La France (insoumise) Incendiaire: les renégats de la République

Cela fait longtemps que je suis convaincu que LFI est davantage incendiaire qu’insoumise. A quelques trop rares exceptions près, ses membres pérorent et ressassent les éructations du guide, l’infâme Jean-Luc Mélenchon. Véritable leader minimal d’une gauche qui n’a plus rien de républicain, il envoie ses séides répéter ses sentences à tout bout de champ.

Depuis le 7 octobre dernier, ces incendiaires ont franchi une étape significative en direction du fond du fond, de la vase nauséabonde de la politique, de la moisissure des idées. Incapables de prononcer le mot “terroriste” s’agissant de l’action du Hamas, ils s’enferrent dans une rhétorique putride. Ils parlent d’actes de guerre, renvoient à l’extrémisme du gouvernement israélien, éprouvent de la compassion pour « toutes les victimes”, se voient en piliers du “droit international » mais, surtout, évitent soigneusement de répondre à toutes les questions qui pourraient mettre en cause le guide suprême…

L’union artificielle de la gauche, la “NUPES”, est d’ailleurs en train d’en crever – et c’est une excellente chose. Car on ne peut discuter avec des extrémistes, ni avec des sectaires gouroutisés par un Mélenchon qui s’ennuie dans sa retraite et n’a rien de mieux à faire que d’allumer des feux partout.

Ses laquais Panot, Bompart, Chikirou, Obono et autres sont à leur parti et à la gauche ce que les scientologues sont à Ron Hubbard ou les islamo-gauchistes aux frères musulmans. Des disciples aveugles qui voient davantage d’intérêt à la décomposition de la République qu’à sa pérennité. Dans ce contexte, le silence des écologistes est accablant.

Ils sont les renégats de la République, les apostats de toutes les valeurs humanistes, les fossoyeurs de tout débat d’idées et les apologistes du néant et du chaos. La honte de la France républicaine, en quelque sorte.

Navalny, un « extrémiste »?

« Pour un fasciste le problème n’est jamais de présenter la vérité au public, mais de comment employer au mieux les nouvelles pour duper le public de sorte qu’ils donnent au fasciste et à son groupe plus d’argent et plus de pouvoir » – Henry A. Wallace

La condamnation à 19 années supplémentaires de prison d’Alexeï Navalny est consternante. Le régime fasciste de Vladimir Poutine, lui, est atterrant.

Car qui est extrémiste, vraiment?

L’opposant qui tente de communiquer ses opinions ou le dictateur omnipotent qui ne songe qu’à les faire taire, ainsi d’ailleurs que toutes le voix qu’il considère comme discordantes?

La voix d’un détenu sous haute sécurité ou celle d’un despote va-t-en guerre qui justifie celle contre l’Ukraine au nom d’une lutte contre les néonazis?

Décidément, ce dictateur s’apparente à la lie de l’humanité.

Mais il se trouvera sans doute de bons helvètes, confortablement installés dans leurs salons, pour affirmer que la Russie est le dernier rempart qui nous protégera du grand satan américain. Si, si, il en existe. Et aussi quelque journaliste de quatrième zone pour balancer des incantations anti-Otan et pro “DDR” (cette dernière ayant clairement fait partie des états fascistes post seconde guerre mondiale).

On pourra compter sur quelques élues ou élus du  Front National ou de La France Incendiaire ou quelque agitée du bocal locale pour dégoiser les pires stupidités. 

Ainsi soit-il.

Dieudonné M’Bala M’Bala, plus raciste que les blancs

Et ce n’est pas peu dire.

La tête d’ananas, convoqué par la justice genevoise à son procès pour discrimination raciale, il a fait savoir qu’il ne se présenterait pas à l’audience, car en tournée. On se demande bien encore où cet infâme individu peu encore tourner, si ce n’est en rond dans ses obsessions racistes.

Ceci démontre une chose. En plus d’être raciste, il n’en n’a pas.

 

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Le trumpisme est une maladie et une forme de fascisme

Donald J. Trump a été battu. Tous les vrais démocrates (les vrais, pas les membres du parti Démocrate des Etats-Unis) s’en réjouissent. Sans doute va-t-il tenter de contester sa défaite, accompagné de ses irréductibles laquais (Rudolph Giuliani, Lindsey Graham, Mitch « MoscowMitch » McConnell et désormais William Barr en tête), mais tout rentrera dans l’ordre sous peu.

