Décaillet n’aime pas la guerre, et moi, et moi, et moi

Dans un récent billet, Sa Sainte Suffisance Journalistique livre l’une de ses habituelles diatribes.

Il n’aime pas la guerre, les guerres. Miracle, il a fait cette découverte “en réfléchissant un peu”.

Cette réalisation lui donne, comme d’habitude, une magnifique occasion de dégoiser sur son thème favori: lui-même. A sa décharge, c’est sans doute ce qu’il connaît le mieux au monde. Son nombril.

Et moi, et moi, et moi, sans l’humour de Jacques Dutronc qui lui, avait la qualité essentielle de ne pas se prendre au sérieux.

Dans tous ses billets, sans exception, on a droit à son autobiographie – que dis-je à son panégyrique. Et puis, comme d’habitude, à sa détestation de la France en général (sauf de Gaulle qu’il admirait déjà à l’âge de quatre ans) et de la macaronis en particulier. Et puis, il y a aussi sa récurrente détestation des Etats-Unis qui auraient forcé le Conseil Fédéral à nous mettre la Russie à dos.

Et tout cela se termine, comme d’habitude, par le motto messianique habituel de l’extrême droite helvétique:  le brandissement de la sacro-sainte neutralité comme prétexte à se plonger la tête dans le sable et se donner l’illusion qu’ainsi, elle pourrait “allumer les lumières de la paix”.

Et il se prétend journaliste. Quelle indigence.

Décaillet et LFI, même (im)posture

Dans un récent billet, sa Sainte Suffisance Journalistique nous donne, une fois de plus, une leçon relative à la prise de parole concernant la récente attaque terroriste du Hamas dans le sud israélien. L’échotier énumère les conditions (quelle arrogance!) nécessaires selon lui pour dire ce que l’on pense de ces horreurs.

1) “connaissance personnelle du terrain”. C’est bon en ce qui me concerne, car je me suis rendu à de multiples reprises dans cette région

2) “connaissance historique, en profondeur, bien avant mai 1948”. C’est bon aussi

3)”appréhension de l’extrême complexité de tout ce qui touche à la région”. Sous entendu, il l’appréhende, lui, mais pas le commun des mortels. On ne voit vraiment pas pourquoi ne pas appréhender cela pourrait empêcher qui que ce soit d’avoir une opinion

4) “respect de tous les peuples de la région, je dis bien tous”. Doit-on respecter le Hamas? On devrait pouvoir respecter le peuple palestinien, le peuple d’Israël, et n’avoir aucune estime ou respect pour le Hamas, organisation terroriste et irrédentiste

5) “privilégier l’analyse sur l’émotion”. Et pour quelle raison ne pourrions-nous pas ET ressentir des émotions ET tenter d’analyser? Là encore, l’arrogance dans toute sa splendeur.

6) « S’abstenir de réagir à chaud, sur le moment, à tel ou tel acte, de tel ou tel belligérant, engendrant des horreurs”. Et pourquoi ne réagirait-on pas à chaud? Devant la tragédie, les massacres et les prises d’otages, la réaction à chaud s’impose – également comme préalable à toute analyse réfléchie.

7) “ne pas confondre analyse politique avec émotion humanitaire”. Idem.

8) « Nous, Suisses, garder le contact avec TOUS. N’ostraciser personne. Penser à la solidité de notre réseau, à long terme. Nous tenir à disposition pour des pourparlers. Dans ce cas, accueillir TOUS les belligérants”. Et c’est parti pour le discours nationaliste. Et puis, peut-on considérer le Hamas comme un “belligérant”, vraiment?

9) « Demeurer neutres, dans le sens le plus actif, le plus créatif, de ce mot. Parler à tous. Ne pas nous aligner sur un impérialisme. Nous méfier des doxas d’un moment, nées de l’émotion, et pouvant parfaitement changer en fonction de la situation sur le terrain”. Suite logique des stupidités qui précèdent, la résurrection du discours neutraliste et égocentrique. Affligeant.

