Durable, le nouvel adjectif

Il est devenu de bon ton, pour faire bien dans les salons, d’ajouter l’adjectif «durable» à tous les concepts possibles et imaginables. Ca en jette à fond dans les cercles d’intellectuels pénétrés, d’écologistes embourgeoisés ou de gauchistes sur le retour…

Donc, il existe de la consommation durable, de la mobilité durable de la gestion durable et j’en passe.

L’une des dernières déclinaisons de l’adjectif en vogue est son accouplement au mot « finance ». Il est ainsi devenu obligatoire, pour les banquiers et autres experts de la gestion de portefeuilles, de parler de finance durable.

Figurez-vous qu’il existe même un «Forum de l’investissement durable». Les banquiers cupides se recyclent dans la durabilité et la protection de la planète… D’un côté c’est bien car ils ont contribué des décennies durant à son pillage. Mais bon, cette espèce de virginité nouvelle me laisse songeur.

A quand le sexe durable?

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Sylvain Thévoz, agité du bocal

Monsieur Sylvain Thévoz a une conception très socialiste de la justice, de l’équité et du droit. Ne parlons pas de droiture, car il n’en n’a pas. Dans l’un de ses récents dépôts, il s’en prend à Mauro Poggia qu’il charge évidemment de toutes les calamités et fautes imaginables pour son esprit de gaucho.

Il accuse le « ministre de la santépolice » (il fallait la trouver, celle-ci) de perdre les pédales en suite de la manifestation « spontanée » de cyclistes au début de la semaine à Genève. Il nous prend pour des imbéciles. Car en effet, comment un rassemblement d’environ 2000 cyclistes peut-il être spontané?

Et notre infatigable justicier de s’interroger:

L’intervention de Monsieur Poggia soulève plusieurs questions : Pourquoi les droits démocratiques sont-ils garantis à certains et interdits à d’autres ? Quels sont les critères pour accepter ou refuser une demande de manifestation? Ces critères ont-ils été explicitement communiqués à la population, ainsi que la marche à suivre pour obtenir une autorisation de manifester? Pourquoi le Conseil d’Etat a-t-il autorisé des député-e-s et des élu-e-s municipaux/ales à siéger en les protégeant, et interdit-il aux citoyen-ne-s défendant leurs droits et jusqu’à la politique du Conseil d’Etat de le faire?

Le propos restera gravé à jamais dans le marbre de la stupidité et de la malhonnêteté.

Et le tour est joué. Comme d’habitude, dans la vision manichéenne de Monsieur Sylvain Thévoz, il y a les gentils (les gauchos, les cyclistes, les écolos, tous les opprimés de la terre et j’en passe) et les méchants (la droite).

Monsieur Sylvain Thévoz est un agité du bocal, nuisible, vindicatif et inutile.

L agite du bocale

Lisa Mazzone ne décolère pas, je pouffe

Le journal Le Temps d’aujourd’hui se fait l’écho de la colère de Lisa Mazzone à l’idée que la confédération apporte une aide au secteur des transports aériens qui pourrait échapper à des tentatives de référendum menées par son parti des Khmers Verts.

Je pouffe.

Je pouffe car elle argumente comme le reste de la gauche lorsqu’elle perd des élections. Elle se plaint en effet de n’avoir reçu les documents du débat parlementaire d’hier que deux jours ouvrables avant la session. Poverina!

Et elle y va d’un couplet à graver à jamais dans le marbre de la stupidité des donneurs de leçons:

«Dès lors, les conditions ne sont pas réunies pour mener un débat fondé. De toute évidence, le Conseil fédéral s’est déjà entendu avec les entreprises concernées et le parlement n’est appelé qu’à se prononcer de façon symbolique. Nous déplorons cette occasion ratée pour mettre le secteur aérien sur une voie respectueuse de l’environnement et des riverains»

La Khmère verte au clavier étincelant n’a pas encore compris qu’il ne suffisait pas qu’elle lance des incantations à tort et à travers pour que le parlement se rallie aux idées des écolos barjos. Elle accuse le gouvernement suisse de faire la sourde oreille à ses propositions.

Vraiment, je pouffe. Il faut qu’elle se recycle.

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