Il faut s’appeler Pascal Décaillet

Il faut s’appeler Pascal Décaillet pour oser commettre une leçon sur l’histoire des grandeurs et décadences de l’empire perse en commentaire de la décision du bouffon de la maison blanche d’extraire les Etats-Unis de l’accord sur le nucléaire iranien.

Il se targue d’être féru d’histoire, notre Sainte Suffisance Journalistique… Ce qu’il oublie, c’est la dimension contemporaine de ladite Histoire (il n’en retient que la première syllabe).

On se permettra de contredire sa Majesté Journalistique en lui rappelant que l’Iran d’aujourd’hui n’a de lien avec l’Histoire que dans ses volontés hégémoniques au sein du monde musulman.

Tout dans sa grandiloquence, notre échotier appelle les pays d’Europe à affirmer « que leur relation avec l’Iran relève de leur choix souverain, et non d’un alignement sur les États-Unis d’Amérique »… en oubliant opportunément que, quelques jours auparavant, il faisait lui-même le panégyrique du président desdits Etats-Unis d’Amérique.

Je ne sais s’il existe une Histoire pour les journalistes, mais s’agissant de Décaillet, gageons que ce sont les oubliettes qui lui sont destinées.