Dieudonné M’Bala M’Bala, plus raciste que les blancs

Et ce n’est pas peu dire.

La tête d’ananas, convoqué par la justice genevoise à son procès pour discrimination raciale, il a fait savoir qu’il ne se présenterait pas à l’audience, car en tournée. On se demande bien encore où cet infâme individu peu encore tourner, si ce n’est en rond dans ses obsessions racistes.

Ceci démontre une chose. En plus d’être raciste, il n’en n’a pas.

 

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Le trumpisme est une maladie et une forme de fascisme

Donald J. Trump a été battu. Tous les vrais démocrates (les vrais, pas les membres du parti Démocrate des Etats-Unis) s’en réjouissent. Sans doute va-t-il tenter de contester sa défaite, accompagné de ses irréductibles laquais (Rudolph Giuliani, Lindsey Graham, Mitch « MoscowMitch » McConnell et désormais William Barr en tête), mais tout rentrera dans l’ordre sous peu.

Le 45e Président laissera en héritage le vieil adage écossais qui stipule que le pire n’est jamais certain. Et, effectivement, depuis 2016, chaque jour a eu son lot de mensonges, de contre-vérités d’actions stupides ou racistes. Chaque jour, il s’enfonçait davantage dans la vase du racisme systémique, du déni de réalité, de l’infantilisme irresponsable. Grossier, injurieux, sans manières, sans élégance et, surtout, d’une malhonnêteté crasse et irrémédiable. Fraude fiscale et dettes pharaoniques sont ce qui va lui rester lors de son retour à la vie civile. On n’a pas fini d’en entendre parler.

Il laisse un pays dangereusement divisé – et il faut répéter que Trump n’a fait que révéler et rendre concrètes les dérives ensemencées par les Républicains depuis deux décennies au moins. Ce parti n’est plus que le fantôme de ce qu’il était: conservateur, mais pas extrémiste. Il laisse un parti sans âme et un pays dangereusement affaibli économiquement. Il laisse un pays malade du Covid-19.

Finalement, il n’y aura que le camp des vautours israéliens pour se réjouir de cette présidence: le transfert, très symbolique, de l’ambassade des Etats-Unis de Tel-Aviv à Jérusalem. La motivation de ce transfert était d’ailleurs fondée sur le soutien du Donald à la droite religieuse américaine davantage qu’à celui d’Israël car Trump est un antisémite notoire. Bibi, d’ailleurs, faisait un peu la tête à l’annonce de la victoire de Biden. Ca va être plus compliqué pour lui.

On me dira que Trump est le seul Président des Etats-Unis à n’avoir pas lancé de guerres. C’est vrai, mais à quel prix? La trahison des Kurdes de Syrie, les autocrates russe et du Moyen-Orient plus forts qu’avant, une petite tapette aux ayatollahs iraniens et une Corée du Nord qui n’a pas bougé ses lignes d’un millimètre. Et il a entretenu les conflits de ses prédécesseurs. Quel bilan.

La pandémie du Covid-19 n’a pas été « gérée » par Trump. Ignorant de la science, rappelons-nous qu’il a suggéré d’ingérer du désinfectant et de s’exposer aux UV pour traiter la maladie. A ce jour, il y a eu 9,968,155 cas et 237,570 décès dans le pays.

Voilà où la bêtise et l’ignorance trumpiennes mènent. L’Histoire appréciera ces œuvres à leur juste valeur.

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Pour Pascal Décaillet, le trumpisme n’est pas mort

Dire que Décaillet n’apprécie pas le résultat de l’élection présidentielle aux Etats-Unis est un euphémisme. Il bout de rage.

Rage contre la presse dite «mainstream», Le Temps RTS en tête qu’il accuse de «jouir» de l’élection de Donald Trump. Notre journaleux de bas étage a la mémoire courte car, il y a quatre ans, c’est lui qui n’en pouvait plus. Il allait même jusqu’à comparer Donald J. Trump à Franklin D. Roosevelt.

Il concluait sur cette remarque d’une insondable platitude:

L’Histoire est totalement imprévisible. Nul d’entre nous ne sait de quoi demain sera fait

Là où Décaillet fait très fort, c’est lorsqu’il affirme que non seulement le trumpisme n’est pas mort, mais que l’on peut le comparer aux «lignes de fractures» existant aujourd’hui en Europe et en Suisse, celles qui séparent les souverainistes (dont il fait partie) et les « cosmopolites » (on appréciera tout particulièrement ce terme qui fait très années trente).

