La descente aux enfers du PLR genevois est programmée. Elle se terminera par l’implosion du parti, déchiré par les luttes internes, les secrets nauséabonds révélés, les rancoeurs personnelles et, par-dessus tout, l’attitude jusqu’au boutiste de Pierre Maudet, menteur en chef de la formation.
Il s’accroche à ce qui lui reste de pouvoir, soutenu par une vieille garde de radicaux d’un autre siècle prêts à tout pour le laisser en place.
Mensonges, manipulations, secrets d’alcôves politiques, fonds occultes tout y est pour alimenter les conflits internes qui finiront par provoquer la disparition du PLR, assemblage contre nature de radicaux fazystes et de libéraux tendance rue des Granges. Au point que tout cela commence par agacer singulièrement les instances nationales du parti.
Pour tous, Maudet est présumé innocent. Soit. Mais il est aussi le ver dans le fruit PLR, le révélateur des dissensions irrédentistes et, probablement finalement, le fossoyeur du mouvement. Paltoquet menteur, arrogant, suffisant et content de lui, Maudet est pour l’instant sourd aux appels à la démission.
Au-delà des aspects juridiques de son affaire, la sortie serait pourtant la seule solution honorable aux problèmes que Maudet pose à sa formation, à la République et, en finalité, à ses concitoyens qui deviennent la risée de nos compatriotes confédérés. Mais, l’honneur, il ne semble pas en avoir, s’accrochant à sa position comme un naufragé à sa bouée. S’il tient encore quelques mois, il bénéficiera d’une substantielle rente de « retraité ».
Finalement, se débarrasser de Maudet n’aura pas de prix. Attendons donc ces quelques mois et qu’il parte sans honneur, entraînant son parti dans la disgrâce d’une disparition qui, en l’occurrence, sera entièrement méritée.