Décaillet n’aime pas la guerre, et moi, et moi, et moi

Dans un récent billet, Sa Sainte Suffisance Journalistique livre l’une de ses habituelles diatribes.

Il n’aime pas la guerre, les guerres. Miracle, il a fait cette découverte “en réfléchissant un peu”.

Cette réalisation lui donne, comme d’habitude, une magnifique occasion de dégoiser sur son thème favori: lui-même. A sa décharge, c’est sans doute ce qu’il connaît le mieux au monde. Son nombril.

Et moi, et moi, et moi, sans l’humour de Jacques Dutronc qui lui, avait la qualité essentielle de ne pas se prendre au sérieux.

Dans tous ses billets, sans exception, on a droit à son autobiographie – que dis-je à son panégyrique. Et puis, comme d’habitude, à sa détestation de la France en général (sauf de Gaulle qu’il admirait déjà à l’âge de quatre ans) et de la macaronis en particulier. Et puis, il y a aussi sa récurrente détestation des Etats-Unis qui auraient forcé le Conseil Fédéral à nous mettre la Russie à dos.

Et tout cela se termine, comme d’habitude, par le motto messianique habituel de l’extrême droite helvétique:  le brandissement de la sacro-sainte neutralité comme prétexte à se plonger la tête dans le sable et se donner l’illusion qu’ainsi, elle pourrait “allumer les lumières de la paix”.

Et il se prétend journaliste. Quelle indigence.

« Selon le ministère de la santé du Hamas »…

A chaque jour qui nous apporte son lot de mauvaises nouvelles en provenance de Gaza, on entend la sordide litanie des victimes de la guerre: “selon le ministère de la santé du Hamas”, les morts s’élèvent à plus de 28,000 (au 11 février 2024).

Peut-on penser que le “ministère de la santé du Hamas” soit une source d’information fiable? Et que, même si les statistiques des morts de Gaza sont exactes, le ministère précité voudra nous dire le nombre exact de combattants tués?

Cette organisation terroriste ment. Cette organisation terroriste ne cherche qu’une seule chose, éliminer ses opposants à l’intérieur, et semer la terreur à l’extérieur, en Israël. Il n’y a que le gros Carlo Sommaruga (qui s’est rendu à Gaza et n‘a pas réalisé qu’il avait discuté avec des représentants du Hamas) et ses copains de la gauche caviar islamo-gauchiste bien pensante pour pérorer encore qu’une solution à ce conflit devra passer par des discussions avec cette organisation terroriste.

Les délires du Hamas sont à mettre en parallèle avec ceux de l’actuel gouvernement de l’Etat d’Israël. Car, tant que cette guerre perdure, l’infâme Netanyahu reste au pouvoir, en dépit de toutes les casseroles qu’il traîne et de sa légendaire malhonnêteté.

Et pendant ce temps, les otages ne sont pas libérés, les civils souffrent et les dirigeants du Hamas vont à la plage aux Emirats.

Tout va bien dans le meilleur des mondes, “selon le ministère de la santé du Hamas”.

Depardieu: l’imposture des 50 signataires de l’appel à ne pas « l’effacer »

Il s’est trouvé 50 personnes des milieux de la culture pour signer un appel à ne pas “effacer” Gérard Depardieu, accusé de viols à l’encontre de femmes qui n’avaient sans aucun doute rien demandé.

Accessoirement, la vision du documentaire “Complément d’enquête” donne la nausée. Tant de propos graveleux, de vulgarité sont consternants.

Les signataires de l’appel nous disent que

« Nous ne pouvons plus rester muets face au lynchage qui s’abat sur lui”, et que

“lorsque l’on s’en prend ainsi à Gérard Depardieu, c’est l’art que l’on attaque”

Un tel aveuglement, un tel manque de discernement sont effarants. On croit rêver parce qu’en plus, il s’est trouvé quelques femmes pour signer ce torchon.

Car les victimes des propos et attitudes grossières, sexistes et vulgaires de Depardieu sont carrément effacées au prétexte que Gégé est un artiste, la fierté de la France. C’est vrai, quoi, c’est Gérard… Il n’en reste pas moins que cet homme est mis en examen pour viols, et pas pour son talent de comédien, réel ou supposé.

