Carlo Sommaruga, allié objectif du Hamas

Carlo Sommaruga s’est fait tout petit depuis le 7 octobre. Un tweet minuscule:

«Je dénonce et condamne les tirs de roquettes depuis Gaza sur Israël. […] Toute victime civile israélienne ou palestinienne est inacceptable»

Il cherche des excuses, assez faibles en réalité, puis qu’il est un soutien objectif du Hamas depuis des années. Il est allé plusieurs fois à Gaza, où il a rencontré des gens, mais

«(…) il y avait certainement des gens du Hamas, mais personne ne s’est présenté en tant que tel»

Quelle naïveté. Pour qui se prend-il? Et surtout, pour qui prend-il la population?

A-t-il prononcé un mot pour dénoncer les actes de terrorisme du Hamas? Il dit au contraire:

«que le Hamas est une organisation très fortement implantée dans la société palestinienne, avec une stratégie qui mêle activités sociales et programme politique (…) On peut condamner l’ensemble du Hamas, mais comme le disait Dominique de Villepin dans votre journal il y a une semaine, il restera sous une forme ou une autre un acteur incontournable pour construire la paix»

Le Hamas, acteur incontournable de la construction de la paix au Proche-Orient? Il est complètement à côté de la plaque et en dessous de tout.

La municipalité des petits amis

Salerno a à peine quitté son job de conseillère administrative de la Ville de Genève que la revoilà: elle est pressentie pour siéger au conseil de la fondation du Grand Théâtre de Genève…

On ne sait à combien s’élèvent les jetons de présence qu’elle encaissera, mais on ne peut qu’imaginer que ce ne sera que le premier pas de son retour.

Il n’y a que Kanaan pour oser affirmer qu’elle est « une personnalité compétente ».

Après Pagani, nommé également à ce conseil, il n’y a qu’un pas à franchir pour penser que le Grand Théâtre de Genève est une usine de recyclage pour politiciens de quatrième zone à la retraite.

A gerber.

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Durable, le nouvel adjectif

Il est devenu de bon ton, pour faire bien dans les salons, d’ajouter l’adjectif «durable» à tous les concepts possibles et imaginables. Ca en jette à fond dans les cercles d’intellectuels pénétrés, d’écologistes embourgeoisés ou de gauchistes sur le retour…

Donc, il existe de la consommation durable, de la mobilité durable de la gestion durable et j’en passe.

L’une des dernières déclinaisons de l’adjectif en vogue est son accouplement au mot « finance ». Il est ainsi devenu obligatoire, pour les banquiers et autres experts de la gestion de portefeuilles, de parler de finance durable.

Figurez-vous qu’il existe même un «Forum de l’investissement durable». Les banquiers cupides se recyclent dans la durabilité et la protection de la planète… D’un côté c’est bien car ils ont contribué des décennies durant à son pillage. Mais bon, cette espèce de virginité nouvelle me laisse songeur.

A quand le sexe durable?

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Banquiers mégalomanes, architecte à la retraite

On apprend aujourd’hui qu’Inès Lamunière, « première femme nommée professeur (désolé, l’épicène, ce n’est pas mon truc) à l’EPFL », a remporté le concours du nouveau bâtiment des banquiers privés Pictet & Cie.

C’est le mariage de la gauche caviar, celle qui donne de perpétuelles leçons – d’architecture, en l’occurrence – et de la banque genevoise traditionnelle, anonyme, et richissime à l’indécence.

Mais bon, il faut que tout le monde vive, hein ma petite dame? Car il est vrai que depuis sa retraite, Inès Lamunière se battait les flancs dans son bureau.

On notera avec amusement qu’elle faisait partie du parti communiste vaudois, le POP, dans sa lointaine jeunesse.

Comme quoi, à l’instar de Sa Sainte Suffisance Journalistique, elle a eu sa période de bon coeur. Maintenant, c’est du côté du portefeuille que les choses se passent.

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Salerno: good bye, enfin

A la veille de sa retraite, plusieurs journalistes (si l’on peut encore les appeler ainsi) s’extasient sur le bilan et la personne de la future ex-mairesse Sandrine Salerno.

Chacun y a de son éloge.

La Tribune de Genève se fend d’un article intitulé « Le coeur à gauche et les finances à droite« . A en croire l’auteur Sandrine Salerno sera regrettée.

