De jeunes crétins sans perspective

Depuis quelque temps, on assiste à l’occupation de campus d’universités par des étudiants exigeant la « fin du génocide » qui serait perpétré par Israël à Gaza. De Columbia University à New York à Sciences Po à Paris, on entend les mêmes slogans souvent carrément antisémites hurlés par de jeunes crétins sans culture politique ni sens des perspectives.
On peut compter aussi sur la France Incendiaire de Mélenchon pour alimenter ces propos.

 « Halte au génocide ». Comment leur expliquer que les attaques de l’armée israélienne à Gaza, même si elles font des victimes civiles innocentes, ne sont pas constitutives d’un génocide ? La volonté d’extermination des Arméniens par les Turcs, l’extermination des Juifs par les nazis, les meurtres collectifs de plus d’un million de Cambodgiens par le régime de Pol Pot, les massacres des Tutsis par les Hutus au Rwanda… étaient effectivement des génocides, ne serait-ce que parce que ceux qui les ont perpétrés avaient l’intention d’éradiquer leurs victimes.

Les jeunes crétins de Sciences Po et des autres universités n’ont pas levé le petit doigt pour soutenir les femmes iraniennes dans leurs luttes pour leur liberté. Ils ne s’émeuvent en rien des maltraitances infligées aux femmes afghanes. Ils ont été indifférents aux massacres commis par l’armée russe en Ukraine ou en Syrie. Ils font le jeu des terroristes du Hamas et des islamo-gauchistes de LFI.

Interpellé sur ces sujets, un étudiant de Sciences Po est allé jusqu’à dire qu’il n’en n’avait pas conscience car né en 2004.

Dans ma lointaine jeunesse, on disait que si l’on n’était pas communiste à l’âge de 18 ans, c’est que l’on n’avait pas de coeur, mais que si on l’était toujours à 40, c’est qu’on n’avait pas de tête.

Si l’on voulait faire la preuve que l’humanité s’abêtit à chaque nouvelle génération… C’est fait.

Décaillet n’aime pas la guerre, et moi, et moi, et moi

Dans un récent billet, Sa Sainte Suffisance Journalistique livre l’une de ses habituelles diatribes.

Il n’aime pas la guerre, les guerres. Miracle, il a fait cette découverte “en réfléchissant un peu”.

Cette réalisation lui donne, comme d’habitude, une magnifique occasion de dégoiser sur son thème favori: lui-même. A sa décharge, c’est sans doute ce qu’il connaît le mieux au monde. Son nombril.

Et moi, et moi, et moi, sans l’humour de Jacques Dutronc qui lui, avait la qualité essentielle de ne pas se prendre au sérieux.

Dans tous ses billets, sans exception, on a droit à son autobiographie – que dis-je à son panégyrique. Et puis, comme d’habitude, à sa détestation de la France en général (sauf de Gaulle qu’il admirait déjà à l’âge de quatre ans) et de la macaronis en particulier. Et puis, il y a aussi sa récurrente détestation des Etats-Unis qui auraient forcé le Conseil Fédéral à nous mettre la Russie à dos.

Et tout cela se termine, comme d’habitude, par le motto messianique habituel de l’extrême droite helvétique:  le brandissement de la sacro-sainte neutralité comme prétexte à se plonger la tête dans le sable et se donner l’illusion qu’ainsi, elle pourrait “allumer les lumières de la paix”.

Et il se prétend journaliste. Quelle indigence.

Violeurs: faites vite, vous en prendrez moins

Dans un récent arrêté, le Tribunal Fédéral Suisse réduit la peine de prison d’un violeur au prétexte que son acte n’a duré que 11 minutes. On reste sans voix et on ne peut que comprendre et être en profond accord avec les femmes qui manifestent leur colère face à ce jugement.

On se demande bien quelles arguties juridiques ont pu motiver ces juges, probablement tous de sexe masculin. C’est une honte.

Subséquemment, les violeurs auront compris que lorsqu’ils perpètrent cet acte indigne, ils ont intérêt à faire vite – partant qu’à l’instar de tous les autres délinquants, ils sont tellement stupides qu’ils finissent toujours par se faire prendre.

De là à faire l’éloge de l’éjaculation précoce, il n’y aurait presque qu’un pas.