Le 45e Président laissera en héritage le vieil adage écossais qui stipule que le pire n’est jamais certain. Et, effectivement, depuis 2016, chaque jour a eu son lot de mensonges, de contre-vérités d’actions stupides ou racistes. Chaque jour, il s’enfonçait davantage dans la vase du racisme systémique, du déni de réalité, de l’infantilisme irresponsable. Grossier, injurieux, sans manières, sans élégance et, surtout, d’une malhonnêteté crasse et irrémédiable. Fraude fiscale et dettes pharaoniques sont ce qui va lui rester lors de son retour à la vie civile. On n’a pas fini d’en entendre parler.

Il laisse un pays dangereusement divisé – et il faut répéter que Trump n’a fait que révéler et rendre concrètes les dérives ensemencées par les Républicains depuis deux décennies au moins. Ce parti n’est plus que le fantôme de ce qu’il était: conservateur, mais pas extrémiste. Il laisse un parti sans âme et un pays dangereusement affaibli économiquement. Il laisse un pays malade du Covid-19.

Finalement, il n’y aura que le camp des vautours israéliens pour se réjouir de cette présidence: le transfert, très symbolique, de l’ambassade des Etats-Unis de Tel-Aviv à Jérusalem. La motivation de ce transfert était d’ailleurs fondée sur le soutien du Donald à la droite religieuse américaine davantage qu’à celui d’Israël car Trump est un antisémite notoire. Bibi, d’ailleurs, faisait un peu la tête à l’annonce de la victoire de Biden. Ca va être plus compliqué pour lui.

On me dira que Trump est le seul Président des Etats-Unis à n’avoir pas lancé de guerres. C’est vrai, mais à quel prix? La trahison des Kurdes de Syrie, les autocrates russe et du Moyen-Orient plus forts qu’avant, une petite tapette aux ayatollahs iraniens et une Corée du Nord qui n’a pas bougé ses lignes d’un millimètre. Et il a entretenu les conflits de ses prédécesseurs. Quel bilan.

La pandémie du Covid-19 n’a pas été « gérée » par Trump. Ignorant de la science, rappelons-nous qu’il a suggéré d’ingérer du désinfectant et de s’exposer aux UV pour traiter la maladie. A ce jour, il y a eu 9,968,155 cas et 237,570 décès dans le pays.

Voilà où la bêtise et l’ignorance trumpiennes mènent. L’Histoire appréciera ces œuvres à leur juste valeur.

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Pour Pascal Décaillet, le trumpisme n’est pas mort

Dire que Décaillet n’apprécie pas le résultat de l’élection présidentielle aux Etats-Unis est un euphémisme. Il bout de rage.

Rage contre la presse dite «mainstream», Le Temps RTS en tête qu’il accuse de «jouir» de l’élection de Donald Trump. Notre journaleux de bas étage a la mémoire courte car, il y a quatre ans, c’est lui qui n’en pouvait plus. Il allait même jusqu’à comparer Donald J. Trump à Franklin D. Roosevelt.

Il concluait sur cette remarque d’une insondable platitude:

L’Histoire est totalement imprévisible. Nul d’entre nous ne sait de quoi demain sera fait

Là où Décaillet fait très fort, c’est lorsqu’il affirme que non seulement le trumpisme n’est pas mort, mais que l’on peut le comparer aux «lignes de fractures» existant aujourd’hui en Europe et en Suisse, celles qui séparent les souverainistes (dont il fait partie) et les « cosmopolites » (on appréciera tout particulièrement ce terme qui fait très années trente).

Mais il ne s’arrête pas là. On retiendra ce morceau d’anthologie :

Les lignes de fracture, entre nous ici en Suisse, de novembre 2016, demeurent, au millimètre, celles de novembre 2020. Les ruptures de l’époque demeurent valables. Nous sommes face à deux conceptions du monde. Ce sera l’une ou l’autre. Cela porte un nom : cela s’appelle la guerre

La guerre. Il l’a dit. Il est en guerre contre les cosmopolites, en guerre contre ceux qui ne pensent pas comme lui. En cela, il est d’une indécence crasse. Et il est très, très trumpiste. On le verra bien en ministre de l’information et de la propagande d’un régime dont on espère qu’il ne verra jamais le jour.

La liberté de la presse permet-elle ce genre d’appel? Non, vraiment, ce type est nuisible à la démocratie.

Maudet: c’est un adieu, pas un au revoir

Le margoulin de la République a décidé de démissionner et de s’en remettre au suffrage universel. Il faut dire que rester devenait de plus en plus difficile pour lui.