Rien n’est plus faux. Son style dictatorial a coûté leur emploi à plusieurs fonctionnaires pourtant désireux de bien faire, tout particulièrement dans le secteur des ressources humaines.

Mais le fond est – évidemment – touché par Sa Sainte Suffisance Journalistique qui nous livre ce morceau d’anthologie:

Puissent d’autres grands argentiers, aux trois niveaux de notre pays (Villes, Cantons, Confédération) s’inspirer de sa retenue dans les dépenses, de sa lutte contre les déficits, de sa prudence féline, de son souci des équilibres

Il est talonné de près par S.S. elle-même qui nous dit:

J’ai une intuition de ce qu’il faut faire et de ce qui est juste

Au temps pour la modestie et la retenue, mais à couler dans le bronze de la stupidité.

Mais bon, la bonne nouvelle est que le 1er juin à 0 heures, la Ville sera soulagée de la présence de Sandrine Salerno aux affaires. Plus jamais ça.

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Référence: on lira avec intérêt cet article qui évoque la rectitude de S.S. et de la municipalité des petits copains.

Sylvain Thévoz, agité du bocal

Monsieur Sylvain Thévoz a une conception très socialiste de la justice, de l’équité et du droit. Ne parlons pas de droiture, car il n’en n’a pas. Dans l’un de ses récents dépôts, il s’en prend à Mauro Poggia qu’il charge évidemment de toutes les calamités et fautes imaginables pour son esprit de gaucho.

Il accuse le « ministre de la santépolice » (il fallait la trouver, celle-ci) de perdre les pédales en suite de la manifestation « spontanée » de cyclistes au début de la semaine à Genève. Il nous prend pour des imbéciles. Car en effet, comment un rassemblement d’environ 2000 cyclistes peut-il être spontané?

Et notre infatigable justicier de s’interroger:

L’intervention de Monsieur Poggia soulève plusieurs questions : Pourquoi les droits démocratiques sont-ils garantis à certains et interdits à d’autres ? Quels sont les critères pour accepter ou refuser une demande de manifestation? Ces critères ont-ils été explicitement communiqués à la population, ainsi que la marche à suivre pour obtenir une autorisation de manifester? Pourquoi le Conseil d’Etat a-t-il autorisé des député-e-s et des élu-e-s municipaux/ales à siéger en les protégeant, et interdit-il aux citoyen-ne-s défendant leurs droits et jusqu’à la politique du Conseil d’Etat de le faire?

Le propos restera gravé à jamais dans le marbre de la stupidité et de la malhonnêteté.

Et le tour est joué. Comme d’habitude, dans la vision manichéenne de Monsieur Sylvain Thévoz, il y a les gentils (les gauchos, les cyclistes, les écolos, tous les opprimés de la terre et j’en passe) et les méchants (la droite).

Monsieur Sylvain Thévoz est un agité du bocal, nuisible, vindicatif et inutile.

L agite du bocale

Pascal Holenweg: le dernier des crypto marxistes-léninistes

Pascal Holenweg est une sorte de musée à lui tout seul. Conseiller municipal socialiste de la Ville de Genève, il a un parcours politique amusant.

Tout d’abord anarchiste, il est ensuite devenu socialiste autogestionnaire, employé de librairie autogérée (la mise en pratique de la théorie) qui a lamentablement foiré, puis socialiste (en suivant le mouvement des gauchistes des années soixante et soixante-dix qui voulaient se refaire une virginité en politique).

Sur le tard, il est devenu sociologue, puis assistant de Jean Ziegler.

Il ne lui manque que la citation au grand ordre des camarades du grand soir et de la révolution.

N’ayant que peu à faire, car il vit depuis toujours aux crochets de cette société qu’il abhorre, il pond régulièrement de tristes et longues tartines « à peu près quotidiennes et parfois socialistes« .

Il fait partie de cette gauche qui considère que tous les gens de droite sont des imbéciles incurables. Et du coup, il fait la leçon à tout le monde.

