Dans un article du journal Le Temps du 30 novembre 2018, on peut lire cette perle:
« Vous croyez que Pierre Maudet est le premier politicien à mentir? »
C’est l’incroyable argument de John Dupraz, ancien député PLR, sort pour la défense de l’ex-président du Conseil d’Etat genevois.
Ainsi, on devrait exonérer les mensonges et tentatives de manipulations de Maudet au seul prétexte qu’il ne serait pas le seul à mentir. Vraiment?
Dans ce même article, le solaire Bertrand Piccard y va aussi de son couplet asinien:
« J’admire les gens qui se considèrent injustement victimes et qui se battent »
Le fait est que, dans ce cas particulier, Maudet n’est pas une victime, sinon celle de ses propres mensonges et divagations.
Telle est la dialectique des soutiens du futur ex-Conseiller d’Etat. Il y a eu pire ailleurs, d’autres ont fait pareil et il est une victime des grands méchants qui ourdissent les pires complots pour le forcer à la démission.
On ne sait ce qui est le plus affligeant, des faits eux-mêmes et de leur auteur ou de la misère intellectuelle des défenseurs jusqu’au-boutistes de Maudet.