A la veille de sa retraite, plusieurs journalistes (si l’on peut encore les appeler ainsi) s’extasient sur le bilan et la personne de la future ex-mairesse Sandrine Salerno.
Chacun y a de son éloge.
La Tribune de Genève se fend d’un article intitulé « Le coeur à gauche et les finances à droite« . A en croire l’auteur Sandrine Salerno sera regrettée.
Rien n’est plus faux. Son style dictatorial a coûté leur emploi à plusieurs fonctionnaires pourtant désireux de bien faire, tout particulièrement dans le secteur des ressources humaines.
Mais le fond est – évidemment – touché par Sa Sainte Suffisance Journalistique qui nous livre ce morceau d’anthologie:
Puissent d’autres grands argentiers, aux trois niveaux de notre pays (Villes, Cantons, Confédération) s’inspirer de sa retenue dans les dépenses, de sa lutte contre les déficits, de sa prudence féline, de son souci des équilibres
Il est talonné de près par S.S. elle-même qui nous dit:
J’ai une intuition de ce qu’il faut faire et de ce qui est juste
Au temps pour la modestie et la retenue, mais à couler dans le bronze de la stupidité.
Mais bon, la bonne nouvelle est que le 1er juin à 0 heures, la Ville sera soulagée de la présence de Sandrine Salerno aux affaires. Plus jamais ça.
Référence: on lira avec intérêt cet article qui évoque la rectitude de S.S. et de la municipalité des petits copains.