Décaillet: tout est prétexte à vomir la presse mainstream

Dans un récent billet, Pascal Décaillet démontre (le fallait-il encore?) que son objectif principal est de vomir la presse mainstream, qu’il s’agisse de la RTS ou du journal Le Temps.

Cette fois-ci, il prend prétexte du décès de Ruth Bader Ginzburg, juge à la cour suprême des Etats-Unis, pour asséner ses rengaines habituelles.

Il convient de noter que Sa Sainte Suffisance Journalistique se prend pour un grand apôtre de la démocratie en général et de la directe à l’helvétique en particulier.

Dans le cas de la cour suprême des Etats-Unis, ce qui choque la presse mainstream – mais aussi une bonne partie des citoyens des Etats-Unis – est la manière dont le parti républicain, à l’instigation de Trump, va tenter de manipuler une seconde fois la nomination d’un juge à la cour suprême.

Rappelons-nous: en 2016, le GOP majoritaire au Sénat a bloqué la nomination de Merrick Garland à la cour suprême car il était proposé par Obama durant une année électorale. Au prétexte qu’il incomberait au président élu de faire son choix.

Cette année, nous sommes dans la situation inverse. Trump est candidat et sa réélection est incertaine. Et ce même GOP affirme, sans honte, qu’il faudrait absolument nommer un remplaçant à Ruth Bader Ginzburg avant l’élection. La manoeuvre ne trompe personne et c’est exactement cela qui est révoltant car c’est une captation de démocratie commise par un parti noyauté par toutes sortes de tendances fascisantes, comme le Tea Party ou l’obscur mouvement QAnon.

Mais cela, Décaillet n’en n’a cure, tant sa haine de la RTS le ronge. Ce personnage est vraiment petit, petit, étroit dans une vision quasi obsessionnelle d’un monde passé, révolu à jamais.

Screen Shot 2020 09 21 at 7 19 08 AM

Pascal Décaillet ne vit pas sur la même planète que nous

Pascal Décaillet vit sur une autre planète que le reste d’entre nous. Dans un récent billet, il fait l’apologie du bilan de Donald Trump, ce qui lui donne aussi l’occasion de vomir la presse mainstream – une habitude chez lui – le Temps, en l’occurrence.

Quel benêt. Il faut le citer:

Mais il y a les faits. En quatre ans, Donald Trump n’a emmené les États-Unis dans aucune guerre. Son prédécesseur, Barack Obama, de la Somalie à l’Afghanistan, de la Libye à l’Irak, avait tapissé le monde de ses bombes, souvent dans l’indifférence générale des médias, qui ont toujours sanctifié sa figure. La bienpensance mondiale ne lui avait-elle pas attribué le Nobel de la Paix au tout début de son mandat, ruinant ainsi pour toujours le crédit de cette institution ? Sur le moment, passablement seul en Suisse romande, nous avions condamné cette scandinave pantalonnade.

Donald Trump, sur le plan économique et social, a rendu l’espoir à des millions d’Américains. Il a jugulé le chômage, créé un climat de confiance pour l’emploi. Il y a eu le Covid, c’est vrai, mais je ne sache pas qu’il puisse en être tenu pour responsable.

Deux paragraphes qui, comme d’habitude, visent à côté de la cible. Et qui sont d’une malhonnêteté crasse. Ne serait-ce que parce que les guerres d’Obama étaient celles de son prédécesseur, George W. Bush.

Trump a jugulé le chômage: mensonge.
Il a rendu l’espoir à des millions d’américains: mensonge.

Ca ne gêne pas notre échotier des bas fonds, qui pense sans doute que proférer un mensonge à trois ou quatre reprises en fait une vérité. C’est la méthode Trump, aussi.

Car le bilan de ce dernier est objectivement calamiteux. Sans même prendre en compte ses habitudes de communication qui, chaque jour, touchent le fond, plus profond encore que le précédent.

Vraiment, Décaillet est une carpette au service de l’ait-droite la plus bête de l’univers. Il est très content de lui.

PD

La morbide fascination de sa Sainte Suffisance Journalistique pour la « DDR »

Son Eminence persiste et signe. Sa morbide fascination pour la République « démocratique » Allemande a à nouveau été exprimée dans un dépôt qu’il convient d’appeler un torchon.

