Une « droite patriote, conservatrice, populaire et joyeuse »

« Au sein de la famille des droites, le camp libéral, qui a montré une telle morgue depuis trente ans, à vrai dire depuis la chute du Mur, est désormais clairement devancé par la droite patriote, conservatrice, populaire et joyeuse. Une droite souverainiste, profondément attachée au pays, à son indépendance, à son patrimoine, à ses valeurs, plutôt qu’aux marchés financiers, et à cet internationalisme déraciné dont les libéraux économiques n’ont jamais réussi à se défaire. Le temps des golden boys est révolu”
– Pascal Décaillet, 22 octobre 2023

Il fallait évidemment que sa Sainte Suffisance Journalistique se réjouisse de la victoire des dinosaures de l’Udécé et du MCG aux récentes élections parlementaires à Genève. On appréciera à sa juste valeur la tirade ci-dessus, de même que son côté prophétique.

La cerise sur le gâteau est qu’il trouve que cette droite est “joyeuse”.

Décaillet est le champion des saillies annonciatrices de tous les changements les plus rétrogrades et conservateurs, lui qui éprouve certaines moiteurs à l’évocation de valeurs fascisantes, sentant bon la transpiration virile et les bottes à clous.

Il n’y aucune analyse ou discussion politique dans son propos, aucune profondeur de raisonnement, juste des incantations aux relents trumpistes (il parle en effet de « la fin de l’arrogance d’un centre-droit marécageux” – the Swamp dans les termes du numéro 45) qui, en définitive, ne font que révéler sa profonde aversion de tout ceux qui ne pensent pas comme lui, ne bêlent pas les mêmes absurdités que lui.

Dans sa vision manichéenne du monde, il ne peut exister que des oppositions: les gentils contre les méchants, la droite dure contre la gauche mondialiste, les vilains anglo-saxons contre tous les bons autres (russes, chinois et coréens du Nord compris), le gentil Trump-qui-n’a-pas-fait-de-guerres contre le très méchant Biden, et l’on en passe sans doute de bien meilleures.

Tout cela pour que que… Bof… Aucun intérêt. Même pas celui de lire cette prose d’un derrière distrait.

Monsieur Jean-Luc Mélenchon est un vieux con finissant

«Pendant ce temps Madame Braun-Pivet campe à Tel Aviv pour encourager le massacre. Pas au nom du peuple français!» – Jean-Luc Mélenchon, Incendiaire en chef

Décidément, l’incorrigible persiste et signe, dans une rhétorique d’une inqualifiable agressivité. On appréciera aussi la dialectique du gourou: Madame Braun-Pivet, présidente de l’Assemblée Nationale, se rend en Israël pour réaffirmer le droit de ce pays à se défendre et, automatiquement et de la manière la plus vicieuse et la plus basse, il en fait une personne qui inciterait les massacres. 

Vraiment, Jean-Luc Mélenchon, en plus d’être l’incendiaire en chef d’un mouvement en perdition, est tout simplement un vieux con finissant, aux relents de l’antisémitisme le plus nauséabond.

Il se trouvera bien entendu une cohorte d’incendiaires pour soutenir ce discours. De plus jeunes cons, sans doute. Mais, comme le dit le proverbe d’un auteur anonyme, mais inspiré, 

«le pire con c’est le vieux con car on ne peut rien contre l’expérience» 

La France (insoumise) Incendiaire: les renégats de la République

Cela fait longtemps que je suis convaincu que LFI est davantage incendiaire qu’insoumise. A quelques trop rares exceptions près, ses membres pérorent et ressassent les éructations du guide, l’infâme Jean-Luc Mélenchon. Véritable leader minimal d’une gauche qui n’a plus rien de républicain, il envoie ses séides répéter ses sentences à tout bout de champ.

Depuis le 7 octobre dernier, ces incendiaires ont franchi une étape significative en direction du fond du fond, de la vase nauséabonde de la politique, de la moisissure des idées. Incapables de prononcer le mot “terroriste” s’agissant de l’action du Hamas, ils s’enferrent dans une rhétorique putride. Ils parlent d’actes de guerre, renvoient à l’extrémisme du gouvernement israélien, éprouvent de la compassion pour « toutes les victimes”, se voient en piliers du “droit international » mais, surtout, évitent soigneusement de répondre à toutes les questions qui pourraient mettre en cause le guide suprême…

L’union artificielle de la gauche, la “NUPES”, est d’ailleurs en train d’en crever – et c’est une excellente chose. Car on ne peut discuter avec des extrémistes, ni avec des sectaires gouroutisés par un Mélenchon qui s’ennuie dans sa retraite et n’a rien de mieux à faire que d’allumer des feux partout.

Ses laquais Panot, Bompart, Chikirou, Obono et autres sont à leur parti et à la gauche ce que les scientologues sont à Ron Hubbard ou les islamo-gauchistes aux frères musulmans. Des disciples aveugles qui voient davantage d’intérêt à la décomposition de la République qu’à sa pérennité. Dans ce contexte, le silence des écologistes est accablant.

Ils sont les renégats de la République, les apostats de toutes les valeurs humanistes, les fossoyeurs de tout débat d’idées et les apologistes du néant et du chaos. La honte de la France républicaine, en quelque sorte.

Le fond du fond de la connerie

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A Genève, récemment, un obscur imbécile a jugé bon d’écrire “Hamas merci!!” sur un conteneur de collecte de vêtements.

Cet acte n’en n’est qu’un parmi plus d’une centaine d’autres depuis une semaine.

