Pourquoi blasphémer

Dans un billet publié le 30 septembre dernier, Hani Ramadan pose la question de savoir « pourquoi blasphémer ». Il a évidemment à l’esprit l’actuel procès des survivants des attentats de Charlie et de l’Hyper Casher perpétrés par des fous de dieu en janvier 2015.

On retrouve la dialectique chère à Hani. Il pose la question

Pourquoi injurier, blasphémer, s’en prendre de façon outrancière à ce qui est cher à nos voisins?

Et il ajoute cette perle, la liberté d’expression version islamiste obscur:

La liberté d’expression n’est légitime que si elle se tient à une limite qu’elle est tenue de ne pas transgresser: cette limite s’appelle la dignité de nos semblables

Il omet un élément essentiel à sa rhétorique. En France, le droit au blasphème est un droit écrit dans la loi. C’est ainsi et il doit être utilisé, n’en déplaise aux punaises de mosquées et autres agités du bocal.

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Il fallait oser, Ramadan l’a fait

Cet extrait du dernier torchon de Hani Ramadan vaut son pesant de stupidité crasse, de déni de réalité, d’obscurantisme irrémédiable:

Allâhu Akbar! Voilà une expression qui dans la conscience de beaucoup est liée au terrorisme et à la violence. À force de répéter que tel islamiste supposé a crié: «Allâhu Akbar!» avant de commettre son crime, ces termes sont devenus le signe d’un ralliement fanatique à une foi obscurantiste

C’est vrai, quoi.

Les crétins fanatiques qui se font exploser devant des terrasses de café ou des écoles, les agités du bocal qui tirent dans le tas au Bataclan ou à la rédaction de Charlie, les fous dingues qui écrasent des promeneurs avec des véhicules volés ne sont que des « islamistes supposés ».

Il fallait oser écrire une telle connerie. Il l’a fait.

Ramadan vit sur une autre planète. Qu’il y reste… Cet islamologue de mes deux finira sans doute par y trouver les vierges promises aux martyrs et nous foutre la paix.