Navalny, un « extrémiste »?

« Pour un fasciste le problème n’est jamais de présenter la vérité au public, mais de comment employer au mieux les nouvelles pour duper le public de sorte qu’ils donnent au fasciste et à son groupe plus d’argent et plus de pouvoir » – Henry A. Wallace

La condamnation à 19 années supplémentaires de prison d’Alexeï Navalny est consternante. Le régime fasciste de Vladimir Poutine, lui, est atterrant.

Car qui est extrémiste, vraiment?

L’opposant qui tente de communiquer ses opinions ou le dictateur omnipotent qui ne songe qu’à les faire taire, ainsi d’ailleurs que toutes le voix qu’il considère comme discordantes?

La voix d’un détenu sous haute sécurité ou celle d’un despote va-t-en guerre qui justifie celle contre l’Ukraine au nom d’une lutte contre les néonazis?

Décidément, ce dictateur s’apparente à la lie de l’humanité.

Mais il se trouvera sans doute de bons helvètes, confortablement installés dans leurs salons, pour affirmer que la Russie est le dernier rempart qui nous protégera du grand satan américain. Si, si, il en existe. Et aussi quelque journaliste de quatrième zone pour balancer des incantations anti-Otan et pro “DDR” (cette dernière ayant clairement fait partie des états fascistes post seconde guerre mondiale).

On pourra compter sur quelques élues ou élus du  Front National ou de La France Incendiaire ou quelque agitée du bocal locale pour dégoiser les pires stupidités. 

Ainsi soit-il.

Dire qu’il y a un problème racial aux États-Unis, c’est une manipulation odieuse des démocrates!

Cette phrase emblématique a été prononcée par James Foley, citoyen des Etats-Unis vivant sur les rives du Léman dans un article édifiant de la Tribune de Genève. En plein déni de réalité, le mec.

Ils sont quelques uns, membres du GOP, qui croient dur comme fer que Donald J. Trump sera réélu. Ils se fichent, disent-ils, du style de ce voyou et se focalisent exclusivement sur le « bilan économique ». Même en Suisse, ces imbéciles vivent dans le « dreamworld » propagé par les mensonges de Trump et ses laquais, ainsi que par Fox News et OANN, chaînes d’informations totalement inféodées au fou dingue de la Maison Blanche.

Ed Flaherty, « avocat international » pratiquant à Genève, va jusqu’à affirmer qu’il ne croit pas aux sondages – qui, évidemment, indiquent que Joe Biden mène devant Trump quasiment partout.

Le pompon doit être attribué à Andrew Kohlrieser qui affirme sans rire qui «L’atout de Trump, c’est la croissance économique. Les gens le voient dans leur quotidien». L’impact de la calamiteuse gestion présidentielle du Covid-19 et ses millions de chômeurs? Circulez, il n’y a rien à voir.

La dérive du GOP n’en finit pas. Noyauté par les fascistes du Tea Party, désormais ouvert aux complotistes de QAnon, faisant la vie belle aux racistes et suprémacistes blancs, les républicains vivent un naufrage idéologique total.

Ce spectacle est affligeant. Ces gens sont des idiots.

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Ni « fonction », ni « publique » – la masse égocentrique des fonctionnaires genevois

Les fonctionnaires genevois n’apprécient pas ce qui va sans doute leur arriver – une diminution de 1% de leur rémunération. Du coup, ils menacent de faire la grève. On croît rêver.

Ces gens ne représentent aucune « fonction ». Quant à l’adjectif public, il est devenu caduc tant cette catégorie de salariés a perdu, et depuis bien longtemps, tout sens de service à la collectivité.

A l’heure où le secteur privé souffre et va devoir faire face à une crise grave, qui se traduira par de massifs licenciements, nos fonctionnaires gras et sans idées ne pensent qu’à servir leurs propres intérêts.

On ne saurait s’en étonner. Par contre on peut aisément s’en indigner et être écoeuré de tant d’égocentrisme.

