Décaillet n’aime pas la guerre, et moi, et moi, et moi

Dans un récent billet, Sa Sainte Suffisance Journalistique livre l’une de ses habituelles diatribes.

Il n’aime pas la guerre, les guerres. Miracle, il a fait cette découverte “en réfléchissant un peu”.

Cette réalisation lui donne, comme d’habitude, une magnifique occasion de dégoiser sur son thème favori: lui-même. A sa décharge, c’est sans doute ce qu’il connaît le mieux au monde. Son nombril.

Et moi, et moi, et moi, sans l’humour de Jacques Dutronc qui lui, avait la qualité essentielle de ne pas se prendre au sérieux.

Dans tous ses billets, sans exception, on a droit à son autobiographie – que dis-je à son panégyrique. Et puis, comme d’habitude, à sa détestation de la France en général (sauf de Gaulle qu’il admirait déjà à l’âge de quatre ans) et de la macaronis en particulier. Et puis, il y a aussi sa récurrente détestation des Etats-Unis qui auraient forcé le Conseil Fédéral à nous mettre la Russie à dos.

Et tout cela se termine, comme d’habitude, par le motto messianique habituel de l’extrême droite helvétique:  le brandissement de la sacro-sainte neutralité comme prétexte à se plonger la tête dans le sable et se donner l’illusion qu’ainsi, elle pourrait “allumer les lumières de la paix”.

Et il se prétend journaliste. Quelle indigence.