Il est devenu de bon ton, pour faire bien dans les salons, d’ajouter l’adjectif «durable» à tous les concepts possibles et imaginables. Ca en jette à fond dans les cercles d’intellectuels pénétrés, d’écologistes embourgeoisés ou de gauchistes sur le retour…
Donc, il existe de la consommation durable, de la mobilité durable de la gestion durable et j’en passe.
L’une des dernières déclinaisons de l’adjectif en vogue est son accouplement au mot « finance ». Il est ainsi devenu obligatoire, pour les banquiers et autres experts de la gestion de portefeuilles, de parler de finance durable.
Figurez-vous qu’il existe même un «Forum de l’investissement durable». Les banquiers cupides se recyclent dans la durabilité et la protection de la planète… D’un côté c’est bien car ils ont contribué des décennies durant à son pillage. Mais bon, cette espèce de virginité nouvelle me laisse songeur.
A quand le sexe durable?