Les obsessions de l’échotier: diagnostic psychiatrique

Le « grand journaliste » du paysage audio-visuel de Suisse romande nous livre, jour après jour, ses obsessions. Le diagnostic psychiatrique est intéressant et assez facile à effectuer.

L’olibrius souffre:

– d’égocentrisme aggravé

– d’une fixation négative sur l’Union Européenne

– d’une adoration pour l’UDC et pour le dinosaure de Schaffouse

– d’une vénération du vote du 14 février

– d’une exécration de mai 68 et de ses succédanés

– d’une misère intellectuelle permanente

Mais, surtout, et c’est un développement récent, d’une logorrhée caractérisée sur le scrutin du 27 septembre prochain, sur l’immigration. Et il nous sert toutes, absolument toutes les vieilles et éculées rengaines xénophobes que l’on connait depuis le siècle dernier, malgré ses dénégations:

Il ne s’agit absolument pas de xénophobie : réguler les flux migratoires n’implique aucune espèce de jugement dépréciatif sur l’étranger, en tant que tel. Ceux qui brandissent ce terme, xénophobie, dans le débat du 27 septembre, doivent être implacablement remis à leur place. Au besoin, par des procédures en diffamation

En plus, il se fait menaçant, le bougre. Du délire de la persécution à ajouter à la longue liste de ses pathologies.

Vous rendez-vous compte? Des plaintes en diffamation? Moi je l’affirme haut et fort – et je prédis déjà que son éventuelle plainte en diffamation se retrouvera à sa place, aux oubliettes de l’histoire – que cet homme est foncièrement, irrémédiablement xénophobe.

C’est grave, docteur? Oui! Il lui faut ses petites gouttes tout de suite, ça le calmera, et cela soulagera le bon peuple qui n’en peut plus de ses élucubrations.

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Le sectarisme érigé en système

Bon, je l’avoue, j’ai regardé les 39 minutes et 59 secondes de la vidéo des « America’s Frontline Doctors ».

Presque quarante minutes d’incantations sectaires visant à dénoncer un prétendu complot et, surtout, à discréditer toutes les études qui démontreraient l’inefficacité de l’hydroxychloroquine.

Il faut en effet voir et entendre la Doctoresse Stella Immanuel, accessoirement pasteure dans le Texas, appeler ces études « fake science ». Pour elle, le Dr Anthony Fauci n’a pas utilisé de stéthoscope avec un patient depuis la nuit des temps et n’a donc qu’à se taire. On en tombe de sa chaise. Et également, entendre les discours complotistes de ces médecins qui hurlent à l’imposture, à la tromperie généralisée et à la manipulation. Et c’est – évidemment – le rôle des America’s Frontline Doctors de prétendre qu’ils sont les détenteurs de la vérité, puisqu’eux seuls sont en contact avec de vrais patients.

C’est d’ailleurs là l’une des caractéristiques du sectarisme: on évacue toutes les informations ou les opinions contraires, de sorte à créer une réalité ne permettant aucune divergence.

Mais finalement, le pire n’est pas que quelques obscurs amerloques s’agitent le bocal comme des forcenés. Le pire est l’écho qu’ils trouvent ailleurs, tout particulièrement chez le gourou Jean-Dominique Michel, devenu l’apôtre de ce sectarisme consistant à effacer toute contradiction, à s’abreuver des « nouvelles » des réseaux de type Fox News en prétendant que ce ne sont pas les canaux de diffusion qui comptent, mais les informations.

Il va même jusqu’à affirmer que la Doctoresse Simone Gold aurait été licenciée de l’hôpital Providence de Burbank (Californie) à la suite de la fameuse vidéo… Sauf que l’on ne trouve aucun article là-dessus dans aucun média « traditionnel ». Fake news, quand tu nous tient.

Sauf que ces prétendues « informations » sont tellement sujettes à caution, tellement trompeuses et manipulatoires qu’elles ne peuvent être prises au sérieux, sauf par les innombrables troupeaux de moutons bêlants et stupides.

On appréciera par contre la tribune de Christian Lehmann, publiée le 2 août dans Libération. Il y évoque notamment « l’intuition d’un mégalomane narcissique, dont l’absence de doute a enflammé tous ceux qui sont devenus virologues sur YouTube en deux semaines ». Devinez de qui il parle là?

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La morbide fascination de sa Sainte Suffisance Journalistique pour la « DDR »

Son Eminence persiste et signe. Sa morbide fascination pour la République « démocratique » Allemande a à nouveau été exprimée dans un dépôt qu’il convient d’appeler un torchon.