10) « Pour les élus exécutifs, à Berne comme dans les Cantons : retourner sept fois sa langue avant de prendre parole, accorder un soutien, une sympathie. Penser à ceux de l’autre camp. Les victimes civiles sont des deux côtés”. Si l’on peut aisément éprouver de la sympathie ou de la compassion pour les peuples concernés, peut-on le faire pour le Hamas? Quant à retourner sa langue sept fois avant de proférer des inepties…

11) « La Suisse prend ses positions en fonction de son chemin démocratique. Non en obéissant à une pression externe. Encore moins, à une pression interne”. Le chemin démocratique de la Suisse, à mon avis, devrait au contraire manifester très clairement la prépondérance de la démocratie israélienne sur l’obscurantisme islamiste du Hamas.

Voilà. voilà. Décaillet est un donneur de leçons impénitent. Et, à l’instar de la France Incendiaire, il se refuse à prononcer le mot “terrorisme”. Cela me donne la nausée.

Pascal Décaillet dérape et démontre ses tendances fascisantes

Dans un billet publié le 2 août sur son blog – dont on notera la bien moins grande popularité depuis que la plate-forme de la Tribune de Genève a fermé – notre journaliste s’égare, une fois de plus, dans un commentaire portant sur la dernière inculpation en date de Donald J. Trump.

Pour lui, il s’agirait de «néant», d’une affaire orchestrée par les Démocrates pour faire de l’ombre et torpiller le malheureux 45e… Qui serait d’après lui l’exact contraire du «bellicisme de Biden». Tiens, cela me fait penser à une phrase du gourou complotiste Jean-Dominique Michel qui affirmait «pas d’OTAN, pas de guerre». A l’unisson, Décaillet pourrait bêler «pas de Démocrates, pas de guerre». Qui plus est, il préfère critiquer ses confrères et consoeurs de la RTS et du Temps que de considérer les situations qui ont conduit à l’inculpation du No 45. Pour un féru d’histoire comme lui, on notera l’étroitesse du point de vue.

Comme si la guerre en Ukraine n’avait pas été engagée par la Russie.

Et comme si Trump n’avait jamais, non, jamais, jeté de l’huile sur le feu après sa défaite à l’élection présidentielle de 2020.

Comme s’il n’avait jamais tenté de suborner des élus de différents états en vue de faire changer le résultat de l’élection.

Comme si le Capitole n’avait jamais été attaqué par ses supporters.

Comme si le système démocratique des Etats-Unis n’avait pas été au bord de l’abîme le 6 janvier 2020.

Pour Décaillet, tout ceci n’est que du néant.

Le plus amusant de cette prose, que l’on lira d’un derrière distrait, est que son auteur tient des propos qui ne dépareraient pas ceux de Le Pen, de Zemmour ou du grand incendiaire Mélenchon. 

La preuve de ses tendances fascisantes est désormais évidente.

Il n’est plus journaliste, ni même polémiste. Juste fasciste. Et il n’est pas nécessaire aux fascistes de dire la vérité, mais juste d’asséner, ad nauseam, leurs mensonges jusqu’à en faire des vérités – ces dernières dépendant simplement du nombre de gens qui se mettent à croire aux absurdités proférées, en l’occurrence, celles de Monsieur Pascal Décaillet.

Le petit télégraphiste de tout

Un certain journaliste, très imbu de sa personne, nous assène ses idées depuis quelques décennies. Sa très haute estime de lui-même, dont il rabat les oreilles de ses lecteurs (on appréciera l’oxymore) semble l’autoriser à critiquer à peu près tout, sans beaucoup de discernement.

On remarquera en particulier son admiration de l’Allemagne et de ses régimes passés, son antiaméricanisme primaire, ses longs panégyriques centrés sur la droite nationaliste et souverainiste, ses apologies des frontières, sa détestation de l’Union Européenne, son admiration pour la gloire passée de la «DDR» (en fait la république «démocratique» allemande – c’est moi qui mets les guillemets) et, plus récemment, une forme ambiguë de soutien à la Russie poutinesque – alimentée surtout par l’antiaméricanisme mentionné plus haut.

Il y va aussi de ses pontifiants et bons conseils à toutes celles et ceux dont il pense qu’ils devraient en profiter. Ils sont nombreux, apparemment.

En bref, il est le petit télégraphiste de tout et de tout le monde. On imaginerait volontiers qu’un tel olibrius se vouerait à une carrière politique brillante. En effet, la droite populo-nationalisto-blochéro-souverainiste manque de bras.

Mais non. Il préfère la critique ronchonne à l’action. Il est vrai que cette dernière implique d’avoir quelques idées, si possible originales, plutôt que soutenir les causes les plus improbables.

