La France (insoumise) Incendiaire: les renégats de la République

Cela fait longtemps que je suis convaincu que LFI est davantage incendiaire qu’insoumise. A quelques trop rares exceptions près, ses membres pérorent et ressassent les éructations du guide, l’infâme Jean-Luc Mélenchon. Véritable leader minimal d’une gauche qui n’a plus rien de républicain, il envoie ses séides répéter ses sentences à tout bout de champ.

Depuis le 7 octobre dernier, ces incendiaires ont franchi une étape significative en direction du fond du fond, de la vase nauséabonde de la politique, de la moisissure des idées. Incapables de prononcer le mot “terroriste” s’agissant de l’action du Hamas, ils s’enferrent dans une rhétorique putride. Ils parlent d’actes de guerre, renvoient à l’extrémisme du gouvernement israélien, éprouvent de la compassion pour « toutes les victimes”, se voient en piliers du “droit international » mais, surtout, évitent soigneusement de répondre à toutes les questions qui pourraient mettre en cause le guide suprême…

L’union artificielle de la gauche, la “NUPES”, est d’ailleurs en train d’en crever – et c’est une excellente chose. Car on ne peut discuter avec des extrémistes, ni avec des sectaires gouroutisés par un Mélenchon qui s’ennuie dans sa retraite et n’a rien de mieux à faire que d’allumer des feux partout.

Ses laquais Panot, Bompart, Chikirou, Obono et autres sont à leur parti et à la gauche ce que les scientologues sont à Ron Hubbard ou les islamo-gauchistes aux frères musulmans. Des disciples aveugles qui voient davantage d’intérêt à la décomposition de la République qu’à sa pérennité. Dans ce contexte, le silence des écologistes est accablant.

Ils sont les renégats de la République, les apostats de toutes les valeurs humanistes, les fossoyeurs de tout débat d’idées et les apologistes du néant et du chaos. La honte de la France républicaine, en quelque sorte.

Salerno: good bye, enfin

A la veille de sa retraite, plusieurs journalistes (si l’on peut encore les appeler ainsi) s’extasient sur le bilan et la personne de la future ex-mairesse Sandrine Salerno.

Chacun y a de son éloge.

La Tribune de Genève se fend d’un article intitulé « Le coeur à gauche et les finances à droite« . A en croire l’auteur Sandrine Salerno sera regrettée.

Rien n’est plus faux. Son style dictatorial a coûté leur emploi à plusieurs fonctionnaires pourtant désireux de bien faire, tout particulièrement dans le secteur des ressources humaines.

Mais le fond est – évidemment – touché par Sa Sainte Suffisance Journalistique qui nous livre ce morceau d’anthologie:

Puissent d’autres grands argentiers, aux trois niveaux de notre pays (Villes, Cantons, Confédération) s’inspirer de sa retenue dans les dépenses, de sa lutte contre les déficits, de sa prudence féline, de son souci des équilibres

Il est talonné de près par S.S. elle-même qui nous dit:

J’ai une intuition de ce qu’il faut faire et de ce qui est juste

Au temps pour la modestie et la retenue, mais à couler dans le bronze de la stupidité.

Mais bon, la bonne nouvelle est que le 1er juin à 0 heures, la Ville sera soulagée de la présence de Sandrine Salerno aux affaires. Plus jamais ça.

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Référence: on lira avec intérêt cet article qui évoque la rectitude de S.S. et de la municipalité des petits copains.

Sylvain Thévoz, agité du bocal

Monsieur Sylvain Thévoz a une conception très socialiste de la justice, de l’équité et du droit. Ne parlons pas de droiture, car il n’en n’a pas. Dans l’un de ses récents dépôts, il s’en prend à Mauro Poggia qu’il charge évidemment de toutes les calamités et fautes imaginables pour son esprit de gaucho.

Il accuse le « ministre de la santépolice » (il fallait la trouver, celle-ci) de perdre les pédales en suite de la manifestation « spontanée » de cyclistes au début de la semaine à Genève. Il nous prend pour des imbéciles. Car en effet, comment un rassemblement d’environ 2000 cyclistes peut-il être spontané?