Il nous apprend qu’il a « toujours eu un faible » pour cette dictature, au point qu’il aurait voulu y étudier.

Il pourrait aujourd’hui « écrire plusieurs livres sur la DDR ».

A ce stade, la « DDR » alimente cette fascination qu’il a de lui même dont il nous rabat les oreilles depuis des années. En voici un extrait, à graver à jamais dans le monument aux apologistes du communisme dans sa plus pure tendance stalinienne:

« Et puis, il y a la culture. Dès l’âge de vingt ans, j’ai lu les auteurs de la DDR. J’y ai immédiatement trouvé autre chose que de simples chantres du communisme, ce qui eût été un peu court pour capter les appétits littéraires du jeune homme que j’étais. Plus tard, j’ai découvert Christa Wolf, Heiner Müller, et tant d’autres. Nous sommes loin de la DDR ramenée (par la propagande occidentale) à la seule image de la Stasi, la redoutable police politique, en effet détestable« 

Décidément, rien ne peut arrêter les délires épistolaires de cet olibrius. Tout ça me fait penser à l’adage qui dit que si l’on est pas communiste à 18 ans, c’est que l’on n’a pas de coeur. Mais si on admire encore ce système à 40 ans (ou davantage) c’est que l’on n’a pas de tête. Tout est dit.

Indexmarx

Les envolées lyriques de l’échotier

Décaillet vomit tellement l’Union Européenne qu’elle lui inspire de grandes envolées, lyriques, prophétiques et incantatoires.

Sous le titre « Le gisant et les fausses écritures » (il fallait le trouver, quand même) il nous livre un morceau d’anthologie digne des raclures que l’on trouve habituellement sur les tas de fumier. Une sorte de Nostradamus raté.

Tout cela serait risible si ce n’était aussi pathétique.

Comme je l’ai toujours dit, on a la presse que l’on mérite. Et les faux prophètes, aussi.

Ainsi soit-il.

Hqdefault

Décaillet a la rage

Décaillet a la rage!

Ô fou rire qui me prend.

Il a la rage contre ceux qui ne pensaient pas comme lui avant et s’y mettent à la vingt cinquième heure… Qui se trouvent à adopter les valeurs qu’il défend depuis vingt ans…

Il faut citer de morceau de bravoure intellectuelle:

Mes quelques compagnons de route de ces années difficiles, où il a fallu se battre avec acharnement pour faire valoir ses idées, et payer parfois fort cher (oh oui !) ce combat, je sais exactement qui ils sont. Une poignée ! Avec eux, dans l’ordre d’une invisible communauté d’appartenance et de combat, je communie.

Les convertis de la 25ème heure, je les identifie aussi, un par un. Sur eux, nul commentaire. Juste la rage.

Une communauté « d’appartenance et de combat« … Je pouffe. De quel « combat » veut-il parler, lui qui reste tranquillement derrière son clavier et son écran à rabâcher les mêmes sornettes à longueur d’année?

Non seulement il ne combat rien, mais il ne fait que pérorer, en ne prenant aucun risque (celui de la démocratie directe, par exemple).

Non, décidément, Saint Pascal, prenez un Xanax. Ca calme.

Uploded e1f641eaf308cd56cb86a5750f1c30d3 SIPA 00555622 000002

« L’aide de la Confédération ne doit pas devenir un oreiller de paresse »

Pour une fois, et c’est à marquer d’une pierre blanche, je suis d’accord avec Décaillet, Sa Sainte Suffisance Journalistique. Les récents propos de Guy Parmelin, conseiller fédéral à plus de quatre cent mille francs par an, sont indécents.

Il faut citer cette insondable stupidité verbatim:

L’aide de la Confédération [aux indépendants] ne doit pas devenir un oreiller de paresse

Pour qui ce technocrate de cinquième zone se prend-t-il? Alors que le gouvernement suisse a fourni des aides massives aux salariés et se prépare une nouvelle fois à sauver une compagnie aérienne médiocre, il ose faire la leçon aux indépendants frappés de plein fouet par la crise?

Non, vraiment, les limites sont franchies. Non, que dis-je? Pas les limites, le mur du çon.

Topelement 2