Carlo Sommaruga, allié objectif du Hamas

Carlo Sommaruga s’est fait tout petit depuis le 7 octobre. Un tweet minuscule:

«Je dénonce et condamne les tirs de roquettes depuis Gaza sur Israël. […] Toute victime civile israélienne ou palestinienne est inacceptable»

Il cherche des excuses, assez faibles en réalité, puis qu’il est un soutien objectif du Hamas depuis des années. Il est allé plusieurs fois à Gaza, où il a rencontré des gens, mais

«(…) il y avait certainement des gens du Hamas, mais personne ne s’est présenté en tant que tel»

Quelle naïveté. Pour qui se prend-il? Et surtout, pour qui prend-il la population?

A-t-il prononcé un mot pour dénoncer les actes de terrorisme du Hamas? Il dit au contraire:

«que le Hamas est une organisation très fortement implantée dans la société palestinienne, avec une stratégie qui mêle activités sociales et programme politique (…) On peut condamner l’ensemble du Hamas, mais comme le disait Dominique de Villepin dans votre journal il y a une semaine, il restera sous une forme ou une autre un acteur incontournable pour construire la paix»

Le Hamas, acteur incontournable de la construction de la paix au Proche-Orient? Il est complètement à côté de la plaque et en dessous de tout.

L’incendiaire de la République

«Dimanche manif de “l’arc républicain” du RN à la macronie de Braun-Pivet. Et sous prétexte d’antisémitisme, ramène Israël-Palestine sans demander le cessez-le-feu. Les amis du soutien inconditionnel au massacre ont leur rendez-vous»
– Jean-Luc Mélenchon, incendiaire de la République

Les propos du grand incendiaire ont servi de justification à ses nervis gouroutisés de ne pas prendre part à marche républicaine contre l’antisémitisme de ce dernier dimanche.

Le raccourci est terrifiant de simplisme. En marchant hier, ipso facto, on est un ami du soutien inconditionnel au massacre. Et il se trouve des gens pour croire en un tel individu. Il semblerait que, même au sein de la France Incendiaire, certains membre de la direction ont trouvé que cela commençait à bien faire. Mais bon, tant que le gourou est là, rien ne changera.

Certains, dont je fais partie, ont été dérangés par le fait que le front national, dont l’antisémitisme de son fondateur Jean-Marie le Pen, ait participé à l’évènement. J’en fais partie, tant cette présence se situe dans la tendance actuelle des frontières de se refaire une virginité. Marie le Pen est-elle antisémite? On pourrait le croire, compte tenu de la famille au sein de laquelle elle a été élevée et éduquée.

Pour autant, fallait-il interdire à ces fachos de manifester? Le faire aurait consisté à se mettre au même niveau que l’incendiaire. Mais comme Elisabeth Borne, le pense que leur présence n’a trompé personne.

Et Mélenchon, de ses mots même, démontre que lui et ses disciples ne font plus partie de la République.

Mélenchon n’est plus un bouffon, il est l’indignité de la République

Poursuivant sa stratégie de recherche du chaos à tout prix, l’incendiaire en chef tente de se profiler comme un candidat crédible pour l’élection présidentielle de 2017. On se demande d’ailleurs si ses saillies ne sont pas causées par un vieillissement prématuré.

Aprés ses propos indignes sur le Hamas et concernant Yael Braun Pivet, on ne peu que croire à la sénilité

Né en 1951, il a donc 72 ans aujourd’hui.

S’il candidatait en 2027, cela lui ferait 76 ans bien tapés. Qui voudrait élire un vieillard à la fonction suprême – mis à part, bien sûr, ses suiveurs gouroutisés?

En plus, s’il a pu affirmer qu’il était la République et qu’il était “sacré” comme simple député, pour quoi se prendra-t-il si d’aventure il était élu?

Non, décidément, la France n’as pas besoin de lui, car il est indigne. Bonne retraite.

Une « droite patriote, conservatrice, populaire et joyeuse »

« Au sein de la famille des droites, le camp libéral, qui a montré une telle morgue depuis trente ans, à vrai dire depuis la chute du Mur, est désormais clairement devancé par la droite patriote, conservatrice, populaire et joyeuse. Une droite souverainiste, profondément attachée au pays, à son indépendance, à son patrimoine, à ses valeurs, plutôt qu’aux marchés financiers, et à cet internationalisme déraciné dont les libéraux économiques n’ont jamais réussi à se défaire. Le temps des golden boys est révolu”
– Pascal Décaillet, 22 octobre 2023

Il fallait évidemment que sa Sainte Suffisance Journalistique se réjouisse de la victoire des dinosaures de l’Udécé et du MCG aux récentes élections parlementaires à Genève. On appréciera à sa juste valeur la tirade ci-dessus, de même que son côté prophétique.

