tas au Bataclan ou à la rédaction de Charlie, les fous dingues qui écrasent des promeneurs avec des véhicules volés ne sont que des « islamistes supposés ».

Il fallait oser écrire une telle connerie. Il l’a fait.

Ramadan vit sur une autre planète. Qu’il y reste… Cet islamologue de mes deux finira sans doute par y trouver les vierges promises aux martyrs et nous foutre la paix.

Ramadan: le discours pervers

Dans un récent article publié sur son blog, l’inénarrable Hani Ramadan pleurniche relativement aux propos tenus par jean-Pierre Chevènement que je cite, in extenso:

« Les musulmans, comme tous les citoyens français, doivent pouvoir pratiquer leur culte en toute liberté. Mais il faut aussi qu’ils comprennent que, dans l’espace public où se définit l’intérêt général, tous les citoyens doivent faire l’effort de recourir à la « raison naturelle”.

Et notre Ramadan préféré de proférer ses incantations habituelles: “Fanatisme laïcard sur fond d’extrémisme nationaliste et frontiste”, relevant au passage que la déclaration universelle des droits de l’homme garantit à chacun la liberté de pratiquer sa foi. 

Oui, on a bien lu le propos pervers de notre ami Hani. On pourra le renvoyer tel quel aux gouvernements des pays musulmans qui, précisément, ne garantissent cette liberté qu’aux musulmans. Bref, il se fout de nous, l’Hani mâle.

Et il se fout encore davantage de nous lorsque l’on lit sa réplique à une commentatrice:

« La provocation ne vient que du regard subjectif que vous jetez sur une simple pratique. C’est votre projection maladive islamophobe, alimentée par un matraquage médiatique anxiogène bien loin du bon sens, qu’il convient de changer, pas la liberté des autres… »

Pour paraphraser de comte de Clermont-Tonnerre, on dira sans détour qu’il faut tout refuser aux musulmans comme représentants de leur religion et tout leur accorder comme citoyens, dans le cadre de l’état laïque dans lequel nous vivons, et pour lequel nos prédécesseurs se sont battus.

Le faux modeste « citoyen de Genève »

Hani Ramadan, qui n’en n’est plus à son coup d’essai, se fend d’une “lettre ouverte à François Hollande” sur le blog qu’il tient avec la complicité de la Tribune de Genève. Ce dépôt d’anthologie atteint le fond du fond de la bassesse islamique dans toute sa splendeur.

Hollande a reçu Abdel Fatah Al-Sissi (pas l’impératrice) en visite officielle à Paris, et cela heurte la sensibilité de Ramadan. Le pauvre.

Donneur de leçons comme à son habitude de sectaire, il nous explique l’illégitimité de Sissi, lançant des incantations sur les alliances qui, selon lui, “font honte”. Puis il y va de la menace: « C’est exactement le sort qui va vous être réservé, par la grâce de Dieu”…

On croit rêver.