Monsieur Sylvain Thévoz a une conception très socialiste de la justice, de l’équité et du droit. Ne parlons pas de droiture, car il n’en n’a pas. Dans l’un de ses récents dépôts, il s’en prend à Mauro Poggia qu’il charge évidemment de toutes les calamités et fautes imaginables pour son esprit de gaucho.
Il accuse le « ministre de la santépolice » (il fallait la trouver, celle-ci) de perdre les pédales en suite de la manifestation « spontanée » de cyclistes au début de la semaine à Genève. Il nous prend pour des imbéciles. Car en effet, comment un rassemblement d’environ 2000 cyclistes peut-il être spontané?
Et notre infatigable justicier de s’interroger:
L’intervention de Monsieur Poggia soulève plusieurs questions : Pourquoi les droits démocratiques sont-ils garantis à certains et interdits à d’autres ? Quels sont les critères pour accepter ou refuser une demande de manifestation? Ces critères ont-ils été explicitement communiqués à la population, ainsi que la marche à suivre pour obtenir une autorisation de manifester? Pourquoi le Conseil d’Etat a-t-il autorisé des député-e-s et des élu-e-s municipaux/ales à siéger en les protégeant, et interdit-il aux citoyen-ne-s défendant leurs droits et jusqu’à la politique du Conseil d’Etat de le faire?
Le propos restera gravé à jamais dans le marbre de la stupidité et de la malhonnêteté.
Et le tour est joué. Comme d’habitude, dans la vision manichéenne de Monsieur Sylvain Thévoz, il y a les gentils (les gauchos, les cyclistes, les écolos, tous les opprimés de la terre et j’en passe) et les méchants (la droite).
Monsieur Sylvain Thévoz est un agité du bocal, nuisible, vindicatif et inutile.