Lorsqu’un mafieux en élimine un autre

Tout observateur un tant soit peu réaliste n’aura aucune peine à comprendre. Un providentiel “accident” vient simplifier la donne.

Vlad a éliminé Prigo, à l’instar d’un Corleone ou d’un Al Capone.

Cette nouvelle n’a rien d’étonnant. La véritable question est de savoir jusqu’où le mafieux en chef du Kremlin pourra aller dans la liquidation de ses ennemis, réels ou supposés.

Le pire est que, sous nos latitudes, il se trouve des illuminés pour penser (si l’on ose dire) que Vlad, tel un idiot utile, nous protégerait de l’impérialisme des Etats-Unis. Illuminés, mais pas éclairés, de toute évidence.

Un proverbe dit que quand le sage montre la lune, l’imbécile regarde le doigt. Il est effarant de faire le constat du nombre d’imbéciles qui nous entourent.

La tête dans le sable: les nouvelles élucubrations de Jean-Dominique Michel

Pas d’OMS, pas de pandémie.
Pas d’OTAN, pas de guerre.
Pas de GIEC, pas de réchauffement climatique.

Le revoici. Monsieur Jean-Dominique Michel, gourou autoproclamé “expert anthropologie de la santé” donne désormais son avis sur tout.
On retiendra cette citation datant du mois de mai ou juin dernier. L’autruche se met la tête dans le sable afin de ne pas voir les problèmes de notre époque. Outre son infantilisme immature, c’est la stupidité profonde de cette déclaration qui frappe.
Selon Monsieur Jean-Dominique Michel, il suffirait de se voiler la face pour que, comme par miracle, le monde des complotistes se mette soudain à exister. 
Dans l’affirmation “Pas d’OTAN, pas de guerre”, on reconnaîtra une approche fascisante de la lecture de la réalité – qui fait abstraction de l’identité de l’agresseur russe. Il n’y a que Trump et Décaillet pour être en ligne avec ces saillies mensongères.
Dans quel monde vivons-nous? Pas dans celui de Monsieur Jean-Dominique Michel, en tous les cas.

Navalny, un « extrémiste »?

« Pour un fasciste le problème n’est jamais de présenter la vérité au public, mais de comment employer au mieux les nouvelles pour duper le public de sorte qu’ils donnent au fasciste et à son groupe plus d’argent et plus de pouvoir » – Henry A. Wallace

La condamnation à 19 années supplémentaires de prison d’Alexeï Navalny est consternante. Le régime fasciste de Vladimir Poutine, lui, est atterrant.

Car qui est extrémiste, vraiment?

L’opposant qui tente de communiquer ses opinions ou le dictateur omnipotent qui ne songe qu’à les faire taire, ainsi d’ailleurs que toutes le voix qu’il considère comme discordantes?

La voix d’un détenu sous haute sécurité ou celle d’un despote va-t-en guerre qui justifie celle contre l’Ukraine au nom d’une lutte contre les néonazis?

Décidément, ce dictateur s’apparente à la lie de l’humanité.

Mais il se trouvera sans doute de bons helvètes, confortablement installés dans leurs salons, pour affirmer que la Russie est le dernier rempart qui nous protégera du grand satan américain. Si, si, il en existe. Et aussi quelque journaliste de quatrième zone pour balancer des incantations anti-Otan et pro “DDR” (cette dernière ayant clairement fait partie des états fascistes post seconde guerre mondiale).

On pourra compter sur quelques élues ou élus du  Front National ou de La France Incendiaire ou quelque agitée du bocal locale pour dégoiser les pires stupidités. 

Ainsi soit-il.

Pascal Décaillet dérape et démontre ses tendances fascisantes

Dans un billet publié le 2 août sur son blog – dont on notera la bien moins grande popularité depuis que la plate-forme de la Tribune de Genève a fermé – notre journaliste s’égare, une fois de plus, dans un commentaire portant sur la dernière inculpation en date de Donald J. Trump.

Pour lui, il s’agirait de «néant», d’une affaire orchestrée par les Démocrates pour faire de l’ombre et torpiller le malheureux 45e… Qui serait d’après lui l’exact contraire du «bellicisme de Biden». Tiens, cela me fait penser à une phrase du gourou complotiste Jean-Dominique Michel qui affirmait «pas d’OTAN, pas de guerre». A l’unisson, Décaillet pourrait bêler «pas de Démocrates, pas de guerre». Qui plus est, il préfère critiquer ses confrères et consoeurs de la RTS et du Temps que de considérer les situations qui ont conduit à l’inculpation du No 45. Pour un féru d’histoire comme lui, on notera l’étroitesse du point de vue.

Comme si la guerre en Ukraine n’avait pas été engagée par la Russie.

Et comme si Trump n’avait jamais, non, jamais, jeté de l’huile sur le feu après sa défaite à l’élection présidentielle de 2020.

Comme s’il n’avait jamais tenté de suborner des élus de différents états en vue de faire changer le résultat de l’élection.

Comme si le Capitole n’avait jamais été attaqué par ses supporters.

Comme si le système démocratique des Etats-Unis n’avait pas été au bord de l’abîme le 6 janvier 2020.

Pour Décaillet, tout ceci n’est que du néant.

Le plus amusant de cette prose, que l’on lira d’un derrière distrait, est que son auteur tient des propos qui ne dépareraient pas ceux de Le Pen, de Zemmour ou du grand incendiaire Mélenchon. 

La preuve de ses tendances fascisantes est désormais évidente.

Il n’est plus journaliste, ni même polémiste. Juste fasciste. Et il n’est pas nécessaire aux fascistes de dire la vérité, mais juste d’asséner, ad nauseam, leurs mensonges jusqu’à en faire des vérités – ces dernières dépendant simplement du nombre de gens qui se mettent à croire aux absurdités proférées, en l’occurrence, celles de Monsieur Pascal Décaillet.