Mais il ne s’arrête pas là. On retiendra ce morceau d’anthologie :

Les lignes de fracture, entre nous ici en Suisse, de novembre 2016, demeurent, au millimètre, celles de novembre 2020. Les ruptures de l’époque demeurent valables. Nous sommes face à deux conceptions du monde. Ce sera l’une ou l’autre. Cela porte un nom : cela s’appelle la guerre

La guerre. Il l’a dit. Il est en guerre contre les cosmopolites, en guerre contre ceux qui ne pensent pas comme lui. En cela, il est d’une indécence crasse. Et il est très, très trumpiste. On le verra bien en ministre de l’information et de la propagande d’un régime dont on espère qu’il ne verra jamais le jour.

La liberté de la presse permet-elle ce genre d’appel? Non, vraiment, ce type est nuisible à la démocratie.

Maudet: c’est un adieu, pas un au revoir

Le margoulin de la République a décidé de démissionner et de s’en remettre au suffrage universel. Il faut dire que rester devenait de plus en plus difficile pour lui.

On ne parlera pas de son arrogante obstination à ne pas voir ou comprendre ses propres égarements, sa totale absence de clairvoyance à constater que ses malheurs étaient la conséquence de ses mensonges, dissimulations et manipulations.

Il conviendra que le peuple de cette bonne République accomplisse son devoir électoral massivement et renvoie ce freluquet à la vie du commun des mortels. Et notamment d’apprendre à se comporter de manière responsable, apprendre les rudiments de la conduite managériales, apprendre à rechercher un emploi et apprendre à assumer les conséquences de ses actes.

Mieux vaudra tard que jamais.

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Décaillet sombre dans le complotisme Deep State

Pascal Décaillet, ténébreux oracle de la vie politique genevoise, sombre dans le complotisme de tendance trumpiste. Dans un effarant billet, il mélange tout et distille ses théories qui donneraient à rire si elles ne donnaient du grain à moudre aux négationnistes de la crise sanitaire.

S’il est vrai que ce second semi-confinement portera sans doute un coup dur de plus à une économie genevoise affaiblie, notre échotier des savannes se lâche. A la fois dans une critique de l’actuel gouvernement (le « sextuor »), mais surtout à ce qu’il qualifie de « nomenclature sanitaire » ou « dictature sanitaire de l’ombre » sorte de Deep State dont les intentions seraient d’abêtir les citoyens.

Il agite le spectre du peuple, dans un morceau mémorable de son torche-cul:

Nous ne contestons pas ici la gravité sanitaire actuelle. Mais il faudra, très vite, identifier le chemin de panique instillé par une certaine Nomenclature médicale d’Etat, et déposé comme un pistolet sur la tempe du sextuor. Ce travail de radiographie est urgent, et nécessite absolument une Commission d’enquête parlementaire. Si le Parlement se refuse à une telle décision, alors le peuple devra très vite se mobiliser

On ne sait finalement qui est le plus dangereux: le Covid-19 ou Décaillet lui-même qui, tel la mouche du coche, s’agite, tourne autour du gouvernement, fait exprès de mettre le bâton dans la fourmillière.

Nous sommes tous des infidèles

2015: Charlie.

2020: la décapitation, en pleine rue, d’un enseignant du Val d’Oise qui avait montré les caricatures à ses élèves collégiens.

L’auteur de ce dernier crime a écrit:

De Abdullah, le serviteur d’Allah, à Macron, le dirigeant des infidèles, j’ai exécuté un de tes chiens de l’enfer qui a osé rabaisser Muhammad

Il a été abattu comme un chien par les forces de l’ordre, Abdullah.

Cette barbarie obscure, ignorante de toutes valeurs d’humanité, frappe encore. Et cela suffit. Nos concitoyens musulmans doivent impérativement comprendre que la liberté des cultes leur donne le droit de pratiquer leur religion dans la liberté. Mais les lois du monde civilisé leur donnent également l’obligation du respect des idées, croyances et convictions des autres.