Mais dans le même temps, Gérard Depardieu est au cinéma ce que Céline était à la littérature. Un grand acteur (ou écrivain) et une ordure.

Et aux signataire de cet appel indigne, on réitérera que le silence est d’or.

Violeurs: faites vite, vous en prendrez moins

Dans un récent arrêté, le Tribunal Fédéral Suisse réduit la peine de prison d’un violeur au prétexte que son acte n’a duré que 11 minutes. On reste sans voix et on ne peut que comprendre et être en profond accord avec les femmes qui manifestent leur colère face à ce jugement.

On se demande bien quelles arguties juridiques ont pu motiver ces juges, probablement tous de sexe masculin. C’est une honte.

Subséquemment, les violeurs auront compris que lorsqu’ils perpètrent cet acte indigne, ils ont intérêt à faire vite – partant qu’à l’instar de tous les autres délinquants, ils sont tellement stupides qu’ils finissent toujours par se faire prendre.

De là à faire l’éloge de l’éjaculation précoce, il n’y aurait presque qu’un pas.

Carlo Sommaruga, allié objectif du Hamas

Carlo Sommaruga s’est fait tout petit depuis le 7 octobre. Un tweet minuscule:

«Je dénonce et condamne les tirs de roquettes depuis Gaza sur Israël. […] Toute victime civile israélienne ou palestinienne est inacceptable»

Il cherche des excuses, assez faibles en réalité, puis qu’il est un soutien objectif du Hamas depuis des années. Il est allé plusieurs fois à Gaza, où il a rencontré des gens, mais

«(…) il y avait certainement des gens du Hamas, mais personne ne s’est présenté en tant que tel»

Quelle naïveté. Pour qui se prend-il? Et surtout, pour qui prend-il la population?

A-t-il prononcé un mot pour dénoncer les actes de terrorisme du Hamas? Il dit au contraire:

«que le Hamas est une organisation très fortement implantée dans la société palestinienne, avec une stratégie qui mêle activités sociales et programme politique (…) On peut condamner l’ensemble du Hamas, mais comme le disait Dominique de Villepin dans votre journal il y a une semaine, il restera sous une forme ou une autre un acteur incontournable pour construire la paix»

Le Hamas, acteur incontournable de la construction de la paix au Proche-Orient? Il est complètement à côté de la plaque et en dessous de tout.

L’incendiaire de la République

«Dimanche manif de “l’arc républicain” du RN à la macronie de Braun-Pivet. Et sous prétexte d’antisémitisme, ramène Israël-Palestine sans demander le cessez-le-feu. Les amis du soutien inconditionnel au massacre ont leur rendez-vous»
– Jean-Luc Mélenchon, incendiaire de la République

Les propos du grand incendiaire ont servi de justification à ses nervis gouroutisés de ne pas prendre part à marche républicaine contre l’antisémitisme de ce dernier dimanche.

Le raccourci est terrifiant de simplisme. En marchant hier, ipso facto, on est un ami du soutien inconditionnel au massacre. Et il se trouve des gens pour croire en un tel individu. Il semblerait que, même au sein de la France Incendiaire, certains membre de la direction ont trouvé que cela commençait à bien faire. Mais bon, tant que le gourou est là, rien ne changera.

Certains, dont je fais partie, ont été dérangés par le fait que le front national, dont l’antisémitisme de son fondateur Jean-Marie le Pen, ait participé à l’évènement. J’en fais partie, tant cette présence se situe dans la tendance actuelle des frontières de se refaire une virginité. Marie le Pen est-elle antisémite? On pourrait le croire, compte tenu de la famille au sein de laquelle elle a été élevée et éduquée.

Pour autant, fallait-il interdire à ces fachos de manifester? Le faire aurait consisté à se mettre au même niveau que l’incendiaire. Mais comme Elisabeth Borne, le pense que leur présence n’a trompé personne.

Et Mélenchon, de ses mots même, démontre que lui et ses disciples ne font plus partie de la République.