La cerise sur le gâteau est qu’il trouve que cette droite est “joyeuse”.

Décaillet est le champion des saillies annonciatrices de tous les changements les plus rétrogrades et conservateurs, lui qui éprouve certaines moiteurs à l’évocation de valeurs fascisantes, sentant bon la transpiration virile et les bottes à clous.

Il n’y aucune analyse ou discussion politique dans son propos, aucune profondeur de raisonnement, juste des incantations aux relents trumpistes (il parle en effet de « la fin de l’arrogance d’un centre-droit marécageux” – the Swamp dans les termes du numéro 45) qui, en définitive, ne font que révéler sa profonde aversion de tout ceux qui ne pensent pas comme lui, ne bêlent pas les mêmes absurdités que lui.

Dans sa vision manichéenne du monde, il ne peut exister que des oppositions: les gentils contre les méchants, la droite dure contre la gauche mondialiste, les vilains anglo-saxons contre tous les bons autres (russes, chinois et coréens du Nord compris), le gentil Trump-qui-n’a-pas-fait-de-guerres contre le très méchant Biden, et l’on en passe sans doute de bien meilleures.

Tout cela pour que que… Bof… Aucun intérêt. Même pas celui de lire cette prose d’un derrière distrait.

Monsieur Jean-Luc Mélenchon est un vieux con finissant

«Pendant ce temps Madame Braun-Pivet campe à Tel Aviv pour encourager le massacre. Pas au nom du peuple français!» – Jean-Luc Mélenchon, Incendiaire en chef

Décidément, l’incorrigible persiste et signe, dans une rhétorique d’une inqualifiable agressivité. On appréciera aussi la dialectique du gourou: Madame Braun-Pivet, présidente de l’Assemblée Nationale, se rend en Israël pour réaffirmer le droit de ce pays à se défendre et, automatiquement et de la manière la plus vicieuse et la plus basse, il en fait une personne qui inciterait les massacres. 

Vraiment, Jean-Luc Mélenchon, en plus d’être l’incendiaire en chef d’un mouvement en perdition, est tout simplement un vieux con finissant, aux relents de l’antisémitisme le plus nauséabond.

Il se trouvera bien entendu une cohorte d’incendiaires pour soutenir ce discours. De plus jeunes cons, sans doute. Mais, comme le dit le proverbe d’un auteur anonyme, mais inspiré, 

«le pire con c’est le vieux con car on ne peut rien contre l’expérience» 

La France (insoumise) Incendiaire: les renégats de la République

Cela fait longtemps que je suis convaincu que LFI est davantage incendiaire qu’insoumise. A quelques trop rares exceptions près, ses membres pérorent et ressassent les éructations du guide, l’infâme Jean-Luc Mélenchon. Véritable leader minimal d’une gauche qui n’a plus rien de républicain, il envoie ses séides répéter ses sentences à tout bout de champ.

Depuis le 7 octobre dernier, ces incendiaires ont franchi une étape significative en direction du fond du fond, de la vase nauséabonde de la politique, de la moisissure des idées. Incapables de prononcer le mot “terroriste” s’agissant de l’action du Hamas, ils s’enferrent dans une rhétorique putride. Ils parlent d’actes de guerre, renvoient à l’extrémisme du gouvernement israélien, éprouvent de la compassion pour « toutes les victimes”, se voient en piliers du “droit international » mais, surtout, évitent soigneusement de répondre à toutes les questions qui pourraient mettre en cause le guide suprême…

L’union artificielle de la gauche, la “NUPES”, est d’ailleurs en train d’en crever – et c’est une excellente chose. Car on ne peut discuter avec des extrémistes, ni avec des sectaires gouroutisés par un Mélenchon qui s’ennuie dans sa retraite et n’a rien de mieux à faire que d’allumer des feux partout.

Ses laquais Panot, Bompart, Chikirou, Obono et autres sont à leur parti et à la gauche ce que les scientologues sont à Ron Hubbard ou les islamo-gauchistes aux frères musulmans. Des disciples aveugles qui voient davantage d’intérêt à la décomposition de la République qu’à sa pérennité. Dans ce contexte, le silence des écologistes est accablant.

Ils sont les renégats de la République, les apostats de toutes les valeurs humanistes, les fossoyeurs de tout débat d’idées et les apologistes du néant et du chaos. La honte de la France républicaine, en quelque sorte.