Son dernier opuscule s’en prend à Macron qui, au nom du principe précité (tous les gens de droite=des imbéciles) et il se fend d’un long torchon ne brillant ni par l’intelligence, ni par l’esprit, dont voici un extrait:

Bref, Emmanuel Macron était élu. Parce qu’il n’y avait personne en face de lui,. sinon Marine Le Pen. Et qu’un choix politique déjà réduit par une élection au scrutin majoritaire se réduisait encore plus par l’identité, personnelle et politique, des deux protagonistes. De sorte que si on ne voulait pas de Le Pen on ne pouvait que voter pour Macron, que si on ne voulait pas de Macron on ne pouvait que voter pour Le Pen, et que si on ne voulait ni de Macron, ni de Le Pen on ne pouvait que voter blanc, nul, ou s’abstenir. Et donc sortir du jeu et laisser le terrain aux deux seuls joueurs qui y restaient. Et trois ans plus tard, où en est-on ? malgré tout ce à quoi s’est heurté Macron, des « gilets jaunes » à la pandémie en passant par la mobilisation contre la réforme des retraites, on est est presque au même point, avec comme horizon une présidentielle en 2022 se jouant vraisemblablement, au deuxième tour, entre Macron et Le Pen… A moins que

A moins que quoi, on ne le saura jamais. Et puis, le bon peuple se fout de ses péroraisons comme de l’an quarante. C’est très bien comme ça.

Mais Holenweg est un clown, il n’y a qu’à voir la photo qu’il publie lui-même.

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Cherche appartement, désespérément

Pierre Bayenet, candidat de l’extrême gauche à l’exécutif de la Ville de Genève, cherche désespérément un appartement sur le territoire de la Ville. Habitant en réalité à Bardonnex avec sa famille, il veut donner le change et prétend sous-louer un logement dans le quartier de Plainpalais, en attendant d’en trouver un plus grand.

Il semble qu’il se trouve que la régie en charge de l’appartement de Plainpalais n’ait pas connaissance d’une sous-location. Et que celle en charge de l’appartement plus grand, pour lequel Bayenet prétend être au bénéfice d’un bail, n’a pas encore signé. Il s’agit d’un appartement de sept pièces à loyer indexé à près de trois mille francs mensuels quand même. Au temps pour la défense des petites gens.

On reconnaîtra là l’essence même des manoeuvres de l’extrême gauche. Un candidat parachuté , qui ne réside pas officiellement, ou concrètement sur le territoire de la commune où il se présente. Pour un peu, il risquerait d’être élu puis de laisser son siège à quelqu’un d’autre.

Et ce sont ces gens qui prétendent nous donner des leçons de morale à longueur de législature. Cherchez l’erreur et votez con, vous n’avez pas le choix.

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A la bêtise d’une droite retrouvée correspond l’arrogance d’une gauche perdue

Il fallait s’y attendre. La bagarre du budget 2016 de la Ville de Genève ne fait que commencer. Une droite retrouvée, confrontée à une gauche qui ne réalise pas encore tout à fait qu’elle est perdue, et les conflits stériles reprennent, mais à l’inverse de ce que le conseil municipal a vécu jusqu’à l’ouverture de la présente législature.

On résume. Jusqu’à aujourd’hui, la majorité «alternative» discutait toute seule du budget et se faisait un plaisir de contrarier la minorité de droite. Aujourd’hui, c’est désormais le contraire. La droite a décidé de prendre Sandrine Salerno à partie et ne veut plus avaler de couleuvres. Les invectives reprennent et, surtout l’arrogance de cette gauche qui a perdu sa majorité et n’a pas encore réalisé qu’elle allait devoir changer sa manière de faire. Elle ne pourra plus faire passer tout et n’importe quoi comme avant. Elle doit apprendre à négocier, à composer avec des adversaires politiques qui sont prêts à en découdre.

Et le désastreux résultat est là. L’arrogant Carrasso, chef du groupe socialiste du conseil municipal, nous déclare, tel une vierge effarouchée, que la «droite élargie est irresponsable et paresseuse, car elle refuse de travailler sur ce projet en commission». Et la droite, toujours aussi bête, donne des leçons.

Il convient de renvoyer cette droite stupide et cette gauche égarée dos à dos. Ils doivent apprendre à négocier, à pactiser, à accoucher d’un cadre budgétaire concret qui corresponde à la fois aux besoins sensés de la municipalité et aux réalités conjoncturelles. Le mariage de la carpe et du lapin, en quelque sorte.

Malheureusement, il y a fort à parier que, associée aux conducators populistes du MCG et de l’UDC, la droite traditionnelle refuse tout net une telle possibilité. Quant à la gauche, qui n’a rien à envier à la droite en matière de courte vue, pourra-t-elle rabattre un peu son arrogance? On peut légitimement en douter.

Budget 2016 = mission impossible, probablement.