Il nous apprend qu’il a « toujours eu un faible » pour cette dictature, au point qu’il aurait voulu y étudier.

Il pourrait aujourd’hui « écrire plusieurs livres sur la DDR ».

A ce stade, la « DDR » alimente cette fascination qu’il a de lui même dont il nous rabat les oreilles depuis des années. En voici un extrait, à graver à jamais dans le monument aux apologistes du communisme dans sa plus pure tendance stalinienne:

« Et puis, il y a la culture. Dès l’âge de vingt ans, j’ai lu les auteurs de la DDR. J’y ai immédiatement trouvé autre chose que de simples chantres du communisme, ce qui eût été un peu court pour capter les appétits littéraires du jeune homme que j’étais. Plus tard, j’ai découvert Christa Wolf, Heiner Müller, et tant d’autres. Nous sommes loin de la DDR ramenée (par la propagande occidentale) à la seule image de la Stasi, la redoutable police politique, en effet détestable« 

Décidément, rien ne peut arrêter les délires épistolaires de cet olibrius. Tout ça me fait penser à l’adage qui dit que si l’on est pas communiste à 18 ans, c’est que l’on n’a pas de coeur. Mais si on admire encore ce système à 40 ans (ou davantage) c’est que l’on n’a pas de tête. Tout est dit.

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Décaillet dans le texte

Pascal Décaillet, éminence journalistique de la presse échotière de quatrième zone, n’aime pas l’Union Européenne et ses succédanés. Il n’aime pas non plus les moralistes mais ne se prive jamais de la faire aux autres, la morale.

Dans un récent billet, publié sur la plate-forme des blogs de la Tribune de Genève (dont la tolérance à la répétition et à l’ennui est consternante) il s’en donne à coeur joie, expliquant au PLR tout ce qu’il devrait changer dans sa doctrine pour devenir une copie conforme de l’UDC tendance dinosaure de Schaffouse.

On retiendra tout particulièrement ces morceaux d’anthologie:

si l’aile libérale du PLR voulait bien admettre qu’elle se fourvoie depuis plus de trente ans

si le PLR voulait bien mettre en avant la nation, comme lieu de référence de la mémoire et de la projection sur l’avenir ; couper avec l’idéologie supranationale ; envoyer Bruxelles dans les choux

Et le point culminant de ces éructations est digne d’être coulé dans le bronze de la stupidité:

eh bien, ma foi, je me découvrirais, si ces minimes conditions étaient remplies, de magnifiques proximités avec ce parti!

Si j’étais le PLR (Dieu soit loué, je ne le suis pas), je renverrai cet égocentrique à ses alpages, muni d’un ticket CFF aller simple, avec cette injonction péremptoire: « restez-y ».

Un claque à la droite la plus bête du monde

C’est fait, la droite la plus bête du monde, composée de l’improbable assemblage de l’UDC et du PLR, s’est pris une baffe monumentale aux dernières élections fédérales. Bien fait. Car à force de ne rien écouter ni entendre des aspirations des populations, cette issue s’imposait évidemment.

C’est Décaillet qui va être content, lui qui se réclame ouvertement des plus bas fonds du populisme tendance Blocher – culotte en cuir – souliers à clous – bratwurst et frontières nationâââââles.

Je pouffe.

Il ne reste plus qu’à espérer que cette nouvelle majorité ne tombera pas dans les travers de la précédente minorité, à savoir taxer à tout va, Ca, c’est bien moins sûr, surtout avec la présence de Mazzone, la femme au clavier étincelant, au Conseil des Etats. Il y a fort à parier qu’on est parti pour 4 années de leçons et de discours pontifiants.

Je pouffe moins.

Elle sera accompagnée du gros Sommaruga, apologiste du régime castriste, dont l’arrogance est à l’avenant de sa corpulence.

Je ne pouffe plus.

Blocher déraille, une habitude

Le dinosaure de Schaffouse déraille. Rien de nouveau sous le soleil, tant ce vieil homme nous a habitué à ses discours qui fleurent bon les chaussures à clous et les chemises brunes auréolées d’une transpiration virile.

Bon. dans un article paru ce jour sur le site de la Tribune de Genève, il nous reparle de son obsession favorite: l’immigration.

On passera sur les discours à tendance Udécé canal historique époque du jurassique antérieur. Mais il nous sort cette perle: « Nous ne sommes pas très innovants ». Ca, c’est un chef d’oeuvre du lieu commun, ou comment on enfonce les portes ouvertes à l’Udécé.