Et notre infatigable justicier de s’interroger:

L’intervention de Monsieur Poggia soulève plusieurs questions : Pourquoi les droits démocratiques sont-ils garantis à certains et interdits à d’autres ? Quels sont les critères pour accepter ou refuser une demande de manifestation? Ces critères ont-ils été explicitement communiqués à la population, ainsi que la marche à suivre pour obtenir une autorisation de manifester? Pourquoi le Conseil d’Etat a-t-il autorisé des député-e-s et des élu-e-s municipaux/ales à siéger en les protégeant, et interdit-il aux citoyen-ne-s défendant leurs droits et jusqu’à la politique du Conseil d’Etat de le faire?

Le propos restera gravé à jamais dans le marbre de la stupidité et de la malhonnêteté.

Et le tour est joué. Comme d’habitude, dans la vision manichéenne de Monsieur Sylvain Thévoz, il y a les gentils (les gauchos, les cyclistes, les écolos, tous les opprimés de la terre et j’en passe) et les méchants (la droite).

Monsieur Sylvain Thévoz est un agité du bocal, nuisible, vindicatif et inutile.

L agite du bocale

PLR, l’effet Maudet, Salerno, Bayenet et les autres

Et pan!

L’effet Maudet a frappé ses copains du PLR en pleine poire. Les défaites électorales sont considérables et c’est bien fait pour eux.

L’ex-député Deneys n’a évidemment pas raté l’occasion de la ramener en raillant sur Facebook en utilisant le hashtag #PierreResteEncore. Pour une fois, je suis d’accord avec lui, cependant.

La palme de l’imbécillité revient tout de même au PLR battu sèchement, Simon Brandt qui affirme, sans rire:

Je suis triste face à ce résultat. Si Madame Barbey avait accepté une large alliance à droite, il y aurait deux élus de droite au Conseil administratif. Mais elle a préféré s’allier en sous-marin avec la gauche plutôt qu’avec des personnes avec qui elle a travaillé depuis cinq ans. Je souhaite bonne chance à ce gouvernement monocolore de gauche. Sans quelqu’un dans cet Exécutif qui veut vraiment changer les choses, tout va continuer comme avant, les dysfonctionnements resteront cachés.

Pas une once d’autocritique de la part de celui qui avait déjà fait imprimer ses propres affiches électorales solo au soir du premier tour. Vraiment, à prendre l’électeur pour un imbécile, on finit par prendre une baffe en retour.

C’est fait, et personne ne s’en plaindra. Finalement il n’y a que le malheureux Bertrand Reich, homme d’honneur contrairement à nombre de ses coreligionnaires, qui prend la pleine mesure du désastre:

C’est une déconfiture.

Personne ne pourra le contredire.

Il faut bien dire que Madame Barbey Chappuis a été bien aidée, en effet, par la future ex-mairesse, Sandrine Salerno, ce que Simon Brandt lui reproche amèrement. Elle aussi, s’est illustrée par ce propos magnifique:

Merci de ne pas me prendre pour l’idiote que je ne suis pas.

Qu’elle se rassure, on la prend juste pour celle qu’elle est.

On se félicitera aussi de l’éjection sans gloire de la « gauche de la gauche » du conseil administratif de la Ville. Bayenet pourra tranquillement se réinstaller dans ses campagnes. Et là également, personne ne le retiendra.

Cherche appartement, désespérément

Pierre Bayenet, candidat de l’extrême gauche à l’exécutif de la Ville de Genève, cherche désespérément un appartement sur le territoire de la Ville. Habitant en réalité à Bardonnex avec sa famille, il veut donner le change et prétend sous-louer un logement dans le quartier de Plainpalais, en attendant d’en trouver un plus grand.

Il semble qu’il se trouve que la régie en charge de l’appartement de Plainpalais n’ait pas connaissance d’une sous-location. Et que celle en charge de l’appartement plus grand, pour lequel Bayenet prétend être au bénéfice d’un bail, n’a pas encore signé. Il s’agit d’un appartement de sept pièces à loyer indexé à près de trois mille francs mensuels quand même. Au temps pour la défense des petites gens.

On reconnaîtra là l’essence même des manoeuvres de l’extrême gauche. Un candidat parachuté , qui ne réside pas officiellement, ou concrètement sur le territoire de la commune où il se présente. Pour un peu, il risquerait d’être élu puis de laisser son siège à quelqu’un d’autre.

Et ce sont ces gens qui prétendent nous donner des leçons de morale à longueur de législature. Cherchez l’erreur et votez con, vous n’avez pas le choix.

Votezcon1