Mais au fond, on n’a que ce que l’on mérite. A Genève, c’est cette médiocrité, cette totale absence de sens de l’état, cet égoïsme caractérisé venant de ceux qui devraient servir avant de penser à se servir.

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Pourquoi blasphémer

Dans un billet publié le 30 septembre dernier, Hani Ramadan pose la question de savoir « pourquoi blasphémer ». Il a évidemment à l’esprit l’actuel procès des survivants des attentats de Charlie et de l’Hyper Casher perpétrés par des fous de dieu en janvier 2015.

On retrouve la dialectique chère à Hani. Il pose la question

Pourquoi injurier, blasphémer, s’en prendre de façon outrancière à ce qui est cher à nos voisins?

Et il ajoute cette perle, la liberté d’expression version islamiste obscur:

La liberté d’expression n’est légitime que si elle se tient à une limite qu’elle est tenue de ne pas transgresser: cette limite s’appelle la dignité de nos semblables

Il omet un élément essentiel à sa rhétorique. En France, le droit au blasphème est un droit écrit dans la loi. C’est ainsi et il doit être utilisé, n’en déplaise aux punaises de mosquées et autres agités du bocal.

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Délires, ignominie, ordure: les égarements de Jean-Dominique Michel

Jean-Dominique Michel… Encore lui, toujours lui. Complotiste, expert autoproclamé, prétendu « anthropologue de la santé », on n’en peut plus de ses incantations.

En résumé, son message est le suivant: les experts qui ne sont pas lui se sont trompés et continuent de se tromper s’agissant de la pandémie et de sa gestion. Il n’est pas complotiste, mais fraie régulièrement avec ces milieux. Il suffit de voir sa tête enfarinée se délecter d’une discussion avec Silvano Trotta, celui qui affirme que la lune est creuse.

Si l’on ose contredire ses positions, on sombre dans l’ignominie, l’ordure et les délires et l’on se voit infliger des « droits de réponse » aussi stupides que sont dénués de fondement ses propres propos.

Le pire est que cet olibrius est invité à dispenser sa pseudo-science (à Liège et à Menton) qui ont été l’occasion pour lui de se faire mousser une fois de plus, en vomissant au passage la représentante de la RTBF et le compte-rendu qu’elle a fait de sa messe insipide. Pour lui, cet article est « abject » – évidemment.

Non, décidément, quel triste sire. A ses agitations, délires paranoïaques et autres incantations, il convient de ne rien dire ni ne rien faire en nous contentant de nous taire et de le laisser braire. Finalement, être con n’a jamais tué personne.

Ane g

Jean-Dominique Michel, la grosse tête

C’est avec un effarement certain que je suis depuis des semaines les élucubrations de Jean-Dominique Michel, imposteur, gourou autoproclamé et prétendu « anthropologue de la santé ».

J’ai déjà eu l’occasion de commenter son curriculum vitae et ses lacunes – ainsi que sa participation au discours complotiste de Silvano Trotta (oui, celui qui affirme que la lune est creuse).

Tout est occasion à notre illuminati de se faire mousser, de proférer ses incantations et de se donner la grosse tête.

Il a franchi une étape de plus dans la condescendance méprisante en postant ce grand moment de délire intitulé Adresse à Monsieur Olivier Véran, ministre de la « santé » (on notera les guillemets).

Cinq minutes et treize secondes d’un discours pontifiant et méprisant, n’hésitant pas à faire l’apologie de Didier Raoult au passage.

Cet individu a un égo gonflé à l’hélium qui l’apparente à un ballon-sonde stratosphérique. Mais tout cela est d’une confondante naiveté, d’une profonde bêtise, d’une grande puérilité et d’une totale inutilité.

Jean-Dominique Michel devrait se rappeler cette maxime: « le silence est d’or ».

Martine JDM

Pour les négationnistes

On ne résiste pas à faire part de cet édifiant article, publié sur le site de France 3 Côte d’Azur.