On peut cependant aisément imaginer que la droite citée plus haut venait à prendre un certain pouvoir, il en deviendrait un fervent laquais. Tout cela n’est vraiment pas beau, voire carrément vilain.

Nombrilisme politico-journalistique

Le nombrilisme politico-journalistique genevois est sidérant, surtout lorsque Monsieur Pascal Décaillet brocarde ses têtes de turc, anciennes et nouvelles. Dans cette dernière catégorie, on notera l’arrivée tardive de Madame Nathalie Fontanet, à qui notre échotier de quatrième zone reproche de mener une politique «de gauche».

On aimerait bien l’y voir, lui, aux manettes du canton. Mais il préfère rester aux marges, ce qui ne lui fait courir aucun risque, sinon celui de se couvrir lui-même d’un ridicule avéré.

Tant pis pour lui.

La dernière lubie de Décaillet

Pascal Décaillet a ses lubies. La dernière en date est d’affirmer que “la démocratie élective vit ses dernières décennies”. On se demande où il va chercher cela, mais c’est son thème de prédilection depuis quelque temps. Il faut bien meubler le vide sidéral ambiant.

Mais il est comme Donald J. Trump, finalement. Il répète et caquète, ad nauseam, ces nullités.

Et finit par vouloir nous faire croire que ce sont de véritables vérités.

Tout cela est pathétiquement vain, inutile et dénué de fondement. A l’instar de l’auteur de ces péroraisons.

Décaillet sombre dans le complotisme Deep State

Pascal Décaillet, ténébreux oracle de la vie politique genevoise, sombre dans le complotisme de tendance trumpiste. Dans un effarant billet, il mélange tout et distille ses théories qui donneraient à rire si elles ne donnaient du grain à moudre aux négationnistes de la crise sanitaire.

S’il est vrai que ce second semi-confinement portera sans doute un coup dur de plus à une économie genevoise affaiblie, notre échotier des savannes se lâche. A la fois dans une critique de l’actuel gouvernement (le « sextuor »), mais surtout à ce qu’il qualifie de « nomenclature sanitaire » ou « dictature sanitaire de l’ombre » sorte de Deep State dont les intentions seraient d’abêtir les citoyens.

Il agite le spectre du peuple, dans un morceau mémorable de son torche-cul:

Nous ne contestons pas ici la gravité sanitaire actuelle. Mais il faudra, très vite, identifier le chemin de panique instillé par une certaine Nomenclature médicale d’Etat, et déposé comme un pistolet sur la tempe du sextuor. Ce travail de radiographie est urgent, et nécessite absolument une Commission d’enquête parlementaire. Si le Parlement se refuse à une telle décision, alors le peuple devra très vite se mobiliser

On ne sait finalement qui est le plus dangereux: le Covid-19 ou Décaillet lui-même qui, tel la mouche du coche, s’agite, tourne autour du gouvernement, fait exprès de mettre le bâton dans la fourmillière.

Décaillet: tout est prétexte à vomir la presse mainstream

Dans un récent billet, Pascal Décaillet démontre (le fallait-il encore?) que son objectif principal est de vomir la presse mainstream, qu’il s’agisse de la RTS ou du journal Le Temps.

Cette fois-ci, il prend prétexte du décès de Ruth Bader Ginzburg, juge à la cour suprême des Etats-Unis, pour asséner ses rengaines habituelles.

Il convient de noter que Sa Sainte Suffisance Journalistique se prend pour un grand apôtre de la démocratie en général et de la directe à l’helvétique en particulier.

Dans le cas de la cour suprême des Etats-Unis, ce qui choque la presse mainstream – mais aussi une bonne partie des citoyens des Etats-Unis – est la manière dont le parti républicain, à l’instigation de Trump, va tenter de manipuler une seconde fois la nomination d’un juge à la cour suprême.

Rappelons-nous: en 2016, le GOP majoritaire au Sénat a bloqué la nomination de Merrick Garland à la cour suprême car il était proposé par Obama durant une année électorale. Au prétexte qu’il incomberait au président élu de faire son choix.

Cette année, nous sommes dans la situation inverse. Trump est candidat et sa réélection est incertaine. Et ce même GOP affirme, sans honte, qu’il faudrait absolument nommer un remplaçant à Ruth Bader Ginzburg avant l’élection. La manoeuvre ne trompe personne et c’est exactement cela qui est révoltant car c’est une captation de démocratie commise par un parti noyauté par toutes sortes de tendances fascisantes, comme le Tea Party ou l’obscur mouvement QAnon.