Mélenchon n’est plus un bouffon, il est l’indignité de la République

Poursuivant sa stratégie de recherche du chaos à tout prix, l’incendiaire en chef tente de se profiler comme un candidat crédible pour l’élection présidentielle de 2017. On se demande d’ailleurs si ses saillies ne sont pas causées par un vieillissement prématuré.

Aprés ses propos indignes sur le Hamas et concernant Yael Braun Pivet, on ne peu que croire à la sénilité

Né en 1951, il a donc 72 ans aujourd’hui.

S’il candidatait en 2027, cela lui ferait 76 ans bien tapés. Qui voudrait élire un vieillard à la fonction suprême – mis à part, bien sûr, ses suiveurs gouroutisés?

En plus, s’il a pu affirmer qu’il était la République et qu’il était “sacré” comme simple député, pour quoi se prendra-t-il si d’aventure il était élu?

Non, décidément, la France n’as pas besoin de lui, car il est indigne. Bonne retraite.

Une « droite patriote, conservatrice, populaire et joyeuse »

« Au sein de la famille des droites, le camp libéral, qui a montré une telle morgue depuis trente ans, à vrai dire depuis la chute du Mur, est désormais clairement devancé par la droite patriote, conservatrice, populaire et joyeuse. Une droite souverainiste, profondément attachée au pays, à son indépendance, à son patrimoine, à ses valeurs, plutôt qu’aux marchés financiers, et à cet internationalisme déraciné dont les libéraux économiques n’ont jamais réussi à se défaire. Le temps des golden boys est révolu”
– Pascal Décaillet, 22 octobre 2023

Il fallait évidemment que sa Sainte Suffisance Journalistique se réjouisse de la victoire des dinosaures de l’Udécé et du MCG aux récentes élections parlementaires à Genève. On appréciera à sa juste valeur la tirade ci-dessus, de même que son côté prophétique.

La cerise sur le gâteau est qu’il trouve que cette droite est “joyeuse”.

Décaillet est le champion des saillies annonciatrices de tous les changements les plus rétrogrades et conservateurs, lui qui éprouve certaines moiteurs à l’évocation de valeurs fascisantes, sentant bon la transpiration virile et les bottes à clous.

Il n’y aucune analyse ou discussion politique dans son propos, aucune profondeur de raisonnement, juste des incantations aux relents trumpistes (il parle en effet de « la fin de l’arrogance d’un centre-droit marécageux” – the Swamp dans les termes du numéro 45) qui, en définitive, ne font que révéler sa profonde aversion de tout ceux qui ne pensent pas comme lui, ne bêlent pas les mêmes absurdités que lui.

Dans sa vision manichéenne du monde, il ne peut exister que des oppositions: les gentils contre les méchants, la droite dure contre la gauche mondialiste, les vilains anglo-saxons contre tous les bons autres (russes, chinois et coréens du Nord compris), le gentil Trump-qui-n’a-pas-fait-de-guerres contre le très méchant Biden, et l’on en passe sans doute de bien meilleures.

Tout cela pour que que… Bof… Aucun intérêt. Même pas celui de lire cette prose d’un derrière distrait.

Monsieur Jean-Luc Mélenchon est un vieux con finissant

«Pendant ce temps Madame Braun-Pivet campe à Tel Aviv pour encourager le massacre. Pas au nom du peuple français!» – Jean-Luc Mélenchon, Incendiaire en chef

Décidément, l’incorrigible persiste et signe, dans une rhétorique d’une inqualifiable agressivité. On appréciera aussi la dialectique du gourou: Madame Braun-Pivet, présidente de l’Assemblée Nationale, se rend en Israël pour réaffirmer le droit de ce pays à se défendre et, automatiquement et de la manière la plus vicieuse et la plus basse, il en fait une personne qui inciterait les massacres. 

Vraiment, Jean-Luc Mélenchon, en plus d’être l’incendiaire en chef d’un mouvement en perdition, est tout simplement un vieux con finissant, aux relents de l’antisémitisme le plus nauséabond.

Il se trouvera bien entendu une cohorte d’incendiaires pour soutenir ce discours. De plus jeunes cons, sans doute. Mais, comme le dit le proverbe d’un auteur anonyme, mais inspiré, 

«le pire con c’est le vieux con car on ne peut rien contre l’expérience»