Doit-on remercier le Hamas et ses tueurs sans honneur d’avoir exterminé plus d’un millier de civils israéliens et d’en avoir pris plus d’une centaine en otages? L’horreur absolue d’un massacre fait-elle le bonheur d’un crétin raciste, antisémite et sans doute inculte en plus d’être ignorant?

C’est à désespérer de l’humanité. 

Dire l’indicible

Le 7 octobre 2023, cinquante ans exactement après la guerre de Kippour, le Hamas a lancé une offensive sans précédent sur le territoire de l’état d’Israël. Cette incursion, à ce jour, a coûté la vie à plus d’un millier d’Israéliens, vieillards, femmes, enfants, bébés, violés, tués, mutilés, brûlés et j’en passe sans doute de bien pires. Sans compter les dizaines d’otages amenés de force à Gaza.

Le nombre de ces morts est le plus élevé depuis l’Holocauste. Ces morts sont les victimes de la haine du Hamas et de ses membres envers le peuple Juif et l’états d’Israël dont ils souhaitent explicitement l’annihilation.

Dans ces actes, il n’y aucune revendication territoriale ou nationale. Il n’y a que l’intention de tuer. Ces actes n’ont aucun rapport avec les légitimes revendications du peuple palestinien à disposer d’un état indépendant et vivant dans des frontières sûres.

Les membres du Hamas qui ont participé à ces massacres ne sont ni des combattants, ni des guerriers. Ils ne sont que des tueurs sans honneur ni scrupules.

Quant à ceux qui, en France, ont considéré que ces évènements ne justifiaient pas la qualification d’actes terroristes, ils sont un déshonneur pour la République. La France dite «insoumise» s’est en réalité vautrée devant le Hamas et ses tueurs avec une complaisance que l’on n’ose qualifier.
Une déclinaison explicite de l’islamo-gauchisme. 

En Israël, on ne pourra que souhaiter que ce drame conduise à la destitution de Benjamin Netanyahu qui a préféré utiliser Tsahal pour la défense de colons irrédentistes que de protéger les frontières du pays.

Tout cela donne la nausée.

Décaillet et LFI, même (im)posture

Dans un récent billet, sa Sainte Suffisance Journalistique nous donne, une fois de plus, une leçon relative à la prise de parole concernant la récente attaque terroriste du Hamas dans le sud israélien. L’échotier énumère les conditions (quelle arrogance!) nécessaires selon lui pour dire ce que l’on pense de ces horreurs.

1) “connaissance personnelle du terrain”. C’est bon en ce qui me concerne, car je me suis rendu à de multiples reprises dans cette région

2) “connaissance historique, en profondeur, bien avant mai 1948”. C’est bon aussi

3)”appréhension de l’extrême complexité de tout ce qui touche à la région”. Sous entendu, il l’appréhende, lui, mais pas le commun des mortels. On ne voit vraiment pas pourquoi ne pas appréhender cela pourrait empêcher qui que ce soit d’avoir une opinion

4) “respect de tous les peuples de la région, je dis bien tous”. Doit-on respecter le Hamas? On devrait pouvoir respecter le peuple palestinien, le peuple d’Israël, et n’avoir aucune estime ou respect pour le Hamas, organisation terroriste et irrédentiste

5) “privilégier l’analyse sur l’émotion”. Et pour quelle raison ne pourrions-nous pas ET ressentir des émotions ET tenter d’analyser? Là encore, l’arrogance dans toute sa splendeur.

6) « S’abstenir de réagir à chaud, sur le moment, à tel ou tel acte, de tel ou tel belligérant, engendrant des horreurs”. Et pourquoi ne réagirait-on pas à chaud? Devant la tragédie, les massacres et les prises d’otages, la réaction à chaud s’impose – également comme préalable à toute analyse réfléchie.

7) “ne pas confondre analyse politique avec émotion humanitaire”. Idem.

8) « Nous, Suisses, garder le contact avec TOUS. N’ostraciser personne. Penser à la solidité de notre réseau, à long terme. Nous tenir à disposition pour des pourparlers. Dans ce cas, accueillir TOUS les belligérants”. Et c’est parti pour le discours nationaliste. Et puis, peut-on considérer le Hamas comme un “belligérant”, vraiment?

9) « Demeurer neutres, dans le sens le plus actif, le plus créatif, de ce mot. Parler à tous. Ne pas nous aligner sur un impérialisme. Nous méfier des doxas d’un moment, nées de l’émotion, et pouvant parfaitement changer en fonction de la situation sur le terrain”. Suite logique des stupidités qui précèdent, la résurrection du discours neutraliste et égocentrique. Affligeant.

10) « Pour les élus exécutifs, à Berne comme dans les Cantons : retourner sept fois sa langue avant de prendre parole, accorder un soutien, une sympathie. Penser à ceux de l’autre camp. Les victimes civiles sont des deux côtés”. Si l’on peut aisément éprouver de la sympathie ou de la compassion pour les peuples concernés, peut-on le faire pour le Hamas? Quant à retourner sa langue sept fois avant de proférer des inepties…

11) « La Suisse prend ses positions en fonction de son chemin démocratique. Non en obéissant à une pression externe. Encore moins, à une pression interne”. Le chemin démocratique de la Suisse, à mon avis, devrait au contraire manifester très clairement la prépondérance de la démocratie israélienne sur l’obscurantisme islamiste du Hamas.

Voilà. voilà. Décaillet est un donneur de leçons impénitent. Et, à l’instar de la France Incendiaire, il se refuse à prononcer le mot “terrorisme”. Cela me donne la nausée.