On ne parlera pas de son arrogante obstination à ne pas voir ou comprendre ses propres égarements, sa totale absence de clairvoyance à constater que ses malheurs étaient la conséquence de ses mensonges, dissimulations et manipulations.

Il conviendra que le peuple de cette bonne République accomplisse son devoir électoral massivement et renvoie ce freluquet à la vie du commun des mortels. Et notamment d’apprendre à se comporter de manière responsable, apprendre les rudiments de la conduite managériales, apprendre à rechercher un emploi et apprendre à assumer les conséquences de ses actes.

Mieux vaudra tard que jamais.

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Décaillet sombre dans le complotisme Deep State

Pascal Décaillet, ténébreux oracle de la vie politique genevoise, sombre dans le complotisme de tendance trumpiste. Dans un effarant billet, il mélange tout et distille ses théories qui donneraient à rire si elles ne donnaient du grain à moudre aux négationnistes de la crise sanitaire.

S’il est vrai que ce second semi-confinement portera sans doute un coup dur de plus à une économie genevoise affaiblie, notre échotier des savannes se lâche. A la fois dans une critique de l’actuel gouvernement (le « sextuor »), mais surtout à ce qu’il qualifie de « nomenclature sanitaire » ou « dictature sanitaire de l’ombre » sorte de Deep State dont les intentions seraient d’abêtir les citoyens.

Il agite le spectre du peuple, dans un morceau mémorable de son torche-cul:

Nous ne contestons pas ici la gravité sanitaire actuelle. Mais il faudra, très vite, identifier le chemin de panique instillé par une certaine Nomenclature médicale d’Etat, et déposé comme un pistolet sur la tempe du sextuor. Ce travail de radiographie est urgent, et nécessite absolument une Commission d’enquête parlementaire. Si le Parlement se refuse à une telle décision, alors le peuple devra très vite se mobiliser

On ne sait finalement qui est le plus dangereux: le Covid-19 ou Décaillet lui-même qui, tel la mouche du coche, s’agite, tourne autour du gouvernement, fait exprès de mettre le bâton dans la fourmillière.

Recep Tayyip Erdogan s’érige contre la laïcité française

Pour qui se prend-il? Le président turc appelle à boycotter les produits français, en suite de l’interminable et sanglante affaire des caricatures.

De fait, le fantoche d’Ankara participe pleinement à la posture victimaire des musulmans, qui s’affirment injuriés et méprisés par l’exercice la laïcité.

Quand les musulmans de tous bords pourront-ils comprendre que la laïcité est la garante de la démocratie telle qu’on la conçoit en Europe – mais évidemment pas en Asie mineure?

Quand les musulmans installés dans les pays européens comprendront-ils que si les démocraties ai sein desquelles ils vivent ne leur conviennent pas, il existe quelques dizaines de pays musulmans dans lesquels la charia est appliquée rigoureusement et qui les accueilleraient à bras ouverts?

A commencer, sans doute, par la Turquie d’Erdogan…

Il convient de renvoyer Erdogan à ses petits ou grands soucis et de lui signifier clairement que les affaires intérieures de la République ne le concernent en rien.

Et j’ajouterai: Monsieur le Président turc de mes deux, le citoyen de la République française, laïque et libre que je suis vous dit de vous occuper de vos affaires et de laisser les démocraties européennes vivre – et elles le font très bien sans vous.

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Et pour le coup, je vous la remet:

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Nous sommes tous des infidèles

2015: Charlie.

2020: la décapitation, en pleine rue, d’un enseignant du Val d’Oise qui avait montré les caricatures à ses élèves collégiens.

L’auteur de ce dernier crime a écrit:

De Abdullah, le serviteur d’Allah, à Macron, le dirigeant des infidèles, j’ai exécuté un de tes chiens de l’enfer qui a osé rabaisser Muhammad

Il a été abattu comme un chien par les forces de l’ordre, Abdullah.

Cette barbarie obscure, ignorante de toutes valeurs d’humanité, frappe encore. Et cela suffit. Nos concitoyens musulmans doivent impérativement comprendre que la liberté des cultes leur donne le droit de pratiquer leur religion dans la liberté. Mais les lois du monde civilisé leur donnent également l’obligation du respect des idées, croyances et convictions des autres.

La République française garantit le droit au blasphème, pour autant que celui-ci ne vienne pas perturber l’ordre public. Les musulmans doivent se mettre ce principe dans la tête et l’accepter. S’ils refusent de le faire, il y a suffisamment d’endroits sur la planète qui pourront les accueillir.

A ce stade, nous sommes tous des infidèles, et fiers de l’être.

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