La République française garantit le droit au blasphème, pour autant que celui-ci ne vienne pas perturber l’ordre public. Les musulmans doivent se mettre ce principe dans la tête et l’accepter. S’ils refusent de le faire, il y a suffisamment d’endroits sur la planète qui pourront les accueillir.

A ce stade, nous sommes tous des infidèles, et fiers de l’être.

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Dire qu’il y a un problème racial aux États-Unis, c’est une manipulation odieuse des démocrates!

Cette phrase emblématique a été prononcée par James Foley, citoyen des Etats-Unis vivant sur les rives du Léman dans un article édifiant de la Tribune de Genève. En plein déni de réalité, le mec.

Ils sont quelques uns, membres du GOP, qui croient dur comme fer que Donald J. Trump sera réélu. Ils se fichent, disent-ils, du style de ce voyou et se focalisent exclusivement sur le « bilan économique ». Même en Suisse, ces imbéciles vivent dans le « dreamworld » propagé par les mensonges de Trump et ses laquais, ainsi que par Fox News et OANN, chaînes d’informations totalement inféodées au fou dingue de la Maison Blanche.

Ed Flaherty, « avocat international » pratiquant à Genève, va jusqu’à affirmer qu’il ne croit pas aux sondages – qui, évidemment, indiquent que Joe Biden mène devant Trump quasiment partout.

Le pompon doit être attribué à Andrew Kohlrieser qui affirme sans rire qui «L’atout de Trump, c’est la croissance économique. Les gens le voient dans leur quotidien». L’impact de la calamiteuse gestion présidentielle du Covid-19 et ses millions de chômeurs? Circulez, il n’y a rien à voir.

La dérive du GOP n’en finit pas. Noyauté par les fascistes du Tea Party, désormais ouvert aux complotistes de QAnon, faisant la vie belle aux racistes et suprémacistes blancs, les républicains vivent un naufrage idéologique total.

Ce spectacle est affligeant. Ces gens sont des idiots.

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Ni « fonction », ni « publique » – la masse égocentrique des fonctionnaires genevois

Les fonctionnaires genevois n’apprécient pas ce qui va sans doute leur arriver – une diminution de 1% de leur rémunération. Du coup, ils menacent de faire la grève. On croît rêver.

Ces gens ne représentent aucune « fonction ». Quant à l’adjectif public, il est devenu caduc tant cette catégorie de salariés a perdu, et depuis bien longtemps, tout sens de service à la collectivité.

A l’heure où le secteur privé souffre et va devoir faire face à une crise grave, qui se traduira par de massifs licenciements, nos fonctionnaires gras et sans idées ne pensent qu’à servir leurs propres intérêts.

On ne saurait s’en étonner. Par contre on peut aisément s’en indigner et être écoeuré de tant d’égocentrisme.

Mais au fond, on n’a que ce que l’on mérite. A Genève, c’est cette médiocrité, cette totale absence de sens de l’état, cet égoïsme caractérisé venant de ceux qui devraient servir avant de penser à se servir.

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Délires, ignominie, ordure: les égarements de Jean-Dominique Michel

Jean-Dominique Michel… Encore lui, toujours lui. Complotiste, expert autoproclamé, prétendu « anthropologue de la santé », on n’en peut plus de ses incantations.

En résumé, son message est le suivant: les experts qui ne sont pas lui se sont trompés et continuent de se tromper s’agissant de la pandémie et de sa gestion. Il n’est pas complotiste, mais fraie régulièrement avec ces milieux. Il suffit de voir sa tête enfarinée se délecter d’une discussion avec Silvano Trotta, celui qui affirme que la lune est creuse.

Si l’on ose contredire ses positions, on sombre dans l’ignominie, l’ordure et les délires et l’on se voit infliger des « droits de réponse » aussi stupides que sont dénués de fondement ses propres propos.

Le pire est que cet olibrius est invité à dispenser sa pseudo-science (à Liège et à Menton) qui ont été l’occasion pour lui de se faire mousser une fois de plus, en vomissant au passage la représentante de la RTBF et le compte-rendu qu’elle a fait de sa messe insipide. Pour lui, cet article est « abject » – évidemment.

Non, décidément, quel triste sire. A ses agitations, délires paranoïaques et autres incantations, il convient de ne rien dire ni ne rien faire en nous contentant de nous taire et de le laisser braire. Finalement, être con n’a jamais tué personne.

Ane g