Donc :

– Il n’y a pas de pandémie

– Le virus n’est pas dangereux

– Les hôpitaux sont vides

– Raoult est un génie

– L’HCQ est la panacée universelle, même pour le cancer

– Ceux qui contredisent tout ce qui précède sont confus ou ne comprennent rien

– Il faut ruser contre son gouvernement pour obtenir de l’HCQ sur des parking pour se soigner du Covid (citation du gourou Jean-Dominique Michel)

Vraiment?

Ce serait à mourir de rire si ce n’était aussi tragique.

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Pascal Décaillet ne vit pas sur la même planète que nous

Pascal Décaillet vit sur une autre planète que le reste d’entre nous. Dans un récent billet, il fait l’apologie du bilan de Donald Trump, ce qui lui donne aussi l’occasion de vomir la presse mainstream – une habitude chez lui – le Temps, en l’occurrence.

Quel benêt. Il faut le citer:

Mais il y a les faits. En quatre ans, Donald Trump n’a emmené les États-Unis dans aucune guerre. Son prédécesseur, Barack Obama, de la Somalie à l’Afghanistan, de la Libye à l’Irak, avait tapissé le monde de ses bombes, souvent dans l’indifférence générale des médias, qui ont toujours sanctifié sa figure. La bienpensance mondiale ne lui avait-elle pas attribué le Nobel de la Paix au tout début de son mandat, ruinant ainsi pour toujours le crédit de cette institution ? Sur le moment, passablement seul en Suisse romande, nous avions condamné cette scandinave pantalonnade.

Donald Trump, sur le plan économique et social, a rendu l’espoir à des millions d’Américains. Il a jugulé le chômage, créé un climat de confiance pour l’emploi. Il y a eu le Covid, c’est vrai, mais je ne sache pas qu’il puisse en être tenu pour responsable.

Deux paragraphes qui, comme d’habitude, visent à côté de la cible. Et qui sont d’une malhonnêteté crasse. Ne serait-ce que parce que les guerres d’Obama étaient celles de son prédécesseur, George W. Bush.

Trump a jugulé le chômage: mensonge.
Il a rendu l’espoir à des millions d’américains: mensonge.

Ca ne gêne pas notre échotier des bas fonds, qui pense sans doute que proférer un mensonge à trois ou quatre reprises en fait une vérité. C’est la méthode Trump, aussi.

Car le bilan de ce dernier est objectivement calamiteux. Sans même prendre en compte ses habitudes de communication qui, chaque jour, touchent le fond, plus profond encore que le précédent.

Vraiment, Décaillet est une carpette au service de l’ait-droite la plus bête de l’univers. Il est très content de lui.

PD

L’imposteur négationniste Jean-Dominique Michel persiste et signe

Jean-Dominique Michel persiste et signe. Il faut le citer expressis verbis pour prendre la mesure de l’incomparable condescendance du gourou:

Bertrand Kiefer est depuis longtemps un observateur intéressant du domaine médical, quoique toujours un peu embrouillé (…)

Pour mémoire, Bertrand Kiefer est rédacteur en chef de la revue médicale suisse (et accessoirement médecin et théologien). Qualités que notre « anthropologue de la santé » ne peut revendiquer, c’est certain. Voila à quoi notre imposteur s’occupe ces jours-ci.

Mais la meilleure des meilleures est cet extrait de la vidéo de son entretien avec Silvano Trotta, complotiste en chef, où il parle de la manière suivante – minutes 59.30 à 59.50:

J’ai du me battre contre mon gouvernement pour trouver de l’hydroxychloroquine parce que j’étais malade du Covid. J’ai du arranger un deal clandestin sur un parking pour obtenir un médicament qui pouvait me sauver la vie. J’ai du ruser contre mon gouvernement… On vit dans quel monde?

Vraiment? En Suisse, pays dans lequel n’importe quel médecin fait des prescriptions de complaisance, le Sieur Michel a du comploter contre son gouvernement? Il nous prend pour des cons.

Ce délire parachève une heure et quatre minutes d’un entretien durant lequel Trotta et Michel se caressent dans le dos et s’encouragent aux divagations les plus ridicules et stupides. Pour mémoire, Trotta est le crétin qui affirme que la lune est creuse.

Michel, Trotta, qui se ressemble s’assemble.

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