Mais cela, Décaillet n’en n’a cure, tant sa haine de la RTS le ronge. Ce personnage est vraiment petit, petit, étroit dans une vision quasi obsessionnelle d’un monde passé, révolu à jamais.

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Pascal Décaillet ne vit pas sur la même planète que nous

Pascal Décaillet vit sur une autre planète que le reste d’entre nous. Dans un récent billet, il fait l’apologie du bilan de Donald Trump, ce qui lui donne aussi l’occasion de vomir la presse mainstream – une habitude chez lui – le Temps, en l’occurrence.

Quel benêt. Il faut le citer:

Mais il y a les faits. En quatre ans, Donald Trump n’a emmené les États-Unis dans aucune guerre. Son prédécesseur, Barack Obama, de la Somalie à l’Afghanistan, de la Libye à l’Irak, avait tapissé le monde de ses bombes, souvent dans l’indifférence générale des médias, qui ont toujours sanctifié sa figure. La bienpensance mondiale ne lui avait-elle pas attribué le Nobel de la Paix au tout début de son mandat, ruinant ainsi pour toujours le crédit de cette institution ? Sur le moment, passablement seul en Suisse romande, nous avions condamné cette scandinave pantalonnade.

Donald Trump, sur le plan économique et social, a rendu l’espoir à des millions d’Américains. Il a jugulé le chômage, créé un climat de confiance pour l’emploi. Il y a eu le Covid, c’est vrai, mais je ne sache pas qu’il puisse en être tenu pour responsable.

Deux paragraphes qui, comme d’habitude, visent à côté de la cible. Et qui sont d’une malhonnêteté crasse. Ne serait-ce que parce que les guerres d’Obama étaient celles de son prédécesseur, George W. Bush.

Trump a jugulé le chômage: mensonge.
Il a rendu l’espoir à des millions d’américains: mensonge.

Ca ne gêne pas notre échotier des bas fonds, qui pense sans doute que proférer un mensonge à trois ou quatre reprises en fait une vérité. C’est la méthode Trump, aussi.

Car le bilan de ce dernier est objectivement calamiteux. Sans même prendre en compte ses habitudes de communication qui, chaque jour, touchent le fond, plus profond encore que le précédent.

Vraiment, Décaillet est une carpette au service de l’ait-droite la plus bête de l’univers. Il est très content de lui.

PD

Les obsessions de l’échotier: diagnostic psychiatrique

Le « grand journaliste » du paysage audio-visuel de Suisse romande nous livre, jour après jour, ses obsessions. Le diagnostic psychiatrique est intéressant et assez facile à effectuer.

L’olibrius souffre:

– d’égocentrisme aggravé

– d’une fixation négative sur l’Union Européenne

– d’une adoration pour l’UDC et pour le dinosaure de Schaffouse

– d’une vénération du vote du 14 février

– d’une exécration de mai 68 et de ses succédanés

– d’une misère intellectuelle permanente

Mais, surtout, et c’est un développement récent, d’une logorrhée caractérisée sur le scrutin du 27 septembre prochain, sur l’immigration. Et il nous sert toutes, absolument toutes les vieilles et éculées rengaines xénophobes que l’on connait depuis le siècle dernier, malgré ses dénégations:

Il ne s’agit absolument pas de xénophobie : réguler les flux migratoires n’implique aucune espèce de jugement dépréciatif sur l’étranger, en tant que tel. Ceux qui brandissent ce terme, xénophobie, dans le débat du 27 septembre, doivent être implacablement remis à leur place. Au besoin, par des procédures en diffamation

En plus, il se fait menaçant, le bougre. Du délire de la persécution à ajouter à la longue liste de ses pathologies.

Vous rendez-vous compte? Des plaintes en diffamation? Moi je l’affirme haut et fort – et je prédis déjà que son éventuelle plainte en diffamation se retrouvera à sa place, aux oubliettes de l’histoire – que cet homme est foncièrement, irrémédiablement xénophobe.

C’est grave, docteur? Oui! Il lui faut ses petites gouttes tout de suite, ça le calmera, et cela soulagera le bon peuple qui n’en peut plus de ses élucubrations.

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